LeChapitre 70 s'intitule "L'odyssĂ©e d'Usopp le brave". Luffy, Zoro, Nami, Usopp et Sanji sont tous les cinq habillĂ©s comme des samouraĂŻs. Ils ont tous un katana chacun, Ă  l'exception de Zoro qui a ses trois sabres. Luffy porte Ă©galement une grande ombrelle. Au premier-plan, l'Ă©criture ONE PIECE avec le "o" prĂ©sentĂ© de la mĂȘme façon que les drapeaux pirates : une tĂȘte de

Les personnages de L'AvareHARPAGON, pĂšre de ClĂ©ante et d'Elise, et amoureux de fils d'Harpagon, amant de fille d'Harpagon, amante de fils d'Anselme et amant d' amante de ClĂ©ante et aimĂ©e d' pĂšre de ValĂšre et de femme d' SIMON, JACQUES, cuisinier et cocher d' FLECHE, valet de CLAUDE, servante d' laquais d' MERLUCHE, laquais d' COMMISSAIRE et son IL'intrigue se passe Ă  Paris. Le riche et avare Harpagon a deux enfants Élise, amoureuse de ValĂšre, un gentilhomme napolitain au service de son pĂšre en qualitĂ© d'intendant, et ClĂ©ante, qui souhaite Ă©pouser Mariane, une jeune orpheline sans fortune. Harpagon est terrifiĂ© par une crainte obsĂ©dante il a dissimulĂ© dans le jardin une cassette qui renferme dix mille Ă©cus d'or. Il a peur qu'on la dĂ©couvre et qu'on la lui vole. Suspicieux, il se mĂ©fie de tout le monde, mĂȘme de ses enfants. Finalement, il leur dĂ©voile ses intentions il va Ă©pouser Mariane, Élise est promise sans apport de dot Ă  Anselme, un vieillard, et ClĂ©ante est destinĂ© Ă  une veuve. La jeune fille refuse Ă©nergiquement. Son pĂšre demande alors Ă  ValĂšre de la convaincre. Ce dernier acquiesce faussement, mais songe Ă  fuir avec son amante si IIClĂ©ante, qui ne peut compter sur son pĂšre, a un besoin urgent de quinze mille francs. La FlĂšche, son valet, se charge de lui trouver un prĂȘteur. Mais ce dernier exige des conditions inacceptables. ClĂ©ante dĂ©couvre bientĂŽt que que le prĂȘteur n’est autre qu’Harpagon, son pĂšre. Une violente dispute oppose alors les deux hommes. L'intrigante Frosine entre en scĂšne, persuadant Harpagon que Mariane prĂ©fĂšre les hommes ĂągĂ©s et qu'elle serait disposĂ©e Ă  se marier avec lui. L'avare est ennuyĂ© par le manque de fortune de la jeune IIIÀ l'occasion de la signature du contrat de mariage, Harpagon a invitĂ© Mariane Ă  dĂźner. Il sermonne sa domesticitĂ© et en particulier MaĂźtre Jacques, pour que les dĂ©penses soient limitĂ©es. Le cuisinier proteste, l'intendant ValĂšre soutient l'avare et prĂŽne l'Ă©conomie ; une vive algarade s'ensuit au cours de laquelle MaĂźtre Jacques reçoit des coups de bĂąton, et dĂ©s lors ne songe plus qu'Ă  se venger. Arrive Frosine qui introduit Mariane dans la maison, nerveuse Ă  l'idĂ©e de rencontrer son futur Ă©poux. Quand celui-ci paraĂźt, elle est dĂ©goĂ»tĂ©e par son physique, c'est Ă  ce moment que ClĂ©ante arrive, elle reconnaĂźt le jeune homme qui est l'objet de ses pensĂ©es. S'ensuit une conversation entre les amoureux, dans laquelle Ă  mots voilĂ©s ils s'avouent leurs sentiments rĂ©ciproques. ClĂ©ante retire une bague de grande valeur du doigt