Des centaines de migrants » occupaient en toute illĂ©galitĂ©, depuis quatre mois, les locaux de lâuniversitĂ© de Nantes, avec le soutien dâun collectif dâĂ©tudiants mais aussi celui de plusieurs associations, notamment la Ligue des droits de lâhomme, la CGT, et mĂȘme le CROUS. ConfrontĂ©es Ă une situation devenue intenable â dĂ©gradations », durcissement dâun mouvement Ă plusieurs visages », confusion des luttes », entrĂ©es par effraction dans les locaux techniques », menaces, intimidations physiques sur des personnels » de lâaveu du prĂ©sident de lâuniversitĂ©, Olivier Laboux â, les autoritĂ©s ont procĂ©dĂ© mercredi Ă lâexpulsion des squatteurs de ces lieux. DâoĂč ramdam et indignation de la part des assoces et autres collabos de lâimmigration-invasion qui, mercredi soir, se sont rassemblĂ©s devant la prĂ©fecture afin de demander des solutions de relogement et de dĂ©noncer le fait que lâEtat ne remplit pas son obligation de fournir un hĂ©bergement Ă toute personne sans abri ». A noter quâau terme de ce rassemblement, tard dans la nuit, la façade de lâuniversitĂ© a Ă©tĂ© vandalisĂ©e et dĂ©gradĂ©e Ă la peinture orange. La suite ? Façon voleur chinois, et toujours avec le soutien des mĂȘmes bien-pensants, le problĂšme » sâest dĂ©placĂ©, lui aussi toujours en toute illĂ©galitĂ©, Ă quelques mĂštres de lĂ , Ă savoir dans une ancienne maison de retraite dĂ©saffectĂ©e, propriĂ©tĂ© de la mĂ©tropole, et rĂ©quisitionnĂ©e » par les divers soutiens aux exilĂ©s ». Et cette fois, plus question dâexpulsion. Dans une France oĂč lâon ne regarde mĂȘme plus Ă deux fois avant de mettre Ă la rue des retraitĂ©s ou des familles qui ne peuvent plus payer leur loyer, Ă Nantes, le maire PS Johanna Rolland, tout en prĂ©cisant que le maintien sur place des migrants doit se faire sous des conditions prĂ©cises ? », a dĂ©cidĂ© de ne pas demander le recours de la force publique [pour dĂ©loger les migrants » de lâancienne maison de retraite] il nây aura pas dâĂ©vacuation jusquâĂ la fin de la trĂȘve hivernale ». Tout laisse Ă penser que mĂȘme aprĂšs la trĂȘve hivernale, le dit hĂ©bergement se poursuive en toute illĂ©galitĂ©. Pierre Malpouge Article paru dans PrĂ©sent datĂ© du 10 mars 2018Uncollectif d'associations et de familles qui hĂ©bergent bĂ©nĂ©volement des migrants mineurs isolĂ©s appelle Ă un rassemblement aujourd'hui, mercredi 12 septembre Ă
RĂ©seau RESF - RĂ©seau D'ailleurs nous sommes d'ici - RĂ©seau UCIJ - RĂ©seau des cercles de silence. ++ Permanences dâaccueil 3 demi journĂ©es par semaine prendre rendez-vous au Centre Georges Brassens - 03 44 24 54 64. ++RĂ©unions de lâassociation une fois par mois, contactez-nous. ++ OBJECTIF GENERAL DE L'ASSOCIATION Accueillir dans le bassin de vie creillois, les Ă©trangersĂšres qui y migrent, les accompagner et les soutenir par tous moyens appropriĂ©s dans leurs dĂ©marches et dans leurs luttes. EN PARTICULIER 1. Informer les habitantes du territoire des situations que les Ă©trangersĂšres rencontrent ici, et lĂ -bas, dans leur pays dâorigine. 2. Organiser ou co-organiser ou/et participer Ă diffĂ©rentes formes de rĂ©unions et de manifestations publiques afin de permettre aux habitantes dâexprimer concrĂštement leur solidaritĂ© et afin de peser sur les politiques publiques concernant les Ă©trangerĂšres. 3. Regrouper dans notre association, avec les mĂȘmes droits, les citoyennes, françaises, Ă©trangerĂšres, avec ou sans papier. 4. Regrouper aussi les organisations qui partagent les objectifs prĂ©cĂ©dents et souhaiteraient, par ce tous ensemble », donner plus de poids Ă leurs actions propres. 5. Mettre en place des Ă©changes dâinformation et des formations permettant de rĂ©aliser au mieux les objectifs communs de lâassociation mais aussi ceux des adhĂ©rents. En particulier permettre aux adhĂ©rents de mieux comprendre les lĂ©gislations françaises et europĂ©ennes concernant les droits des Ă©trangerĂšresDurĂ©e: 01:37 Description : La solidaritĂ© a un prix et Johanna Rolland, la maire de Nantes vient de le vĂ©rifier.Le 20 septembre dernier, elle faisait ouvrir plusieurs gymnases de la ville pour y accueillir prĂšs de 700 migrants qui campaient jusqu'Ă lors en centre-ville, une facture Ă 4 200 000 euros . ITV de François Prochasson, membre du collectif de soutien aux migrants et AĂŻcha Nantes AFP - Le tribunal d'instance de Nantes a validĂ© la demande d'expulsion de quelque 250 migrants vivant dans un gymnase insalubre de Saint-Herblain Loire-Atlantique, dans un dĂ©lai de deux mois, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. "C'est vraiment pas une surprise. Le constat gĂ©nĂ©ral Ă©tait que la situation n'Ă©tait pas tenable. La crainte c'Ă©tait qu'il n'y ait pas de marge de manĆuvre et que tout le monde se retrouve sur le trottoir", a dĂ©clarĂ© Ă l'AFP Me StĂ©phane VallĂ©e, avocat du collectif de soutien aux migrants. Ces deux mois de dĂ©lai vont "permettre de s'organiser", a-t-il suite aprĂšs la publicitĂ© Une audience s'Ă©tait tenue le 7 mars Ă la suite suite d'une demande d'expulsion dĂ©posĂ©e en rĂ©fĂ©rĂ© par le diocĂšse de Nantes, propriĂ©taire de ce gymnase attenant Ă un lycĂ©e catholique fermĂ© depuis six ans. "La dĂ©cision d'arrĂȘter ce qui se vit lĂ -bas est fondamental mais arrĂȘter pour les mettre Ă la rue n'a pas de sens, on le dit depuis le dĂ©but", a dĂ©clarĂ© Ă l'AFP Xavier Brunier, responsable de la solidaritĂ© au diocĂšse. Un travail est en cours avec la prĂ©fecture de Loire-Atlantique et les acteurs institutionnels afin de "trouver des solutions qui soient dignes", selon l'Ă©vĂȘchĂ©. A l'intĂ©rieur du gymnase, dĂ©cati et sans eau chaude pour se laver, se sont progressivement agrĂ©gĂ©s depuis le 26 octobre environ 250 migrants - rĂ©fugiĂ©s, demandeurs d'asile ou dublinĂ©s - vivant sous des tentes ou des matelas Ă mĂȘme le sol, dans des conditions prĂ©caires propices Ă la violence. "La seule solution qu'on a, c'est de squatter", avait regrettĂ© Christophe Jouin, co-prĂ©sident de L'autre cantine, une association locale d'aide aux migrants. "On fait 300 repas du soir pour le gymnase, tous les jours, sept sur sept, et on fournit 120 tenues toutes les semaines, sur le modĂšle solidaire, sans aucune subvention", avait-il indiquĂ©, dĂ©nonçant "la carence de lâĂtat". O3dtH.