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Voirede l'annĂ©e. BeyoncĂ© a dĂ©voilĂ© ce vendredi son septiĂšme album solo baptisĂ© Renaissance. Six ans aprĂšs Lemonade, un opus ultra engagĂ©, Queen B propose Ă  ses fans 16 morceaux pour recommencer Ă  faire la fĂȘte aprĂšs la pandĂ©mie. Un univers festif oĂč l'on croise Donna Summer, le pĂšre du disco Giorgio Moroder ou James Brown.
Certains mĂ©dias et internautes amĂ©ricains suspectent BeyoncĂ© d’avoir fait un blanchiment de peau et d’avoir eu recours Ă  la chirurgie esthĂ©tique
 Star interplanĂ©taire, proche des hauts dignitaires de ce monde, BeyoncĂ© est l’une des plus grandes artistes du 21Ăšme siĂšcle. Jay-Z, son mari, a mĂȘme osĂ© la comparer Ă  Michael Jackson il y a quelques semaines, ce qui lui a toutefois valu quelques critiques virulentes. Ce statut, elle l’a avant tout acquis grĂące Ă  son immense talent qui lui a permis d’accomplir une carriĂšre musicale exemplaire, mais aussi grĂące Ă  la gestion de son image, et parfois mĂȘme Ă  son implication – souvent en chanson – dans la politique, et la dĂ©fense des droits de la communautĂ© afro-amĂ©ricaines. Selon certains mĂ©dias US, il semblerait toutefois que Queen B ait eu recours Ă  de la chirurgie, ce Ă  quoi avait eu recours Michael Jackson justement ! Sur les rĂ©seaux sociaux, nombreux sont les internautes Ă  dĂ©clarer que l’artiste de 41 ans “ressemble maintenant Ă  une femme blanche”, alors qu’elle a pris la pose dans le cadre d’une campagne publicitaire pour la collaboration entre Adidas et sa marque, Ivy Park. Comme le montrent les 2 photos ci-dessous, outre sa couleur de peau plus claire qu’à l’accoutumĂ©e, la forme du visage semble elle aussi avoir lĂ©gĂšrement changĂ©e. Simple retouche Photoshop et autres effets du maquillage ou vĂ©ritable passage sur le billard ? Les fans s’intĂ©rrogent. En outre, les tabloĂŻds US relĂšvent aussi une possible chirurgie au niveau des joues ainsi qu’une touche de botox autour des yeux
 avant aprĂšs Who is this white woman? — ♕ A̶N̶G̶E̶L̶ ♕ IBeenCrowned February 7, 2022 very white woman. she’s coming 😭 — feeling lost but i like it blackandumb February 7, 2022 À LIRE AUSSI Jay-Z et BeyoncĂ© tous 2 prĂ©sĂ©lectionnĂ©s pour l’Oscar de la Meilleure chanson ! Une lĂ©gende absolue Si elle forme aux cĂŽtĂ©s de Jay-Z l’un des couples les plus cĂ©lĂšbres de la planĂšte, c’est bien seule que BeyoncĂ© a tracĂ© sa route. De ses dĂ©buts avec les Destiny’s Child jusqu’au lancement de sa carriĂšre solo, Bey a toujours drivĂ©e son parcours d’une main de maĂźtre d’abord aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre, qui l’a longtemps managĂ©e, au point de devenir une vĂ©ritable icĂŽne de la musique, mais aussi de la pop culture. Avec 118 millions de disques Ă©coulĂ©s dans le monde, elle fait partie des plus gros vendeurs de tous les temps. Et des records, BeyoncĂ© Knowles en a Ă  la pelle, elle qui s’est placĂ©e comme la 1Ăšre artiste Ă  classer ses 6 premiers albums solo Ă  la 1Ăšre place du Billboard Hot 200, elle qui a reçu 28 Grammy Awards, 26 MTV Video Music Awards, 24 NAACP Image Awards, 31 BET Awards et 17 Soul Train Music Awards. Une armoire Ă  trophĂ©e qui pourrait faire pĂąlir la grande majoritĂ© des plus grands noms de l’histoire de la musique
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Maisquelle mouche a piquĂ© les pop stars amĂ©ricaines ? Alors que le Conseil supĂ©rieur de l'audiovisuel a dĂ©cidĂ©, en janvier dernier, d'interdire les clips de Britney Spears et de Miley Cyrus ï»żBonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Queen B de la pop amĂ©ricaine. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross BEYONCE Nous pouvons maintenant procĂ©der avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross PlanĂšte Terre Groupe 16 Grille 1. Si vous avez une remarque alors n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous ĂȘtes entrain de rĂ©soudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionnĂ© plus haut pour retrouver la liste complĂšte des dĂ©finitions Ă  trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar Achetezle design « La pop amĂ©ricaine Click » par miawregii sur le produit suivant : Tapis de souris Vendez vos Ɠuvres Connectez La pop star Whitney Houston a laissĂ© des millions de fans le cƓur brisĂ© en 2012 aprĂšs son dĂ©cĂšs Ă  Beverly Hills, une nuit avant les Grammy Awards. Sa mort a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă  une noyade, Ă  une maladie cardiaque et Ă  la consommation de drogues. Sa disparition soudaine a laissĂ© un vide pour de nombreux fans, qui ont eu du mal Ă  accepter sa mort. Whitney Ă©tait une chanteuse lĂ©gendaire, connue pour sa belle voix et ses tubes Ă  feuilles persistantes tels que Saving All My Love For You », How Will I Know ? » et I will always love you ». Continuer la lecture →Comme beaucoup d’acteurs et d’actrices Ă  Hollywood, Thandie Newton avait changĂ© son nom pour faire carriĂšre Ă  Hollywood. Si certains le font pour prĂ©server leur anonymat, l’actrice dĂ©nonce ici le racisme de fond prĂ©sent dans le monde du du Zimbabwe, comme son homologue Rege-Jean Page qui a aussi Ă©tĂ© victime de racisme Ă  Hollywood, l’actrice est connue sous le nom de Thandie Newton. Aujourd’hui, elle fait marche arriĂšre et reprend son vrai nom, son nom de naissance Thandiwe Newton. Continuer la lecture →S’il y a bien une chanteuse incontournable depuis ces deux derniĂšres dĂ©cennies, c’est bien Ă©videmment la seule et l’unique BeyoncĂ© Knowles surnommĂ©e Queen B. Avec sa voix inĂ©galĂ©e, sa beautĂ© envoutante et son Ă©nergie sur scĂšne, en 22 ans de carriĂšre, BeyoncĂ© a su s’imposer et s’ériger en icĂŽne de la RnB, du soul et du pop. Retour sur son parcours impressionnant
 Continuer la lecture → PART2 – Les rappeuses des 90s. Au milieu des annĂ©es 90, alors que le rap US est en voie de commercialisation et propulse les stars de l’époque 2Pac et Biggie au rang de vĂ©ritable « people », le rap fĂ©minin va prendre une tangente vers l’ultra-fĂ©minisation avec des artistes tels Lil’Kim ou encore Foxy Brown. Elles sont sexy Ce samedi 4 septembre 2021, BeyoncĂ© fĂȘte ses 40 ans. La queen de la pop n'a pas perdu de sa splendeur depuis ses dĂ©buts dans le monde de la musique. Aujourd'hui encore, elle prouve qu'elle fait partie des artistes les plus inspirĂ©es, inspirantes et respectĂ©es de l'industrie. 40, c’est le nombre de bougies que va souffler aujourd’hui BeyoncĂ©. Si beaucoup espĂšre la sortie d’un album surprise, comme elle sait si bien le faire, c’est aussi l’occasion de revenir sur la carriĂšre de la queen de la pop. Si elle a dĂ©butĂ© avec les Destiny’s Child et enchaĂźnĂ© les tubes en leur compagnie tels que "Bills bills bills", "Say my name" ou encore "Survivor", la carriĂšre solo de BeyoncĂ© a Ă©tĂ© l’occasion pour elle de devenir
 BeyoncĂ©. Celle qu’on connaĂźt aujourd’hui. L’incontournable queen of pop dont chaque prestation, chaque chanson et chaque prise de parole est iconique, car il y en a eu des moments oĂč la chanteuse a Ă©patĂ© le monde entier. De son album Formation Ă  sa prestation au Superbowl sans oublier sa performance, alors qu’elle Ă©tait enceinte, au Grammy Awards
 On ne compte plus les fois oĂč elle a cassĂ© internet. Pour autant, BeyoncĂ© c’est aussi une artiste qui a, Ă  plusieurs reprises, changĂ© l’histoire de la pop. Voici lire aussi BeyoncĂ© ses plus belles coiffures DerniĂšre actu BeyoncĂ© premiĂšre femme noire en tĂȘte d'affiche du Festival CoachellaEn avril 2018, BeyoncĂ© marque l’histoire de la pop culture, mais surtout celle du cĂ©lĂšbre festival amĂ©ricain Coachella. La chanteuse livre une prestation impressionnante dont les coulisses ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es par la plateforme de streaming Netflix avec le documentaire Homecoming. Cette annĂ©e-lĂ , BeyoncĂ© fut la premiĂšre femme noire Ă  ĂȘtre tĂȘte d’affiche dans l’histoire de ce festival incontournable. Une premiĂšre qu’elle honorera avec une performance engagĂ©e et rythmĂ©e par des rĂ©fĂ©rences inspirantes Ă  la culture afro-amĂ©ricaine. DĂšs le dĂ©but du concert, elle arrive sur scĂšne drapĂ©e comme une reine nubienne. Le ton est donnĂ© BeyoncĂ© sublime l’afro-fĂ©minisme et sensibilise Ă  la cause antiraciste Ă  travers une mise en scĂšne ultra-rĂ©fĂ©rencĂ©e, allant des fanfares d’universitĂ©s auparavant rĂ©servĂ©es aux Noirs, sans compter les et antiracistes citĂ©s rĂ©guliĂšrement dans Homecoming sur Netflix. À lire aussi BeyoncĂ© brise le silence sur ses fausses couches dans une interview poignanteQuand BeyoncĂ© a sorti un album sans prĂ©venir... et qu'il a cartonnĂ© C’est sans aucun doute un des albums les plus iconiques de queen B. Et elle n’a mĂȘme pas eu besoin de faire de la publicitĂ© sur cette sortie pour que le disque cartonne