de son pĂšre, et l'offre en son nom propre Ă  celle qu'il aime. Harpagon n'a pas vĂ©ritablement compris la IVLes deux jeunes amoureux sollicitent Frosine pour qu'elle intervienne auprĂšs du barbon, et qu'il renonce Ă  son mariage insensĂ©. Harpagon surprend son fils en train de baiser la main de Mariane, et conçoit immĂ©diatement des soupçons dont il veut s'assurer. Afin de sonder son fils et connaĂźtre ses espoirs, il prĂ©tend avoir changĂ© ses projets et renoncĂ© au mariage. Le fils naĂŻf dit tout Ă  son pĂšre, son amour pour la jeune fille et son dĂ©sir de l'Ă©pouser ; furieux Harpagon rĂ©siste mal Ă  un accĂšs de violence et le maudit. MaĂźtre Jacques intervient pour les sĂ©parer et les raccommoder en apartĂ©, il leur fait croire Ă  chacun que l'autre a abandonnĂ© la partie. La rĂ©conciliation est de courte durĂ©e, l'algarade reprend de plus belle et ne cesse qu'Ă  l'arrivĂ©e de La FlĂšche, avec la cassette des dix mille Ă©cus d'or, qu'il a lui-mĂȘme dĂ©robĂ©. Harpagon promet de trouver le coupable et de le chĂątier comme il se VHarpagon mande un commissaire de police afin d'enquĂȘter sur le vol de la cassette et, dans son dĂ©lire d'avaricieux, il veut faire interroger tous les Parisiens. Par vengeance, MaĂźtre Jacques dĂ©signe ValĂšre qui arrive Ă  ce moment. On le somme de s'expliquer et de reconnaĂźtre son forfait. Pensant , sur ce malentendu, que ses sentiments pour Élise sont connus, il admet qu'elle est secrĂštement sa fiancĂ©e. Une fois de plus Harpagon comprend avec retard et la fureur le reprend. Anselme, qui doit Ă©pouser Élise, entre en scĂšne alors que ValĂšre a commencĂ© le rĂ©cit de son histoire. Anselme, le vieillard comprend que ValĂšre et Mariane sont ses enfants, il Ă©tait persuadĂ© qu'ils avaient pĂ©ri dans un naufrage, il y a fort longtemps. ClĂ©ante va Ă©pouser Mariane et ValĂšre Élise. Quant Ă  Harpagon, il reste seul... avec sa adaptations de L'Avare2022 Mise en scĂšne de Lilo Baur. Avec Laurent Stocker, Alain Lenglet, Françoise Gillard, JĂ©rĂŽme Pouly...2014 Mise en scĂšne de Ludovic Lagarde. Avec Laurent Poitrenaux, ChristĂšle Tual, Alexandre Pallu, Tom Politano...2009 Mise en scĂšne de Catherine Hiegel. Avec Denis PodalydĂšs, StĂ©phane Varupenne, Suliane Brahim, Dominique Constanza...2001 Mise en scĂšne de Andrei Serban, rĂ©alisation de Yves-AndrĂ© Hubert. Avec GĂ©rard Giroudon, Roland Bertin, Muriel Mayette-Holtz, Eric Ruf, Eric GĂ©novĂšse, Bruno Raffaelli...1999 RĂ©alisĂ© par Mike Roeykens, Mise en scĂšne de Jean-Claude IdĂ©e. Avec Jean-Claude Frison, Marie-Line Lefebvre, François Pinte, Micheline Goethals, Nessym Guetat...1990 Mise en scĂšne de Jacques Mauclair. Avec Michel Dodane, Jean-Pol Brissart, Nicole Dubois
1980 RĂ©alisĂ© par Jean Girault et Louis de FunĂšs. Avec Louis de FunĂšs, Michel Galabru, Claude Gensac...1969 Mise en scĂšne de Jean-Paul Roussillon. Avec Michel Aumont, Jean-Pierre Barlier, Jacques Eyser...1962 Mise en scĂšne de Jean Vilar. Avec Jean Vilar, Jean-Pierre Cassel...

