Sciences et technos Innovation Devinette une palette de livraison contient 50 cartons d'emballage ; comment connaĂźtre leur contenu sans les ouvrir ou utiliser de rayons X ? C'est possible grĂące aux Ă©tiquettes RFID et Ă leurs ondes radio ! Trop chĂšres pour ĂȘtre utilisĂ©es massivement, leur coĂ»t peut ĂȘtre rĂ©duit si on les imprime sur les cartons d'emballage. Du stockage Ă la distribution de produits, toute la chaĂźne de production va gagner en efficacitĂ© et rĂ©duire son impact Ă©cologique ! Article publiĂ© en partenariat avec Vous en avez certainement dĂ©jĂ vu elles servent souvent d'antivol sur les emballages. Toutes simples, les Ă©tiquettes RFID n'ont que deux Ă©lĂ©ments un fil d'antenne mĂ©tallique enroulĂ© et une puce. Ăgalement appelĂ©es "tags", ces Ă©tiquettes sont lisibles par ondes radio Radio Frequency Identification Device, et cela Ă une distance allant de quelques centimĂštres Ă une dizaine de mĂštres. La puce n'a pas de batterie et ne peut pas Ă©mettre spontanĂ©ment. Mais dĂšs qu'elle passe dans le champ Ă©lectromagnĂ©tique d'un lecteur, elle capte suffisamment d'Ă©nergie pour lui envoyer les informations qu'elle contient. L'antenne mĂ©tallique reprĂ©sente presque 99 % de la surface d'une Ă©tiquette RFID classique. Une technologie rĂ©cente, le , permet d'imprimer l'antenne sur du papier ou du carton d'emballage, avec une encre conductrice peu polluante. Cette mĂ©thode est plus Ă©cologique puisqu'il n'y a pas d'antenne mĂ©tallique rĂ©siduelle quand le carton est recyclĂ© ou dĂ©truit il ne reste que la minuscule puce Ă gĂ©rer. L'identification automatique des cartons et du dĂ©tail de leur contenu devient possible - toute la chaĂźne logistique peut rĂ©duire ses coĂ»ts et son impact Ă©cologique puisque les opĂ©rations d'inventaire, d'orientation et de dĂ©compte des produits emballĂ©s sont accĂ©lĂ©rĂ©es. L'identification automatique des cartons devient possible - toute la chaĂźne logistique peut rĂ©duire ses coĂ»ts et son impact Ă©cologique. Le Decartag est issu du projet Decarte DĂ©veloppement de carton Ă©lectronique, lequel bĂ©nĂ©ficie d'un financement FUI Fonds uniques interministĂ©riels accordĂ© aux projets de recherche appliquĂ©e entre des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© et des grandes entreprises, PME ou laboratoires de recherche. Decarte rĂ©unit de nombreux acteurs publics et privĂ©s, dont Inria, l' , le pĂŽle de compĂ©titivitĂ© Maud et les Cartonneries de Gondardennes. Il a Ă©tĂ© primĂ© en dĂ©cembre 2009 et a remportĂ© un European RFID Award en mars 2012. Cette technologie d'impression RFID ne coĂ»te qu'environ 5 centimes Ă l'unitĂ© soit prĂšs de la moitiĂ© du prix de la technologie classique. Elle est utilisable sur les livres ou magazines, et stocke plus d'informations que les tags habituels Code QR. Ce qui ouvre d'immenses perspectives aux utilisateurs de tĂ©lĂ©phones Ă lecteur NFC, chaque jour plus nombreux...Des lecteurs plus intelligentsLa limite de cette technologie intervient lorsque deux puces "parlent" en mĂȘme temps le lecteur RFID ne comprend alors plus rien ! Et quand deux lecteurs interrogent la mĂȘme puce, la rĂ©ponse est inexploitable... "Je travaille sur des protocoles de communication anticollision, afin qu'une puce sache quand rĂ©pondre et ĂȘtre la seule Ă le faire Ă un instant donnĂ©", explique Nathalie Mitton, responsable de l'Ă©quipe de recherche Fun Ă Inria Lille. "Notre Ă©quipe d'informaticiens est associĂ©e au projet Decarte et elle se focalise sur une question comment lire une puce RFID de façon efficace ?" ConcrĂštement, l'Ă©quipe apporte ses rĂ©ponses sous forme d'algorithmes, applicables avec des Ă©tiquettes RFID classiques ou imprimĂ©es. Ainsi, le lecteur peut obliger les puces Ă rĂ©pondre sĂ©parĂ©ment par exemple, en demandant Ă celle dont l'identifiant commence par XX de rĂ©pondre. Ou encore, chaque Ă©tiquette tire alĂ©atoirement un numĂ©ro et rĂ©pond dans la plage de temps correspondante. "La gestion des collisions intervenant quand deux lecteurs lisent la mĂȘme puce doit ĂȘtre amĂ©liorĂ©e. Nous explorons des solutions qui consistent Ă ordonnancer les lecteurs ou encore Ă jouer sur les puissances d'Ă©mission de chacun pour induire une diffĂ©rence dĂ©tectable", poursuit Nathalie Mitton. Des collisions surviennent souvent quand on veut faire le scan global d'un entrepĂŽt ou d'une cargaison entiĂšre. "Les utilisateurs perdent beaucoup de temps Ă chercher la meilleure disposition possible des lecteurs afin qu'ils couvrent beaucoup de volume sans gĂ©nĂ©rer de collisions. Nos recherches tendent Ă rendre les lecteurs plus intelligents, c'est-Ă -dire capables de bien fonctionner mĂȘme si leur disposition n'a pas Ă©tĂ© choisie de façon optimale." De telles solutions seraient Ă©galement bien adaptĂ©es Ă des lecteurs mobiles. Situations typiques un inventaire en rayon, ou la recherche d'un produit ayant certaines caractĂ©ristiques et devant ĂȘtre retirĂ© de la vente. "LĂ aussi, pour des raisons d'optimisation des coĂ»ts, il est prĂ©fĂ©rable d'avoir des lecteurs qui gĂšrent eux-mĂȘmes la problĂ©matique plutĂŽt que de mettre en oeuvre une connaissance globale de tous les lecteurs", conclut Nathalie Mitton. Comme les Ă©tiquettes RFID, les lecteurs s'engagent sur le chemin d'une intelligence augmentĂ©e !Suivre l'actualitĂ© du numĂ©rique sur Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement La RFID fait un carton
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comment savoir si on Ă une puce rfid