 En 2013, aprĂšs plusieurs mois d’attentes et de doutes concernant la sortie d’un nouvel album, la chanteuse sort le cinquiĂšme de sa carriĂšre solo, sans prĂ©venir, ni avoir teasĂ© Ă  son sujet. Un projet ambitieux de 14 titres et 17 clips qu’elle annonce avec une publication Instagram, rien de plus. A l'Ă©poque, c'est du jamais. "Avec ce cinquiĂšme album, BeyoncĂ© cherche Ă©galement Ă  crĂ©er l’évĂšnement et diffĂ©remment de ce que les pop stars mainstream avaient l’habitude de proposer. Ce qui est diffĂ©rent avec cet album, c’est qu’il anticipe les modes de consommations culturels qui viennent s’installer dans la seconde moitiĂ© des annĂ©es 2010. Proposer tout et tout de suite pour un artiste mainstream comme BeyoncĂ© dont chaque disque est accompagnĂ© d’un plan marketing redoutable, c’est un pari", explique le podcast Le jour pop dans un Ă©pisode consacrĂ© Ă  Bey. BeyoncĂ© premiĂšre femme noire Ă  porter le lĂ©gendaire diamant TifannyC'est une double premiĂšre fois pour BeyoncĂ©. C'est la premiĂšre fois qu'elle apparaĂźt dans une campagne publicitaire en compagnie de son Ă©poux Jay Z. Mais c'est surtout la premiĂšre qu'une femme noire reprĂ©sente la marque de bijoux de luxe Tifanny. Pour Alexandre Arnault, vice-prĂ©sident exĂ©cutif des produits et des communications chez Tiffany, cette collaboration Ă©tait une Ă©vidence. "Beyonce et Jay-Z sont la quintessence de l’histoire d’amour moderne. En tant que marque qui a toujours Ă©tĂ© synonyme d’amour, de force et d’expression de soi, nous ne pouvions pas penser Ă  un couple plus emblĂ©matique qui reprĂ©sente mieux les valeurs de Tiffany. Nous sommes honorĂ©s que les Carter fassent partie de la famille Tiffany", a-t-il dĂ©clarĂ© dans un communiquĂ©. MĂ©lanie dĂ©crypte la pop culture avec un angle sociĂ©tal et questionne le female gaze dans les films ou encore les sĂ©ries, car tout est une question de regard, elle en 

Etparce qu'un succĂšs ne se fĂȘte jamais seul, cette fĂȘte de la musique est une magnifique occasion pour dĂ©couvrir celles qui, en Ă©claireuses, depuis les annĂ©es soixante jusqu'Ă  aujourd'hui
Lifestyle La star planĂ©taire du RnB a partagĂ© des photos de modĂšles du styliste sud-africain. Depuis, Laduma Ngxokolo surfe sur une notoriĂ©tĂ© grandissante. Beyoncé s'est rendue au Cooper Hewitt Design Museum de New York, oĂč se trouvait le styliste Laduma Ngxokolo. © Le monde entier spĂ©cule en ce moment sur Lemonade, le mystĂ©rieux projet tĂ©lĂ©visĂ© de BeyoncĂ© qui sera dĂ©voilĂ© ce 23 avril. Profitant d'une parenthĂšse enchantĂ©e au milieu du tumulte, toute la famille Knowles-Carter s'est retrouvĂ©e en ce dĂ©but de mois au musĂ©e Cooper Hewitt Smithsonian Design. SituĂ© dans l'Upper East Side, l'un des quartiers huppĂ©s de Manhattan, ce musĂ©e est consacrĂ© Ă  l'art dĂ©coratif. Il organise en ce moment une exposition triennale questionnant la beautĂ© au travers de 250 Ɠuvres de 63 crĂ©ateurs, dont 3 Sud-africains d'un cĂŽtĂ©, les designers Adriaan Hugo et Katy Taplin, de l'autre, le styliste Ngxokolo Laduma. La tentation Ă©tait trop grande pour la chanteuse, accompagnĂ©e de son compagnon Jay-Z et de sa fille Blue Ivy, de partager ses coups de cƓur avec ses fans. Parmi les photos publiĂ©es, l'une montrant le travail de Laduma a particuliĂšrement plu. Alors que la plupart des marques paient des millions pour obtenir le soutien de cĂ©lĂ©britĂ©s, le crĂ©ateur a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une surexposition mĂ©diatique gratuite. Ce qui n'est pas anodin puisque tout ce que touche BeyoncĂ© se transforme en or derniĂšrement, les ventes de la chaĂźne amĂ©ricaine de restaurants Red Lobster se sont envolĂ©es aprĂšs que la diva y afait allusion dans son nouveau titre Formation ». Dans la mouvance africaine » de nombre de cĂ©lĂ©britĂ©s Dans ce clip oĂč la diva de la pop revendique ses racines afro-amĂ©ricaines, et qui totalise dĂ©jĂ  plus de 37 millions de vues, BeyoncĂ© porte une piĂšce d'une crĂ©atrice africaine. Il s'agit de Loza MalĂ©ombho. Cette Ivoirienne a dĂ©butĂ© Ă  New York en 2009 avant de se relocaliser en CĂŽte d'Ivoire en 2012, au plus prĂšs du lieu de production de sa marque. Queen B avait auparavant samplĂ© un extrait du discours fĂ©ministe de la romanciĂšre nigĂ©riane Chimamanda Ngozi Adichie. Elle a Ă©galement collaborĂ© avec des artistes africains comme les Mozambicains Tofo Tofo et le GuinĂ©en IsmaĂ«l Bonfils KouyatĂ©, ou encore des stylistes comme l'Italo-HaĂŻtienne Stella Jean et Maya Amina Lake. Cette derniĂšre, crĂ©atrice de Boxing Kitten, est Ă  l'origine de la visibilitĂ© du wax aux États-Unis. Enfin, tout comme la First Lady Michelle Obama, BeyoncĂ© est cliente du site de e-commerce Kisua. FondĂ© par le GhanĂ©en Samuel Mensah, ce site propose exclusivement des vĂȘtements de crĂ©ateurs africains. Laduma Ngxokolo, un trentenaire inspirĂ© par les traditions xhosa NĂ© Ă  Port Elizabeth en 1986, Laduma termine actuellement un master Ă  Londres au sein de la prestigieuse Central Saint Martins College of Art and Design, le temple de la mode anglaise. Il n'Ă©tait donc pas prĂ©sent lors du lancement de l'exposition. Lucide, le crĂ©ateur explique que c'est une publicitĂ© inestimable » et que cela va aider son label MaXhosa by Laduma en lui donnant de la crĂ©dibilitĂ©. Et d'ajouter Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un comme BeyoncĂ© recommande le travail d'un styliste africain au monde entier. » Le styliste a créé sa marque en 2010 et s'est fait connaĂźtre pour ses pulls aux motifs traditionnels xhosa. Les vĂȘtements des collections MaXhosa sont confortables et raffinĂ©s, fabriquĂ©s avec de la laine mĂ©rinos, du mohair et d'autres matiĂšres qui proviennent toutes d'Afrique du Sud. La collection printemps-Ă©tĂ© 2016 est baptisĂ©e Mntanom'Gquba, soit africains natifs en langage xhosa. Au sein de ce peuple de l'est de l'Afrique du Sud, lorsque les hommes entrent dans l'Ăąge adulte, la coutume veut qu'ils renouvellent leur garde-robe. Malheureusement, par manque d'offre locale, ils sont obligĂ©s d'importer la majeure partie de leurs nouveaux vĂȘtements de l'Ă©tranger. Le prodige sud-africain accumule les rĂ©compenses Reconnaissant, Laduma n'a cependant pas attendu BeyoncĂ© pour se faire un nom. Il vient de recevoir en fĂ©vrier le prix MBOSA Most Beautiful Object in South Africa pour son chĂąle qui a Ă©tĂ© Ă©lu plus bel objet sud-africain pour l'annĂ©e 2015 au dernier festival Design Indaba. DĂšs 2011, le crĂ©ateur a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© par le magazine Marie Claire comme meilleur jeune styliste, puis en 2014 par l'African Fashion International qui organise les Fashion Xeeks de la ville du Cap et de Johannesburg. Il a ensuite gagnĂ© le prix Vogue Italia Scouting for Africa l'annĂ©e derniĂšre et a pu ainsi montrer sa collection au Palazzo Morando Ă  Milan. La mĂȘme annĂ©e, il a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© par l'Ethical Fashion Initiative pour participer en juin au Pitti Uomo, le grand salon florentin de la mode masculine. AurĂ©olĂ© de rĂ©compenses, Laduma est devenu un exemple pour les Sud-Africains. Il a donc tout naturellement Ă©tĂ© choisi pour rejoindre la troisiĂšme saison de 21 Icons, un programme Ă  succĂšs de la chaĂźne SABC 3 diffusĂ© en octobre dernier. C'est incroyable de ressentir toute cette reconnaissance », conclut-il. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Mode - Afrique du Sud BeyoncĂ© craque pour le styliste Laduma Ngxokolo Le batch cooking des grands chefs Pour ce dĂ©but d’annĂ©e 2020, Le Point consacre un hors-sĂ©rie sur le batch cooking. Ce nouveau concept venu des pays anglo-saxons consiste Ă  prĂ©parer un grand nombre d’ingrĂ©dients et de plats Ă  l’avance le week-end pour gagner du temps lors de vos dĂźners en semaine. Non BeyoncĂ© n’est pas la vĂ©ritable reine de la pop. En tout cas, si l’on se rĂ©fĂšre aux chiffres, comme l’a fait Time, dans son « classement ultime » des artistes, rangĂ©s selon le Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă  deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă  trouver pour la dĂ©finition "Queen B de la pop amĂ©ricaine" groupe 16 – grille n°1 Beyonce Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. 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Ceméga succÚs fait de la K-Pop l'un des produits d'exportation les plus lucratifs et les plus influents du pays de Samsung. Le ministÚre sud-coréen de la culture, des sports et du tourisme a calculé que 'Dynamite' de BTS a permis à l'économie nationale de gagner 1 700 milliards de won (l'équivalent de 1,2 milliard d'euros).