Chapitre4: Élargir notre horizon. Comme nous l’avons expliquĂ© dans le chapitre prĂ©cĂ©dent, le fait d’élargir notre champ de vision nous rend ouverts Ă  la possibilitĂ© que des processus de causalitĂ© dont nous n’avons pas conscience soient Ă  l’Ɠuvre dans le monde. Il est toutefois des questions qui demeurent sans rĂ©ponse. 01 Les gens d’ÉphraĂŻm dirent Ă  GĂ©dĂ©on Qu’est-ce que tu nous as fait lĂ  ? Tu ne nous as pas appelĂ©s quand tu es parti combattre Madiane. » Et ils se querellĂšrent violemment avec lui. 02 GĂ©dĂ©on leur rĂ©pondit Je n’ai rien fait, en comparaison de ce que vous avez fait. Ce qu’on ramasse aprĂšs la vendange dans la vigne d’ÉphraĂŻm ne vaut-il pas mieux que la rĂ©colte d’AbiĂ©zer ? 03 C’est entre vos mains que Dieu a livrĂ© les chefs de Madiane, Oreb et ZéÚb. Que pouvais-je faire en comparaison de ce que vous avez fait ? » Cette parole calma leurs esprits. 04 GĂ©dĂ©on arriva au Jourdain et le passa avec ses trois cents hommes. Ils Ă©taient Ă©puisĂ©s par la poursuite. 05 GĂ©dĂ©on dit aux gens de Souccoth Donnez donc des couronnes de pain Ă  la troupe qui marche avec moi, car ils sont Ă©puisĂ©s. Je poursuis ZĂ©ba et Salmounna, les rois de Madiane. » 06 Mais les chefs de Souccoth rĂ©pondirent Tiens-tu dĂ©jĂ  en ton pouvoir ZĂ©ba et Salmounna, pour que nous donnions du pain Ă  ton armĂ©e ? » 07 Eh bien, rĂ©pliqua GĂ©dĂ©on, quand le Seigneur m’aura livrĂ© ZĂ©ba et Salmounna, je vous Ă©craserai avec les Ă©pines et les chardons du dĂ©sert ! » 08 Il monta de lĂ  Ă  PenouĂ«l, il parla de la mĂȘme maniĂšre, et les gens de PenouĂ«l rĂ©pondirent comme l’avaient fait les gens de Souccoth. 09 GĂ©dĂ©on rĂ©pliqua aux gens de PenouĂ«l Quand je reviendrai sain et sauf, je dĂ©truirai cette tour ! » 10 ZĂ©ba et Salmounna se trouvaient dans le Qarqor avec leurs armĂ©es, qui comptaient environ quinze mille hommes, tout ce qui restait de l’armĂ©e des fils de l’Orient cent vingt mille guerriers Ă©taient tombĂ©s. 11 GĂ©dĂ©on monta par la route des nomades, Ă  l’est de Nobah et de Yogboha, et il battit l’armĂ©e, alors qu’elle se croyait en sĂ©curitĂ©. 12 ZĂ©ba et Salmounna s’enfuirent, mais GĂ©dĂ©on les poursuivit, s’empara des deux rois de Madiane et sema la panique dans toute l’armĂ©e. 13 GĂ©dĂ©on, fils de Joas, revint du combat par la montĂ©e de HĂšrĂšs. 14 Il arrĂȘta un jeune homme de Souccoth, et il l’interrogea. Celui-ci Ă©crivit pour lui les noms des chefs et des anciens de Souccoth soixante-dix-sept hommes. 15 GĂ©dĂ©on se rendit alors auprĂšs des gens de Souccoth et il leur dit Voici ZĂ©ba et Salmounna, Ă  propos desquels vous m’aviez mis au dĂ©fi, en me disant “Tiens-tu dĂ©jĂ  en ton pouvoir ZĂ©ba et Salmounna, pour que nous donnions du pain Ă  tes hommes Ă©puisĂ©s ?” » 16 Il prit les anciens de la ville et, avec des Ă©pines et des chardons du dĂ©sert, il donna une leçon aux hommes de Souccoth. 17 Il renversa aussi la tour de PenouĂ«l et tua les habitants de la ville. 18 Puis il dit Ă  ZĂ©ba et Ă  Salmounna Comment Ă©taient les hommes que vous avez tuĂ©s au Tabor ? » Ils rĂ©pondirent Ils Ă©taient comme toi. Ils avaient chacun l’air d’un fils de roi. » 19 Il leur dit C’étaient mes frĂšres, les fils de ma mĂšre ! Par la vie du Seigneur, si vous les aviez laissĂ© vivre, je ne vous tuerais pas. » 20 Puis il dit Ă  YĂ©ter, son fils aĂźnĂ© LĂšve-toi et tue-les ! » Mais le garçon ne tira pas son Ă©pĂ©e il n’osait pas, car il Ă©tait encore jeune. 21 ZĂ©ba et Salmounna dirent alors LĂšve-toi toi-mĂȘme et frappe-nous, car la bravoure, c’est l’homme. » Alors GĂ©dĂ©on se leva et tua ZĂ©ba et Salmounna, et il prit les amulettes en forme de croissants de lune qui Ă©taient au cou de leurs chameaux. 22 Les gens d’IsraĂ«l dirent Ă  GĂ©dĂ©on Sois notre maĂźtre, toi, puis ton fils, puis ton petit-fils, car tu nous as sauvĂ©s de la main de Madiane. » 23 GĂ©dĂ©on rĂ©pondit Moi, je ne serai pas votre maĂźtre, pas plus que mon fils. C’est le Seigneur qui sera votre maĂźtre. » 24 GĂ©dĂ©on ajouta Je veux vous faire une requĂȘte Que chacun de vous me donne un anneau de son butin. » Les ennemis avaient en effet des anneaux d’or, car c’étaient des IsmaĂ©lites. 25 Nous les donnerons volontiers », rĂ©pondirent-ils. Ils Ă©tendirent un manteau, et chacun y jeta un anneau de son butin. 26 Le poids des anneaux d’or qu’il avait demandĂ©s s’éleva Ă  celui de mille sept cents piĂšces d’or, sans compter les amulettes, les pendants d’oreille, les vĂȘtements de pourpre que portaient les rois de Madiane et les colliers qui Ă©taient au cou de leurs chameaux. 27 GĂ©dĂ©on en fit un objet de culte, un Ă©phod, qu’il installa dans sa ville, Ă  Ofra. Tout IsraĂ«l vint s’y prostituer, et cet Ă©phod devint un piĂšge pour GĂ©dĂ©on et pour sa maison. 28 Madiane fut soumis par les fils d’IsraĂ«l et ne releva plus la tĂȘte. Ainsi, au temps de GĂ©dĂ©on, le pays fut en repos pendant quarante ans. 29 Yeroubbaal – c’est-Ă -dire GĂ©dĂ©on –, fils de Joas, alla rĂ©sider dans sa maison. 30 Il eut soixante-dix fils, issus de lui, car il avait beaucoup de femmes. 31 Sa concubine, qui habitait Sichem, lui enfanta, elle aussi, un fils, qu’il nomma AbimĂ©lek. 32 GĂ©dĂ©on, fils de Joas, mourut aprĂšs une heureuse vieillesse et il fut enseveli dans le tombeau de Joas, son pĂšre, Ă  Ofra d’AbiĂ©zer. 33 AprĂšs la mort de GĂ©dĂ©on, les fils d’IsraĂ«l recommencĂšrent Ă  se prostituer aux Baals et ils adoptĂšrent pour Dieu Baal-Berith. 