Queen est un groupe de rock britannique, formĂ© en 1970 Ă  Londres par Brian May, Roger Taylor et Freddie Mercury, tous trois issus du groupe Smile. L’annĂ©e suivante, le bassiste John Deacon vient complĂ©ter la formation et Queen prend son nom dĂ©finitif. Groupe britannique qui a connu le plus grand nombre de succĂšs commerciaux ces trente derniĂšres annĂ©es[2], certains sites prĂ©tendent que le groupe aurait vendu plus de 300 millions de disque dans le monde, il sont Ă©galement l'un des pionniers du clip vidĂ©o ayant exploitĂ© avec succĂšs ce mode de communication dĂšs 1975, Queen a conservĂ©, malgrĂ© la mort de son leader Freddie Mercury en 1991, de trĂšs nombreux admirateurs inconditionnels dans le monde entier. Vers la fin des annĂ©es 1960, le guitariste Brian May et le batteur Roger Taylor sont membres d’un groupe semi-professionnel dans la rĂ©gion de Londres, nommĂ© Smile, avec Tim Staffell en tant que bassiste-chanteur. Freddie Mercury, qui, Ă  cette Ă©poque, porte toujours son vrai nom, Farrokh Freddie » Bulsara, est l’ami et camarade de chambre de Tim Staffell au Ealing Art College et suit de prĂšs la carriĂšre du groupe. En tant que meneur et chanteur d’autres groupes universitaires, tels qu’Ibex en 1969 et Sour Milk Sea en 1970, Mercury a trĂšs envie de partager ses aspirations musicales et artistiques afin que Smile puisse aller plus loin. Finalement, Tim Staffell quitte Smile pour un autre groupe, Humpy Bong, et Mercury doit pousser Brian May et Roger Taylor Ă  continuer l’aventure. Au passage, il finit par imposer leur nouveau nom, Queen, qui remplit plusieurs critĂšres chers Ă  Mercury court et donc facile Ă  retenir, assez pompeux et irrĂ©vĂ©rencieux Ă  la fois - queen signifiant reine », mais Ă©galement homosexuel » en argot britannique. Le groupe procĂšde Ă  des essais avec plusieurs bassistes au cours de cette pĂ©riode, sans grand succĂšs. Parmi les bassistes mĂ©connus ayant auditionnĂ© et jouĂ© avec le groupe, on peut noter Mike Grose jusqu'en aoĂ»t 1970, Barry Mitchell jusqu'en janvier 1971 ou encore Doug Bogie jusqu'Ă  l'arrivĂ©e de John Deacon en fĂ©vrier 1971. A l'aube d’un son unique Il leur faudra attendre fĂ©vrier 1971 pour rencontrer John Deacon et commencer Ă  rĂ©pĂ©ter pour l’enregistrement de leur premier album. Au dĂ©but de sa carriĂšre, Queen est un groupe profondĂ©ment influencĂ© par de nombreuses rĂ©fĂ©rences issues du rock progressif. Principalement, des compositions de durĂ©es assez longues, une orchestration complexe, et des paroles basĂ©es sur un monde onirique ou fantastique. Cette tendance est tout particuliĂšrement notable dans leurs deux premiers albums. En 1973 sort donc chez EMI leur premier album, Queen, qui recevra une excellente critique de la part de Gordon Fletcher du magazine Rolling Stone. Il en dira leur premier album est superbe », bien qu’il ait, comme l’a fait remarquer May, Ă©tĂ© enregistrĂ© avec peu de moyens, dans des conditions difficiles et ait demandĂ© deux ans de travail. Pour le Chicago Herald, il s’agit d’ un dĂ©but au-dessus de la moyenne ». MalgrĂ© cela, l’album n’arrive pas Ă  capter l’attention du public, puisque le single Keep Yourself Alive, composĂ© par Brian May, se vend mal. Ce premier opus est fortement teintĂ© de heavy metal et de rock progressif. En 1974 sort l’album Queen II, nommĂ© ainsi en rĂ©fĂ©rence aux albums de Led Zeppelin dont les titres comportent alors le nom du groupe suivi d’un numĂ©ro. On y trouve quelques-unes des rares compositions du groupe faisant la part belle Ă  la guitare acoustique. C’est Ă  partir de ce moment que Queen commence Ă  se constituer un public et Ă  rĂ©ussir commercialement parlant. Dans cet opus, leur style est plus abouti, ils se lancent dans une musique rock mĂ©langeant solos psychĂ©dĂ©liques, envolĂ©es baroques et effets flamboyants, jouant avec les chƓurs et multipliant les changements de rythmes. Alors qu’ils partent en tournĂ©e aux États-Unis avec Mott the Hoople dont ils assurent la premiĂšre partie, ils commencent Ă  se faire remarquer pour leurs prestations scĂ©niques engageantes et de bonne facture. L’album finira 5e dans le classement des meilleures ventes au Royaume-Uni, le single sĂ©lectionnĂ©, Seven Seas of Rhye, se hissant quant Ă  lui Ă  la 10e place de sa catĂ©gorie et offrant ainsi au groupe son premier rĂ©el succĂšs. Cependant, malgrĂ© la tournĂ©e, les ventes aux États-Unis ne dĂ©collent toujours pas. Plus tard, la mĂȘme annĂ©e, le groupe enregistrera et sortira l’album Sheer Heart Attack. L’album se vend aussi bien au Royaume-Uni qu’en Europe en gĂ©nĂ©ral et finit disque d’or aux États-Unis, donnant au groupe un avant-goĂ»t des succĂšs Ă  venir. On y retrouve un mĂ©lange de styles assez Ă©tonnant, allant du music hall britannique au heavy metal en passant par des ballades, du ragtime et mĂȘme un peu de musique des CaraĂŻbes. C’est Ă  partir de cette pĂ©riode que Queen se dissocie du mouvement rock progressif des dĂ©buts, pour se rapprocher d’un style de musique plus aisĂ©ment diffusable Ă  la radio. Le titre Killer Queen grimpe au second rang du classement britannique, et entre finalement dans les classements amĂ©ricains, Ă  la 12e place. Il s’agit d’une intĂ©ressante composition teintĂ©e de vaudeville façon music hall, servie par le jeu de guitare de Brian May. Le second single, Now I’m Here, de facture hard rock plus classique, finira Ă  la 11e place en Grande-Bretagne. Pour la tournĂ©e de promotion 1974 de Sheer Heart Attack, Queen rejoue au fameux Rainbow Theater de Londres, salle que le groupe a eu l'occasion de dĂ©couvrir plus tĂŽt en mars la mĂȘme annĂ©e. Lorsque le film-concert de Led Zeppelin, The Song Remains the Same, sortira dans les salles en 1975, des extraits de ce concert de Queen seront diffusĂ©s en dĂ©but de projection. Au cours de l’annĂ©e 1975, Queen enregistre et sort A Night at the Opera. À l’époque, c’est l’album le plus cher jamais produit. Il comprend l’immense succĂšs international Bohemian Rhapsody, composĂ© par Freddie Mercury et qui demande Ă  elle seule trois semaines de travail en studio. Ce titre sera numĂ©ro 1 pendant neuf semaines consĂ©cutives Ă  sa sortie, puis encore cinq semaines d’affilĂ©e lorsque Mercury viendra Ă  dĂ©cĂ©der, en 1991. En 1992, le succĂšs du film Wayne’s World auprĂšs du jeune public donnera un second souffle Ă  ce morceau. Au final, ce titre finira troisiĂšme single britannique le plus vendu de tous les temps. La maison de production du groupe il s’agit alors de Trident, label du groupe EMI souhaitait Ă  l’origine raccourcir le morceau pour faciliter sa diffusion radio. You’re My Best Friend, second single, une des rares compositions de John Deacon, s’offrira lui aussi un beau succĂšs mondial. Globalement, l’album est d’une richesse et d’une diversitĂ© peu communes pour l’époque. Par exemple, sur The Prophet’s Song, long de huit minutes, le groupe joue sur les mouvements » de son en stĂ©rĂ©ophonie et une simple phrase vocale rĂ©pĂ©tĂ©e grĂące Ă  l'effet delay sur de multiples pistes donne une impression de chant choral Ă  l’ensemble. Énorme succĂšs dans leur pays d’origine, l’album offrira Ă  Queen un triple disque de platine aux États-Unis. À la mĂȘme Ă©poque, leur manager, Jim Beach, nĂ©gocie la rupture du contrat liant Queen au label Trident et quitte la direction commerciale du groupe. Parmi les options proposĂ©es Ă  Queen, on peut noter la proposition faite par Peter Grant, manager de Led Zeppelin. Cependant, ce dernier souhaite les signer sur la propre maison de disques de ce groupe, ce que Queen ne peut accepter. Ainsi, ils finiront par contacter John Reid, qui s’occupe entre autres d’Elton John. En 1976, le groupe retourne en studio pour enregistrer ce qui sera souvent perçu comme le pendant du prĂ©cĂ©dent album, A Night at the Opera. IntitulĂ© A Day at the