34 Ils ne se souvinrent plus du Seigneur, leur Dieu, qui les avait dĂ©livrĂ©s de la main de tous leurs ennemis d’alentour, 35 et ils ne firent preuve d’aucune fidĂ©litĂ© envers la maison de Yeroubbaal-GĂ©dĂ©on, aprĂšs tout le bien qu’il avait fait Ă  IsraĂ«l. Livre: Livre Aucun de nous ne reviendra Une connaissance inutile Mesure de nos jours (Auschwitz et AprĂšs). de Delbo (Charlotte)., commander et acheter le livre Aucun de nous ne

ThĂ©rĂšse est la fille d’un capitaine et d’une indigĂšne, elle est confiĂ©e Ă  l’age de deux ans Ă  sa tante par son pĂšre qui revenait d’AlgĂ©rie. Chez sa tante madame Raquin elle rencontre Camille, son cousin, qui possĂšde une santĂ© fragile. Ils partagent leur enfance, quand ThĂ©rĂšse Ă  21 ans, Madame Raquin marie les deux cousins, il n’y a d’ailleurs aucune opposition a ce mariage. La famille dĂ©mĂ©nage Ă  Paris, car Camille souhaite y travailler Mme raquin ouvre une mercerie au passage du pont neuf. Chaque jeudi soir les raquin Organisent un repas, un jeudi Camille ramĂšne avec lui un ami d’enfance retrouvĂ©. L’intrique de l’histoire commence Ă  la rencontre entre ThĂ©rĂšse et Laurent notamment lorsque ce dernier dĂ©cide de devenir l’amant de ThĂ©rĂšse. Ils se voient ainsi en tant qu’amant pendant huit mois, jusqu’au moment ou le patron de Laurent lu interdit toute sortie. ThĂ©rĂšse propose alors le meurtre de Camille. C’est lors d’une sortie Ă  Saint-Ouen, en promenade sur une barque que Laurent Ă©trange Camille celui-ci mord Laurent au cou laissant une cicatrice et donc la blessure inguĂ©rissable du meurtre , Camille meurt d’une mort qui paraĂźt accidentelle dans la Seine. Durant un an et demi, Laurent est hantĂ© par le ce meurtre, car la cicatrice ne disparaĂźt pas. Michaud, camarade du jeudi soir, pense que ThĂ©rĂšse aurait besoin d'un mari et que Laurent serait l'homme idĂ©al. Ils finissent donc par se marier, mais se haĂŻssent. Ils vivent aussi dans la peur de la dĂ©couverte de leur meurtre par Madame Raquin. AprĂšs six mois de mariage, Laurent et ThĂ©rĂšse ont l'intention de s'assassiner mutuellement. Un jeudi, Laurent verse du poison dans un verre d'eau de ThĂ©rĂšse, tandis qu’elle prend un couteau. Quand ils voient ce qu'ils veulent faire, ils se suicident en buvant chacun la moitiĂ© du verre. Madame Raquin, qui assiste au dĂ©nouement, savoure le spectacle de leur double mort, elle survit Ă  la disparition de tous les siens.