Races, titre lui aussi empruntĂ© Ă  un film des Marx Brothers, il reprend une couverture assez similaire Ă  son prĂ©dĂ©cesseur, avec une lĂ©gĂšre variation du logo, cette fois-ci sur un fond noir. Quoique trĂšs bien reçu, tant par les critiques que par les inconditionnels du groupe, l’album peine Ă  Ă©galer A Night at the Opera et se vend moins bien. Le titre phare de l’album, Somebody to Love, s’inspire du gospel et Mercury, May et Taylor multiplient leurs prises de voix en studio afin d’en faire un chƓur de cent personnes ». Ce titre prendra la 13e place des classements aux États-Unis et la seconde place au Royaume-Uni. Cette mĂȘme annĂ©e, Queen donne un fameux concert gratuit Ă  Hyde Park, Londres. L’auditoire sera officiellement estimĂ© Ă  150 000 personnes, bien que plusieurs sources avancent un chiffre proche des 180 000. Plus gĂ©nĂ©ralement, la fourchette oscille entre 150 000 et 200 000. En comparaison, le concert du Live 8 2005 donnĂ© Ă  Londres, qui a rassemblĂ© certains des plus grands artistes de ces derniĂšres dĂ©cennies au nombre desquels The Who, U2, Madonna, Coldplay, Elton John et Robbie Williams et a vu se rĂ©unir pour l’occasion le groupe Pink Floyd, a attirĂ© une audience estimĂ©e Ă  150 000 personnes. ContinuitĂ© dans le succĂšs En 1977 sort News of the World. Bien qu’assez durement critiquĂ© Ă  son arrivĂ©e dans les bacs, l’album gagnera son public avec le temps et finira par ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un incontournable du style hard rock de la fin des annĂ©es 1970. Deux nouveaux succĂšs en seront tout de mĂȘme issus, qui deviendront par la suite des hymnes sportifs dans le monde entier We will rock you de Brian May et We are the Champions de Freddie Mercury. Les deux titres finiront N°4 aux États-Unis. C’est d’autre part avec cet album que la France va finalement s’intĂ©resser au groupe. Roger Taylor sort cette annĂ©e-lĂ  son premier travail en solo, sous la forme d’un single. La face A est une reprise du groupe The Parliaments, I Wanna Testify, tandis que la face B est une composition originale de Taylor, Turn On the TV. S’ensuit la sortie, en 1978, de l’album Jazz, incluant les dĂ©sormais classiques Fat Bottomed Girls, Bicycle Race qui seront tous deux sortis sur le mĂȘme 45 tours et Don't Stop Me Now. Bien qu’étant incontestablement un succĂšs commercial, Jazz est assez critiquĂ©, entre autres Ă  cause de la multiplicitĂ© des styles musicaux abordĂ©s. Ironiquement, le magazine Rolling Stone sortira cette pique Queen n’a pas assez d’imagination pour jouer du jazz. En l’occurrence, ils n’ont pas non plus l’imagination nĂ©cessaire pour jouer du rock & roll ». La pochette de l'album s’inspire d’une peinture alors visible sur le mur de Berlin. Parmi les morceaux de cet album, on peut noter Mustapha, performance vocale d’inspiration arabisante signĂ©e Mercury. D'ailleurs, il ne chante pas dans une langue existante, certains ayant pensĂ© reconnaĂźtre du persan ou de l’arabe, mais improvise des sonoritĂ©s aux consonances orientales. Queen attaque les annĂ©es 1980 avec l’album Ă  succĂšs The Game, qui s’avĂšrera ĂȘtre leur opus le mieux vendu en dehors des compilations Greatest Hits. Ce sera Ă©galement leur plus gros succĂšs aux États-Unis, avant un dĂ©clin sensible des ventes dans ce pays. Utilisant pour la premiĂšre fois des synthĂ©tiseurs, le groupe bouleverse sa propre tradition. En effet jusqu’ici les albums arboraient, non sans fiertĂ©, la mention No synthesizers were used on this record », soit en français aucun synthĂ©tiseur n’a Ă©tĂ© utilisĂ© sur cet album ». On retrouve sur the Game les tubes Crazy Little Thing Called Love et Another One Bites the Dust, succĂšs planĂ©taire composĂ© par Deacon. Le premier de ces deux morceaux est une percĂ©e clin-d’Ɠil dans le monde du rockabilly, Mercury allant jusqu’à prendre une guitare folk tant en studio que sur scĂšne. Pour sa part, Brian May dĂ©laisse trĂšs provisoirement sa cĂ©lĂšbre guitare, la Red Special. Il utilise exceptionnellement une Fender Telecaster, empruntĂ©e Ă  Roger Taylor et un amplificateur Mesa Boogie. LĂ  aussi, c’est un changement, May Ă©tant d’habitude fidĂšle Ă  son ou plutĂŽt ses Vox AC 30. Pendant plusieurs annĂ©es, une rumeur populaire a voulu que ce soit Michael Jackson qui, le premier, leur ait glissĂ© que Another One Bites the Dust ferait un excellent single. Ce dernier morceau, certifiĂ© quatre fois disque de platine aux États-Unis et restĂ© numĂ©ro un des ventes dans ce pays pendant quatre semaines consĂ©cutives, aura aussi Ă©tĂ© le seul Ă  apparaĂźtre simultanĂ©ment en tĂȘte des classements rock, dance et R&B du magazine Billboard. En parallĂšle sort Ă©galement leur premier Greatest Hits, compilation composĂ©e de leurs chansons les plus populaires de la pĂ©riode 1974-1980. L’album restera longtemps numĂ©ro un des ventes en Angleterre, et conservera une place dans les classements pendant un peu moins de dix ans. C'est l'album qui s'est le mieux vendu de l'histoire de l'industrie musicale dans ce pays, jusqu'au moins dĂ©but 2007. Toujours en 1980, Queen signe et sort en album la bande originale du film Flash Gordon, qui porte pour titre complet Flash Gordon Original Soundtrack Music by Queen. L’album se vend assez mal, se hissant tout de mĂȘme pĂ©niblement au 10e rang au Royaume-Uni, mais sert nĂ©anmoins de dĂ©monstration technique au groupe dans un nouveau domaine. Roger Taylor, de son cĂŽtĂ©, sort son premier album solo, intitulĂ© Fun in Space. En remplissant, en 1981, les stades brĂ©siliens de Rio de Janeiro et SĂŁo Paulo, le groupe conquiert le cƓur des Sud-AmĂ©ricains. Il est d’ailleurs le premier groupe majeur Ă  jouer dans cette partie du monde et, au Morumbi Stadium de SĂŁo Paulo, il dĂ©croche un record mondial d’affluence sur une seule soirĂ©e avec une audience estimĂ©e Ă  130 000 spectateurs le premier soir. Queen est Ă©galement le premier groupe d’envergure internationale Ă  tourner au Mexique. Pour clore l'annĂ©e 1981, Queen collabore, pour la premiĂšre fois, avec un artiste extĂ©rieur au groupe, en la personne de David Bowie, pour le 45 tours Under Pressure. L’affaire est issue d’un hasard complet, Bowie visitant alors les studios de Montreux Suisse dans lesquels Queen procĂšde Ă  l’enregistrement de leur prochain album, Hot Space. Si le groupe s’enthousiasme tout de suite pour le projet et son rĂ©sultat, Bowie, pour sa part, attendra des annĂ©es avant d’ajouter ce morceau Ă  son rĂ©pertoire en concert. À sa sortie, le titre monte Ă  la premiĂšre place des ventes en Grande-Bretagne. En 1990, Vanilla Ice en reprendra d’ailleurs la ligne de basse pour son cĂ©lĂšbre Ice Ice Baby, ouvrant la voie Ă  un procĂšs pour plagiat, gagnĂ© par les plaignants. RĂ©cemment, The Used et My Chemical Romance ont rĂ©enregistrĂ© Under Pressure afin de lever des fonds en faveur des victimes de l’ouragan Katrina. InspirĂ©s par le succĂšs international du morceau Another One Bites the Dust, Queen dĂ©cide que leur prochain album devrait logiquement se tourner vers les musiques disco et funk. Le rĂ©sultat sera Hot Space, en 1982. Pour les fidĂšles du hard rock et inconditionnels du groupe, c’est une dĂ©ception puisqu’un seul des onze titres est orientĂ© rock. Le groupe se lance dans une tournĂ©e des États-Unis. Les rĂ©sultats Ă©tant trĂšs dĂ©cevants, le groupe dĂ©cide de cesser de tourner dans ce pays, oĂč leur succĂšs s’est Ă©tiolĂ©. Cependant, ils apparaĂźtront une seule et unique fois Ă  la tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine pour la premiĂšre Ă©mission de la huitiĂšme saison du cĂ©lĂšbre Saturday Night Live. Queen quitte Ă©galement Elektra Records, leur compagnie pour les États-Unis, le Canada, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-ZĂ©lande, et signe avec EMI/Capitol Records pour assurer leurs ventes au niveau mondial. Retour au rock AprĂšs avoir travaillĂ© sans relĂąche pendant plus de dix ans, sur scĂšne ou en studio, Queen dĂ©cide de ne pas assurer de tournĂ©e pour l’annĂ©e 1983. Pendant cette parenthĂšse, le groupe enregistre l’album The Works et plusieurs membres du groupe lancent des projets annexes, causant d’incessantes rumeurs de sĂ©paration qui perdureront pendant tout le reste de leur carriĂšre. May sort le mini-album Star Fleet Project, auquel collabore, entre autres, Eddie Van Halen. À la sortie de The Works, Queen Ă©tablit un pont entre rock et pop grĂące Ă  des titres comme Radio Ga Ga, I Want to Break Free qui sera utilisĂ© comme hymne par le mouvement dĂ©mocratique brĂ©silien tout d’abord, puis comme musique publicitaire par la compagnie Coca-Cola, et les tubes hard rock Hammer to Fall et Tear it Up, taillĂ©s pour les concerts. MalgrĂ© ces qualitĂ©s, l’album se vendra Ă  nouveau trĂšs moyennement aux États-Unis. Jusqu’à I Want It All en 1989, qui se hissera au 3e rang du United States Mainstream Rock chart, Radio Ga Ga sera le dernier titre de Queen Ă  faire une entrĂ©e correcte dans un classement amĂ©ricain. Le clip du morceau I Want to Break Free est une parodie d’une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e britannique cĂ©lĂšbre, intitulĂ©e Coronation Street. Cependant, comme les membres du groupe y apparaissent travestis, le public n’a pas vraiment saisi la rĂ©fĂ©rence, sans doute influencĂ© par la rĂ©putation sulfureuse de Mercury. Fin 1984, Queen s’embarque pour une sĂ©rie de dates au Bophuthatswana en Afrique du Sud, dans la ville de Sun City. À leur retour en Angleterre, ils sont le sujet de virulentes critiques, ayant jouĂ© dans ce pays aux pires heures de l’apartheid. Ils rĂ©torqueront qu’ils n’ont fait que jouer de la musique Ă  qui voulait bien l’entendre, et qu’en plus, le public de ces soirĂ©es Ă©tait intĂ©grĂ© ». Suite Ă  cette polĂ©mique et aux sanctions prises Ă  leur encontre, ils reconnaĂźtront plus tard que cette tournĂ©e Ă©tait une erreur de leur part. 1985 s’ouvre par deux apparitions au festival Rock in Rio. À deux heures du matin, le 12 janvier, Queen ouvre l’évĂšnement en jouant devant 325 000 personnes, Ă©tablissant ainsi un nouveau record. Ils rejouent le 19 janvier pour clore le festival et remplissent Ă  nouveau les 325 000 places disponibles. Au Live Aid, qui se tient Ă  Wembley le 13 juillet 1985, les qualitĂ©s de Queen en tant que groupe taillĂ© pour la dĂ©mesure explosent. Aux yeux des critiques comme des fans, Mercury s’approprie le spectacle, jouant quelques-uns des meilleurs morceaux du rĂ©pertoire et captivant l’auditoire par son talent musical et scĂ©nique. Ragaillardis par ce succĂšs, qui d’ailleurs fait Ă  nouveau exploser les ventes de disques, Queen dĂ©cide de mettre un nouveau single sur le marchĂ©, intitulĂ© One Vision. Il s’agit d’un morceau rapide et axĂ© sur le jeu de guitare qui sera, fait encore inhabituel Ă  l’époque, mis au crĂ©dit des quatre membres du groupe. Il sera par ailleurs utilisĂ© dans le film Aigle de Fer. Cette mĂȘme annĂ©e 1985, Freddie Mercury sort son premier album solo, Mr. Bad Guy. DĂ©but 1986, Queen enregistre l’album A Kind of Magic, contenant plusieurs titres destinĂ©s au film Highlander sorti la mĂȘme annĂ©e, ainsi que d’autres morceaux inspirĂ©s par le film, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre retenus pour la L’album est un grand succĂšs, ainsi que la dĂ©clinaison de singles A Kind of Magic, Friends Will Be Friends, Who Wants to Live Forever et enfin Princes of the Universe. Plus tard cette mĂȘme annĂ©e, Queen se lance dans une tournĂ©e Ă  guichets fermĂ©s, le Magic Tour, afin de promouvoir l’album. Le point d’orgue en sera un concert sur deux soirĂ©es au stade de Wembley, qui sortira sur de multiples supports album, VHS et plus tard DVD sous le nom de Queen Live At Wembley Stadium et est considĂ©rĂ© comme l’ultime tĂ©moignage des performances live du groupe. Suite Ă  ce succĂšs, ils tentent de rĂ©server le stade un troisiĂšme soir afin de satisfaire ceux qui n’ont pas pu obtenir de place, mais un autre Ă©vĂšnement est dĂ©jĂ  prĂ©vu ce jour-lĂ . Ils se rabattent donc sur le parc de Knebworth. Les billets se vendent tous en deux heures, et 125 000 personnes se pressent pour voir ce qui sera l’ultime concert de Queen dans sa formation originelle. Au final, le Magic Tour reste leur plus importante tournĂ©e, jouĂ©e devant un total estimĂ© Ă  un million de spectateurs. Rien qu’au Royaume-Uni, on dĂ©nombre 400 000 personnes, le record de l’époque pour une tournĂ©e. AprĂšs avoir travaillĂ© sur plusieurs projets personnels courant 1988, dont le fameux Barcelona de Mercury en duo avec Montserrat CaballĂ©, Queen sort l’album The Miracle en 1989. De la mĂȘme veine que A Kind of Magic, le groupe y dĂ©veloppe un son pop-rock raffinĂ©, accompagnĂ© de quelques titres plus lourds, et donne naissance aux succĂšs europĂ©ens I Want It All, Breakthru, The Invisible Man, Scandal et The Miracle. Queen annonce que l’album ne sera pas suivi d’une tournĂ©e. Mercury dĂ©clare qu’il est personnellement responsable de ce choix, souhaitant simplement rompre le cycle album-tournĂ©e Ă©tabli jusqu’ici. Les rumeurs de sĂ©paration rĂ©apparaissent, certains spĂ©culant sur d’éventuels problĂšmes de santĂ© pour Mercury. The Miracle constitue Ă©galement un changement d’orientation dans la philosophie d’écriture musicale de Queen. Depuis les dĂ©buts du groupe, presque tous les morceaux sont Ă©crits et signĂ©s par l'auteur des paroles seul, les autres membres ajoutant le minimum de crĂ©ativitĂ© personnelle, aidant ainsi l’auteur Ă  concrĂ©tiser sa vision. DorĂ©navant, l’écriture devient rĂ©ellement collective et, bien que l’on puisse dire que les idĂ©es de dĂ©part aient pour origine un membre du groupe en particulier, c’est Queen dans son ensemble qui est crĂ©ditĂ© comme auteur des morceaux. DĂ©cĂšs de Freddie Mercury et derniers albums C'est Ă  Montreux que le dernier album de Queen sera Ă©crit et produit juste avant la mort de Freddie Mercury Se propageant dĂšs la fin des annĂ©es 1980 dans la presse Ă  scandale, la rumeur veut que Freddie Mercury soit atteint du sida. Bien que les soupçons soient fondĂ©s, Mercury dĂ©ment rĂ©guliĂšrement. NĂ©anmoins, le groupe dĂ©cide de continuer Ă  produire des albums en gardant le secret. En novembre 1990, le groupe signe un nouveau contrat avec Hollywood Records filiale de Disney pour les États-Unis, celui avec Capitol Records arrivant Ă  son terme et EMI conservant le sien pour le reste du monde. Le nouveau contrat amĂ©ricain a provoquĂ© une petite rĂ©volution dans l'industrie du disque car le label Hollywood Records n'a Ă©tĂ© créé qu'en 1989 et en dehors de son affiliation avec le groupe de loisirs Disney, il est loin d'ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un major du disque, le label ne produisait que des jeunes artistes. Le label profite alors de cet ajout Ă  son catalogue pour rééditer l'album Greatest Hits L’ùre s’ouvre avec The Miracle et se poursuivra, en 1991, avec Innuendo. Bien que sa santĂ© se dĂ©tĂ©riore, Mercury poursuit courageusement sa contribution artistique, travaillant avec une rĂ©elle ferveur. Au nombre des meilleurs morceaux prĂ©sents sur l’album, on peut Ă©voquer le titre Ă©ponyme, Innuendo, le dĂ©calĂ© I’m Going Slightly Mad et les hymnes dĂ©sormais classiques, The Show Must Go On et These Are the Days of Our Lives. Le 23 novembre 1991, Mercury, dans un communiquĂ© prĂ©parĂ© sur son lit de mort, admet finalement qu’il souffre du SIDA. Dans les 24 heures suivantes, il dĂ©cĂšde, Ă  l’ñge de 45 ans. Ses funĂ©railles seront privĂ©es, respectant en cela les prĂ©ceptes de la religion de sa famille, le zoroastrisme. Le 20 avril 1992, le public se rĂ©unit en mĂ©moire de Mercury pour le concert du Freddie Mercury