Lisez« Aucun de nous ne reviendra Auschwitz et aprĂšs I » de Charlotte Delbo disponible chez Rakuten Kobo. Aucun de nous ne reviendra est, plus qu’un rĂ©cit, une suite de moments restituĂ©s. Ils se dĂ©tachent sur le fond d’une rĂ©a
Chapitre 17 Le narrateur avoue que sa description de la Terre donne une image dĂ©formĂ©e parce que l'humanitĂ© prend effectivement en place seulement un trĂšs petit pourcentage de l'espace sur Terre et n'est pas presque aussi important que la plupart des gens pensent qu'il est. Quand le prince arrive sur Terre, il est surpris de ne voir personne. Il rencontre un serpent, qui l'informe qu'il est dans le dĂ©sert africain, oĂč il n'y a pas de gens. Les remarques petit prince qu'il doit ĂȘtre seul dans le dĂ©sert, et le serpent rĂ©pond Ă©nigmatiquement qu'il peut ĂȘtre solitaire parmi les hommes aussi. Faisant allusion Ă  sa morsure empoisonnĂ©e, le serpent suggĂšre qu'il pourrait envoyer le prince de retour vers les cieux avec un >, mais alors il dĂ©cide que le prince est trop > pour lui de le faire. Le prince demande pourquoi le serpent parle toujours dans les Ă©nigmes. > le serpent dit, et ils ont tous deux se taisent. Chapitre 18 Recherche dans le dĂ©sert pour les hommes, le petit prince rencontre une fleur Ă  trois pĂ©tales. La fleur, qui a Ă  un moment donnĂ© de voir passer une caravane par, dit le petit prince qu'il ya seulement une poignĂ©e d'hommes sur Terre et qu'ils n'ont pas de racines, ce qui permet le vent les emporte et rend la vie difficile pour eux.
Read72 reviews from the world’s largest community for readers. Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un rĂ©cit, une suite de moments restituĂ©s. Ils se dĂ© Augustin, de la perfection de la justice de l'homme. - CHAPITRE X. FACILITÉ D'ACCOMPLIR LES PRÉCEPTES. 21. Ensuite l'auteur produit certains passages Ă  l'aide desquels il veut prouver que les prĂ©ceptes divins sont faciles Ă  accomplir. Or, nous savons tous que les commandements se rĂ©sument dans la charitĂ©, puisque la fin du prĂ©cepte c'est la charitĂ© 3, et que la charitĂ© est la plĂ©nitude de la loi 4; nous savons Ă©galement que rien n'est pĂ©nible Ă  celui qui agit par amour et non par crainte. Les prĂ©ceptes divins sont un fardeau pour ceux qui, en les accomplissant, ne sont poussĂ©s que par la crainte, tandis que la charitĂ© parfaite pousse la crainte dehors 5, et nous fait trouver dans le prĂ©cepte non plus un fardeau qui nous accable, mais comme un levier qui nous soulĂšve, et des ailes qui nous transportent. Toutefois, pour possĂ©der cette charitĂ©, autant du moins qu'il nous est possible de l'avoir dans ce corps de mort, le libre-arbitre de notre volontĂ© ne peut rien, s'il n'est aidĂ© de la grĂące de Dieu par JĂ©sus-Christ Notre-Seigneur 6. RĂ©pĂ©tons-le souvent, la charitĂ© est rĂ©pandue dans nos coeurs, non point par nous- 1. Pr 11,20 selon les SeptanteMt 6,121Tm 1,5Rm 13,101Jn 4,18Rm 21,25mĂȘmes, mais par le Saint-Esprit qui nous a Ă©tĂ© donnĂ© 1.Or telle est la vĂ©ritable cause pour laquelle la sainte Ecriture nous dit que les prĂ©ceptes divins ne sont point un fardeau qui Ă©crase. Toute Ăąme donc qui se sent flĂ©chir sous ce poids, doit comprendre qu'elle n'a pas encore reçu ces forces surnaturelles qui rendent les prĂ©ceptes du Seigneur lĂ©gers et suaves; qu'elle prie, qu'elle gĂ©misse, afin qu'elle obtienne le don de la facilitĂ©. Que mon coeur devienne sans tache; dirigez mes