Tribute, donnĂ© au stade de Wembley. Des dizaines d’icĂŽnes de l’époque, au nombre desquelles Robert Plant, Annie Lennox, Guns N’ Roses, Extreme, Roger Daltrey, Def Leppard, Elton John, George Michael, David Bowie, Metallica et Liza Minnelli interprĂštent, avec les membres restants de Queen, une sĂ©lection de titres du groupe. Énorme succĂšs, le concert sera suivi par des dizaines de millions de tĂ©lĂ©spectateurs de par le monde. Il figure au Livre Guinness des Records comme le plus grand concert de rock Ă  but caritatif » et a permis de rĂ©colter 19 960 000 ÂŁ de dons destinĂ©s Ă  la lutte contre le SIDA. Toujours en 1992, la popularitĂ© de Queen remonte en flĂšche aux États-Unis suite Ă  la sortie du film Wayne’s World, dans lequel est reprise la cĂ©lĂšbre Bohemian Rhapsody qui se hisse au second rang des classements et y demeure pendant cinq semaines. Queen ne s’est jamais rĂ©ellement sĂ©parĂ©, bien que leur dernier album constituĂ© d’inĂ©dits originaux, Made in Heaven, arrive dans les bacs quatre ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de leur chanteur soit en 1995. Il est constituĂ© de sessions de chant enregistrĂ©es en 1991 et d’ébauches mises de cĂŽtĂ© lors des enregistrements prĂ©cĂ©dents. En outre, du matĂ©riel retravaillĂ© issu de l’album solo de Mercury Mr. Bad Guy et un morceau dĂ©jĂ  sorti dans le cadre du projet annexe de Taylor, The Cross, y sont ajoutĂ©s. Depuis lors, May et Taylor se sont souvent investis dans des projets visant Ă  lever des fonds pour la lutte contre le SIDA. Deacon, pour sa part, reviendra travailler une ultime fois avec ses deux comparses en 1997 pour enregistrer le single No-One But You Only the Good Die Young. C’est la derniĂšre chanson composĂ©e par le groupe et elle sera incluse en titre bonus sur la compilation Queen Rocks, plus tard la mĂȘme annĂ©e. L’hĂ©ritage musical de Queen de nos jours Bien qu’ayant Ă©tĂ© rejetĂ© par les critiques Ă  leurs dĂ©buts, surtout aux États-Unis, Queen a fini par ĂȘtre plus rĂ©cemment reconnu pour d’importantes contributions Ă  plusieurs styles de musiques, comme l'arena rock, le heavy metal et le rock progressif ou encore le glam rock et la pop rock, entre autres. De fait, le groupe a trĂšs souvent Ă©tĂ© citĂ© en rĂ©fĂ©rence par d’autres acteurs de la scĂšne musicale. Queen a composĂ© des musiques tirant leur inspiration de genres trĂšs variĂ©s tout en adoptant une attitude malicieuse et un ton irrĂ©vĂ©rencieux. Tout autant que leurs musiques, la liste de groupes et artistes qui ont dit tirer certaines influences ou inspiration de Queen ou d’un des membres est trĂšs variĂ©e et s’étend sur bien des pays ou gĂ©nĂ©rations. Au nombre de ceux-ci, on peut noter Ben Folds Five, The Darkness, Def Leppard, Extreme, Guns N’ Roses, Kansas, Metallica, Michael Jackson, Muse, Mika, Nirvana, The Smashing Pumpkins, Styx, Sweet, My Chemical Romance etc. Michael Jackson, proche de Mercury au dĂ©but des annĂ©es 1980, a citĂ© l’album Hot Space comme une influence majeure dans le processus de crĂ©ation de son cĂ©lĂšbre Thriller de 1982. Originellement, Mercury Ă©tait d’ailleurs censĂ© y faire une apparition. Stone Cold Crazy, tirĂ© de l’album de 1974 Sheer Heart Attack est souvent prĂ©sentĂ© comme prĂ©curseur du sous-genre thrash metal ou speed metal. Metallica a enregistrĂ© une reprise de ce morceau, qui parut sur l’album Rubaiyat - Electra’s 40th Anniversary en 1990, et leur valut un Grammy Award en 1991. Montserrat CaballĂ©, la cĂ©lĂšbre cantatrice, a expliquĂ© Ă  plusieurs reprises comment la musique de Queen — et, dans une moindre mesure, des membres du groupe, constituait une excellente introduction au rock pour les amateurs d’opĂ©ra et rĂ©ciproquement.
Clickhere to buy the DVD with this video at the Official Queen Store:http://www.queenonlinestore.comThe official 'I Want To Break Les gens qui dĂ©testent BeyoncĂ© Knowles sont une espĂšce en voie de disparition. BeyoncĂ©, c’est la chanteuse pop qui passe sur NRJ qu’on peut carrĂ©ment assumer d’aller voir en concert, parce que c’est complĂštement cool. MĂȘme les types avec des avis vite arrĂȘtĂ©s sur la musique jugĂ©e mainstream » quand on leur parle de BeyoncĂ©, ils ne disent pas c’est pas de la musique » mais bien plutĂŽt BeyoncĂ© ? Ouais ça passe» ou Ă  la rigueur Ouais elle a une voix on peut pas le nier ». En vĂ©ritĂ©, ceux qui sont le plus critiques sur BeyoncĂ© en 2014 sont ceux qui regrettent qu’elle ait troquĂ© sa street cred des Destiny’s Child pour une musique plus pop. Du coup, je me suis demandĂ©, pourquoi fait-elle l’unanimitĂ© ? Qu’a-t-elle de plus que toutes les autres chanteuses pop avec qui elle semblait en compĂ©tition il y a cinq ans et qu’elle a manifestement toutes Ă©crasĂ©es aujourd’hui ? Comment se fait-il qu’aprĂšs tant d’annĂ©es de succĂšs elle n’ait jamais connu de gros bad-buzz si on omet le scandale » du play-back sur l’hymne amĂ©ricain, qui lui a vite Ă©tĂ© pardonnĂ© ? Elle enchaine les buzz en sa faveur, au contraire. Entre la mi-temps du Superbowl, l’annonce surprise d’une tournĂ©e dans la foulĂ©e, les diffĂ©rents Ă©vĂšnements pendant ses concerts, pour finir l’annĂ©e avec un album surprise, qui, chose exceptionnelle, n’avait pas leekĂ© et qui par-dessus le marchĂ© explose tous les records de vente pour un album digital. Belle annĂ©e 2013, BeyoncĂ©. En 15 ans de carriĂšre, elle est devenue une icĂŽne pop, une icĂŽne du hip-hop, une icĂŽne fĂ©ministe, une icĂŽne gay, une icĂŽne afro-amĂ©ricaine, et mĂȘme les hipsters se mettent Ă  l’aimer. C’est comme si dĂ©nigrer une chanteuse parce qu’elle est mainstream Ă©tait devenu mainstream, alors Ă  la place on aime BeyoncĂ© pour prouver que non, mĂȘme si c’est mainstream quand il y a du talent, on approuve. Le but ici n’est pas d’en dresser un portrait dithyrambique comme on en voit passer 10 par jour sur internet. J’aimerais aller un peu plus loin que tout ça. Si j’assume totalement mon admiration pour elle, ma prĂ©sence Ă  son concert et sa prĂ©sence sur mon iPod, on me fera pas avaler que sur sept milliards d’ĂȘtres humains, BeyoncĂ© est la femme la plus talentueuse, la plus belle et la plus accomplie. DĂ©jĂ  parce que ma maman est trĂšs bien aussi, et puis parce que merde, quoi, c’est pas possible. Mais alors pourquoi elle ? Qu’est-ce qu’il s’est passĂ© dans l’industrie amĂ©ricaine pour qu’à un moment une femme ravisse toute l’attention sans mĂȘme avoir l’air de mettre le moindre effort Ă  cette tĂąche ? Je voudrais ici croiser ce personnage avec 150 ans de trĂšs riche histoire de la musique afro-amĂ©ricaine, du jazz au hip-hop, pour mettre en perspective ce succĂšs sans prĂ©cĂ©dent. S’inscrit-elle dans cette histoire ? N’est-ce qu’un feu de paille, ou, pour reprendre la punch-line de Jay-Z, history in the making » ? L’histoire de la musique afro-amĂ©ricaine est marquĂ©e par un double-mouvement qui se vĂ©rifie assez bien. Une sorte d’amour-dĂ©samour avec la musique des blancs, la musique de l’establishment. De Louis Ă  Snoop en passant par Michael et Diana Ella et Louis, duo mythique du jazz vocal Tout commence donc avec le blues et le jazz. Le blues naĂźt des esclaves, c’est un genre mĂ©lancolique, qui chante souvent l’amour impossible d’un esclave Ă©mancipĂ© ou en fuite qui ne pourra jamais retrouver sa belle, ou la tristesse du quotidien dans les plantations. Le blues engendre le gospel, qui chante les rĂȘves de libertĂ© et l’amour de JĂ©sus, libĂ©rateur en un autre temps d’une nation opprimĂ©e. Il enfante aussi le jazz, avec la diaspora noire amĂ©ricaine qui remonte le Mississippi jusqu’à Saint-Louis, puis plus haut jusqu’à Chicago. Les afro-amĂ©ricains s’emparent des instruments des blancs, le piano, les cuivres, et font leur propre musique. Les codes de la musique sont dĂ©construits, le genre est souvent qualifiĂ© de cacophonique par les blancs vivant mal cette razzia sur des moyens d’expression qui leur Ă©taient jusque lĂ  rĂ©servĂ©s. Les esclaves Ă©mancipĂ©s commencent Ă  installer de façon plus visible une culture qui leur est propre et qui se construit Ă  l’encontre de ce que les blancs avaient construit. Puis le jazz rentre dans les mƓurs, et le blues engendre un nouveau venu le rock’n’roll. Si les Noirs y sont nombreux au dĂ©part, avec Little Richard ou Chuck Berry, c’est un blanc qui lui donne l’ampleur qu’on lui connaĂźt aujourd’hui Elvis, qui a grandi dans un quartier pauvre du Mississipi, Ă©coutait du Gospel Ă  l’église avec ses parents et du blues en cachette Ă  la radio. Par bien des aspects, Elvis s’identifie Ă  la communautĂ© afro-amĂ©ricaine et Ă  sa musique – ce qui n’est pas sans rappeler, 50 ans plus tard, un certain Marshall Mathers, nous y reviendrons. A la fin des annĂ©es 50 nait Ă  DĂ©troit un label, la Motown, qui devient trĂšs rapidement une machine Ă  succĂšs planĂ©taires, faisant dĂ©couvrir plĂ©thore d’artistes qui connaĂźtront la postĂ©ritĂ© Diana Ross et les Supremes, Marvin Gaye, Michael Jackson et ses frĂšres, Stevie Wonder, pour ne citer qu’eux. Le label donne mĂȘme son nom Ă  un genre, oscillant entre rock aseptisĂ© et influences jazzy. Mis en parallĂšle avec un jazz plus apaisĂ© nĂ© aprĂšs guerre et reprĂ©sentĂ© par Louis Armstrong, Sarah Vaughan ou Ella Fitzgerald, moins sombre que celui de Billie Holiday peu de temps avant un de ses plus grands succĂšs, Strange Fruit en 1939 chante dans une allĂ©gorie magnifique la terreur quotidienne des noirs dans le Sud et les lynchages encore frĂ©quents, on a l’impression que la musique afro-amĂ©ricaine s’est rĂ©conciliĂ©e avec l’establishment et la musique blanche », qu’elle a d’ailleurs profondĂ©ment influencĂ©e. Mais qui peut dire que la situation de la communautĂ© noire dans les Etats-Unis de cette Ă©poque Ă©tait satisfaisante ? Personne, et les annĂ©es d’agitation qui vont suivre connaissent leur pendant en musique. C’est le raz-de-marĂ©e de la soul, et de la funk, reprĂ©sentĂ©s par Aretha Franklin, James Brown, ou encore Otis Redding. La colĂšre revient. Otis Redding demande du respect », James Brown scande I’m black and I’m proud ». Aretha Franklin invente la black womanity je suis noire donc opprimĂ©e, mais je suis aussi femme donc opprimĂ©e. Elle reprend l’hymne de Redding et le transforme en un puissant manifeste fĂ©ministe, qui restera son plus gros succĂšs, Respect. Cette fureur culmine Ă  la fin des annĂ©es 60, avec l’assassinat du King » qui laissera l’ensemble de la communautĂ© dĂ©semparĂ©e et en colĂšre. C’est une musique indĂ©niablement plus militante, qui refuse de se satisfaire du peu de droits que les blancs leur tolĂšrent ». Les artistes de la Motown se font plus militants, Ă  leur tour. Mais la funk Ă©volue, mue, se croise avec les influences de la soul et de la Motown, et c’est alors que naĂźt le disco. Diana Ross ou Michael Jackson, dĂ©jĂ  connus depuis longtemps, en sont des reprĂ©sentants emblĂ©matiques, avec Gloria Gaynor, Donna Summer et tous les amis de Nile Rodgers – Chic, Sister Sledge, etc. Avec le disco, on assiste de nouveau Ă  un apaisement. La communautĂ© homosexuelle s’empare de cette mouvance pour y ajouter ses revendications, et beaucoup d’icĂŽnes disco sont aussi des icĂŽnes gays en tĂȘte Diana Ross et Gloria Gaynor. Le disco est une musique qui chante la fĂȘte, le besoin de s’amuser et de profiter de la vie. On veut oublier les heures sombres de la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente et espĂ©rer des jours heureux pour toutes les minoritĂ©s opprimĂ©es, qu’elles soient noires, gays ou hispaniques. Et quand le disco perd de la vitesse, deux artistes s’imposent en maĂźtres de genres jusque lĂ  plutĂŽt rĂ©servĂ©s aux blancs Michael Jackson est le King incontestĂ© de la pop, et Tina Turner est souvent surnommĂ©e Queen of Rock’n’Roll. De nouveau, on dirait que la rĂ©conciliation approche. Il y a 25 ans, Michael Jackson marque durablement l’histoire de la musique avec Thriller C’était sans compter sur les inĂ©galitĂ©s sociales. Si tous les droits civiques ont Ă©tĂ© accordĂ©s, il reste encore beaucoup Ă  faire en terme de pauvretĂ© et de misĂšre, dans toutes les villes des Etats-Unis. C’est le fer de lance d’un nouveau genre enragĂ© et revendicateur, nĂ© du disco dans les annĂ©es 70 Ă  New-York, balbutiant dans les annĂ©es 80 puis en plein essor dans les annĂ©es 90 le hip-hop. Connaissant ses premiers succĂšs avec des morceaux dansants tels que Rapper’s Delight 1979, il donnera son nom au genre avec ses the hip, hop the hippie the hippie to the hip hip hop, you don’t stop », ou bien plus tard U Can’t Touch This, le hip hop cache d’abord bien son jeu. C’est dans les annĂ©es 90 que le hip hop commence Ă  faire peur aux parents, comme le rock dans son temps. Les Inrocks qualifiaient les reprĂ©sentant français NTM comme groupe français le plus rock des annĂ©es 90, justement Ă  cause de ce fossĂ© gĂ©nĂ©rationnel. Aux Etats-Unis comme ailleurs, le rap est enragĂ©, volontairement grossier, revendicateur, violent, et ne ressemble Ă  rien de connu. Public Enemy, Tupac Shakur alias 2pac ou Notorious posent des jalons de ce que sera le rap pendant 20 ans, un genre qui chante la misĂšre, la violence, les gangs, dĂ©chirĂ© entre cĂŽte ouest et cĂŽte est, et dont les deux icĂŽnes susmentionnĂ©es mourront tragiquement dans des rĂšglements de compte. Un mot d’ordre, dictĂ© par 2pac thug life », vivre comme un voyou, et un grand nombre de poulains et hĂ©ritiers qui rĂ©gneront en maĂźtres sur le rap de la dĂ©cennie suivante Snoop Dogg ou Dr. Dre pour ne citer qu’eux. Un seul ovni blanc dans ce monde, Eminem le Marshall Mathers dont on parlait tout Ă  l’heure, mais qui s’intĂšgre parfaitement, criant lui aussi la misĂšre sociale, la violence des quartiers pauvres. Un peu comme si le rap Ă©tait reprĂ©sentatif des quartiers pauvres amĂ©ricains fort peu de blancs. Puis dans les annĂ©es 2000, le rap devient rentable, bankable. Les icĂŽnes du rap affichent leur richesse comme un pied de nez, avec des voitures Ă©normes, des chaines en or et des grillz sur les dents. C’est le bling bling, venus des rappeurs de la Nouvelle-OrlĂ©ans, brandi fiĂšrement par les rappeurs West-Coast, Snoop Dogg en tĂȘte. Le bling bling est rĂ©solument anti-conformiste, indĂ©cent. Un pied de nez, disais-je. Regardez-moi, je suis un thug mais j’ai tellement plus de maille que vous. Du bling-bling au systĂšme Et BeyoncĂ©, dans tout ça ? C’est la prochaine Ă©tape. AprĂšs avoir dĂ©veloppĂ© ce qui peut ĂȘtre qualifiĂ© de double-mouvement de la musique noire-amĂ©ricaine, on en arrive Ă  ce qu’elle est aujourd’hui. Quelle est-elle ? Aujourd’hui, le rap bling-bling est un peu ringard. Les magnats du rap ne sont pas simplement contents d’ĂȘtre devenus riches. Ils tirent les ficelles de toute l’industrie musicale. C’est comme s’ils avaient enfin atteint un statut social qui leur Ă©tait jusque lĂ  refusĂ© du fait de leur couleur de peau. Si on voulait s’amuser, on pourrait tisser des liens avec la concomitance d’un phĂ©nomĂšne semblable en politique avec le raz de marĂ©e Obama. D’ailleurs, le couple Carter est dans les petits papiers prĂ©sidentiels, et Michelle Obama s’affiche volontiers et dĂšs que l’occasion lui est donnĂ©e avec BeyoncĂ©. Bien sĂ»r, des afro-amĂ©ricains influents dans la musique, il y en a eu, Berry Gordy, fondateur de la Motown, en tĂȘte. Mais la Motown est un label, un genre, et des artistes quasiment exclusivement noirs. Jay-Z ou Kanye West, qui gardent ensemble le bien nommĂ© throne », produisent Ă  tour de bras, tous genre de musique, de Rihanna aux Ting-Tings en passant par la britannique Rita Ora. On peut aussi mentionner l’incontournable Pharell Williams qui a fait ses dĂ©buts en produisant Britney au moment oĂč elle a dĂ©rapĂ© d’icĂŽne pour ado vers la provoc dans I’m a Slave for you. Avec ces 3, si on leur ajoute Timbaland, on a Ă  peu prĂšs une vue d’ensemble de l’industrie pop d’outre-atlantique. Un petit nouveau est en train de les rejoindre, Mike Will Made It, qui aprĂšs s’ĂȘtre fait la main sur des artistes comme Jeremih, a produit des titres pour Lil Wayne, Rihanna, avant de lancer le carton pop de l’annĂ©e 2013 en produisant le dernier album de Miley Cyrus Pharell/Britney = Mike Will/Miley ?. Dans ce monde, on dĂ©tourne l’hĂ©ritage bling-bling sans l’oublier. On assortit les chaines Ă  des costumes. Kanye West est une fashion icon, porte la cravate, des vĂȘtements de crĂ©ateurs et a sa propre ligne de vĂȘtement. On l’invite Ă  la Fashion Week en compagnie de sa femme. Plus question de statement vestimentaires bling-bling criant fuck you au systĂšme. Kanye incarne le systĂšme. MĂȘme constat pour BeyoncĂ©, qui depuis qu’elle a cessĂ© de suivre les conseils modes douteux de sa mĂšre responsables des pires approximations stylistiques des Destiny’s Child, fait et dĂ©fait les modes, et a lancĂ© sa ligne de vĂȘtement. Jay-Z s’improvise, le temps d’une rencontre avec la figure emblĂ©matique de l’art contemporain qu’est Marina Abramovic, artiste de performance hyper-mĂ©diatisĂ©e. Le bling-bling a cessĂ© d’ĂȘtre un anti-systĂšme pour infiltrer le systĂšme on a bien vu en 2013 les grosses polĂ©miques qui ont entourĂ© le port par des stars blanches de la pop de grillz en or massif, accessoire bling-bling par excellence qui est devenu un bijou qu’on exhibe aux VMA. Et puis une des stars les plus bling-bling de 2013, c’est sans doute. Macklemore et ses fourrures outranciĂšres. Macklemore et ses fourrures Un gros derriĂšre dans un monde de machos Le hip hop devient un monde d’entrepreneurs fiers de leur rĂ©ussite qui n’ont plus l’intention d’ĂȘtre riche autrement ». Ils sont riches et influents, c’est tout. Dans tout cela, BeyoncĂ© fait en plus figure de femme d’affaires Ă  la poigne de fer qui a su se faire une place de choix dans un monde doublement macho celui du hip-hop et celui des affaires. Elle n’est pas seulement la femme de Jay-Z don’t think I’m just his lil’ wife , 
 this my shit, bow down bitches » dit-elle dans *** Flawless, demande le respect de ses pairs pour un empire construit toute seule. Avant mĂȘme de faire son coming-out fĂ©ministe dans son dernier album la longue citation de la fĂ©ministe nigĂ©riane Chimamanda Ngozi rythme *** Flawless et interroge l’interdiction silencieuse qui est faite aux filles d’avoir de l’ambition, de crainte d’effrayer les hommes ; BeyoncĂ© revendique Ă©videmment cette ambition, elle avait dĂ©jĂ  rĂ©ussi Ă  s’imposer comme une sorte d’atavisme d’Aretha Franklin, une Black Woman qui a conscience de sa situation de femme autant que de sa condition de minoritĂ© raciale. Elle chante l’indĂ©pendance financiĂšre avec ses consoeurs des Destiny’s Child, vire un infidĂšle de chez elle en lui appelant un taxi. Mais elle a Ă©galement fait figure dans les annĂ©es 2000 de femme diffĂ©rente en imposant ses cuisses et son derriĂšre massif dans un monde de mannequins blondes anorexiques. En vĂ©ritĂ©, quand on voit la plastique de BeyoncĂ©, on se dit que cette prĂ©tendue diffĂ©rence » est un peu factice et ses cuisses ne sont d’ailleurs pas si grosses sur les photos de Terry Richardson. Mais n’empĂȘche, ça a grandement participĂ© Ă  son succĂšs. Tout ça, c’est pour le personnage, donc. Une femme forte et indĂ©pendante, qui a virĂ© son manager de pĂšre pour s’occuper pĂ©pouze de sa propre carriĂšre, et qui a assis son volumineux postĂ©rieur au milieu des machos du rap et du business, dans un trĂŽne auto-attribuĂ© mais rarement contestĂ©. Musicalement, maintenant, qu’est-ce qui fait l’exception de BeyoncĂ© par rapport Ă  d’autres chanteuses de R&B ? Mon opinion, c’est qu’elle ne s’est pas contentĂ©e de plaire au milieu du hip-hop qui lui Ă©tait dĂ©jĂ  acquis en tant que lead-singer des Destiny’s Child. TrĂšs rapidement, elle a empruntĂ© un virage plus new-soul », en particulier dans son avant-dernier album mais dĂšs le deuxiĂšme, au moment oĂč le genre connaissait un renouveau important, aprĂšs Erykah Badu et avec Amy Winehouse, Aloe Blacc et tant d’autres. Au final, elle a rĂ©ussi Ă  redonner au R&B, souvent considĂ©rĂ© comme un parent pauvre du rap, moins pointu, plus soupe », ses lettres de noblesse, qu’il avait dĂ©jĂ  connu en tant que cousin du jazz Ă  l’époque du Rythm & Blues. Elle a ainsi ouvert la voie Ă  toute une nouvelle scĂšne du R&B, beaucoup plus expĂ©rimental, plus neuf, moins mainstream. Les tĂȘtes de file de ce genre s’appellent Frank Ocean, the Weeknd, Theophilius London, Jeremih, Drake, Janelle Monae, Miguel, ou Solange Knowles, sa sƓur cadette, et BeyoncĂ© est une influence revendiquĂ©e par beaucoup. Cette nouvelle scĂšne, qui flirte avec la soul et l’électro, certains critiques l’appellent PBR&B, hipster R&B ou alternative hip hop. BeyoncĂ© se rĂ©approprie cette nouvelle mode dans son dernier album, et transforme l’essai. On pourrait faire un parallĂšle avec Madonna, qui avait mariĂ© pop et Ă©lectro dans Ray of Light et transformĂ© l’essai presque 10 ans plus tard avec Confessions on the Dancefloor. Reste pour expliquer le phĂ©nomĂšne le potentiel qu’a toujours un couple mythique. BeyoncĂ© et Jay-Z, c’est le couple en vogue, moins people et agaçant que Kanye et Kim Kardashian, mais surtout plus Ă©quilibrĂ©. Un couple en apparence parfait, qui ne l’est probablement pas mais qui fait illusion Ă  la perfection. Une femme forte et accomplie qui coexiste avec son mari malgrĂ© l’influence planĂ©taire de celui-ci, et vice versa. Une entente artistique qui se rĂ©affirme quasiment Ă  chaque album de l’un et de l’autre par une collaboration, souvent un tube, et deux notoriĂ©tĂ©s qui s’alimentent mutuellement, pour donner le couple le plus bankable de l’industrie musicale de ces dix derniĂšres annĂ©es. Et aprĂšs ? VoilĂ  par quoi on pourrait expliquer le phĂ©nomĂšne BeyoncĂ©, que tout le monde semble aimer, respecter a minima. On pourrait faire de nombreux parallĂšles avec des artistes de l’histoire de la musique afro-amĂ©ricaine. Entre Diana Ross, Aretha Franklin, Tina Turner et Michael Jackson, les possibilitĂ©s sont nombreuses. Mais on pourrait aussi se demander, et ce serait peut-ĂȘtre plus intĂ©ressant, ce qui vient aprĂšs. La nouvelle scĂšne du R&B dont nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© ? On pourrait aussi s’intĂ©resser Ă  son pendant dans le rap. Face au rap mainstream des annĂ©es 2000 et ses innombrables tubes en radio, une nouvelle scĂšne, plus expĂ©rimentale Ă©galement, avec le collectif Odd Future, et tous ses enfants Tyler the Creator, Earl Sweatshirt ou Frank Ocean dont on a dĂ©jĂ  parlĂ©. Et tous les autres, Azaelia Banks, Childish Gambino, Chance the Rapper. TantĂŽt plus Ă©nervĂ©s comme A$AP Rocky et ses amis New-Yorkais d’A$AP Mob, tantĂŽt plus calme comme Chance the Rapper et son Acid Rap. Il me semble qu’il faut voir dans ce renouveau de la scĂšne hip-hop, du cĂŽtĂ© du R&B comme du cĂŽtĂ© du rap, une consĂ©cration du genre musical aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©rangeant et anti-conformiste, il est devenu mainstream, pour se doter finalement de ce qui lui manquait une trĂšs large scĂšne plus underground reconnue comme grande musique » dans le monde entier. J’aimerais remercier pour cette article Sylvie Laurent, qui a enseignĂ© lors de ma deuxiĂšme annĂ©e le cours Black Music and Politics, qui a dĂ©veloppĂ© mon intĂ©rĂȘt pour ces problĂ©matiques et m’a fait prendre conscience de la portĂ©e politique de tous ces artistes. Je lui dois pas mal d’analyses sur l’histoire de la musique noire amĂ©ricaine. Thomas Colineau r7idt.
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