voies selon votre parole, et que je ne subisse pas le joug de l'iniquitĂ© 2; que votre volontĂ© se fasse sur la terre comme au ciel; ne nous laissez pas succomber Ă  la tentation 3». Redire ces paroles et autres semblables, qu'il serait trop long de rapporter, c'est prier, c'est demander la grĂące d'accomplir les prĂ©ceptes divins; d'ailleurs, ces prĂ©ceptes n'existeraient pas, si notre volontĂ© ne pouvait rien dans leur accomplissement, et si par elle-mĂȘme elle pouvait les accomplir, quel besoin y aurait-il de prier? Le lĂ©gislateur nous dĂ©clare que son joug est doux, afin que celui qui le trouve Ă©crasant comprenne qu'il n'a pas encore reçu le don, qui seul peut le rendre lĂ©ger; qu'il sache mĂȘme que, dĂ»t-il accomplir les commandements, il ne les accomplit pas parfaitement, tant qu'il les regarde comme un fardeau trop lourd. En effet, Dieu aime celui qui donne avec joie 4, Toutefois, s'il les trouve trop lourds, qu'il se garde bien de s'affaisser dans le dĂ©sespoir; qu'il se relĂšve, au cou traire, et qu'il cherche, qu'il demande et qu'il frappe. 22. Voici donc les passages citĂ©s par notre adversaire pour prouver que les prĂ©ceptes divins sont lĂ©gers et faciles. Non-seulement», dit-il, les commandements de Dieu ne sont pas impossibles, ils ne sont mĂȘme pas d'un accomplissement lourd et difficile». Nous lisons au DeutĂ©ronome Le Seigneur reviendra Ă  vous, pour mettre sa joie Ă  vous combler de biens, comme il l'a fait Ă  l'Ă©gard de vos pĂšres. Pourvu nĂ©anmoins que vous Ă©coutiez la voix du Seigneur notre Dieu, que vous observiez ses prĂ©ceptes et les cĂ©rĂ©monies qui sont Ă©crites dans la loi, que je vous propose, et que vous retourniez au Seigneur votre Dieu, de tout votre coeur 1. Rm 5,5 — 2. Ps 119,80-133 — 3. Mt 6,10-13 — 4. 2Co 9,7231net de toute votre Ăąme. Ce commandement que je vous prescris aujourd'hui n'est ni au-dessus de vous ni loin de vous. Il n'est a point dans le ciel pour vous donner lieu de a dire Qui de nous peut monter au ciel, q pour nous apporter ce commandement, afin que, l'ayant entendu, nous l'accomplissions par nos oeuvres? Il n'est point au-delĂ  de la mer, pour vous donner lieu de vous excuser en disant Qui de nous pourra passer la mer, pour l'apporter jusqu'Ă  nous, afin que, l'ayant entendu, a nous puissions faire ce qu'on nous ordonne? mais ce commandement est tout proche de a vous, il est dans votre bouche, dans votre coeur et dans vos mains, afin que vous a l'accomplissiez 1». Le Seigneur dit Ă©galement dans l'Evangile Venez Ă  moi, vous a tous qui ĂȘtes fatiguĂ©s et chargĂ©s, et je vous soulagerai. Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur,, et vous trouverez le a repos de vos Ăąmes; car mon joug est doux net mon fardeau lĂ©ger 2». Saint Jean nous dit dans son EpĂźtre La charitĂ© de Dieu consiste pour vous Ă  accomplir ses prĂ©ceptes, et ses prĂ©ceptes ne sont point lourds net difficiles 3»Ces tĂ©moignages de la loi, de l'Evangile et des lettres apostoliques doivent nous servir, pour formuler la doctrine de la grĂące, que ne veulent pas comprendre ceux qui, ignorant la justice de Dieu et voulant Ă©tablir la leur propre, refusent de se soumettre Ă  celle de Dieu. D'aprĂšs le DeutĂ©ronome, ils devraient comprendre, comme l'ApĂŽtre l'a rappelĂ©, qu'il faut croire de coeur pour obtenir la justice, et confesser la foi par ses paroles, pour obtenir le salut 4; que le mĂ©decin est nĂ©cessaire non pas Ă  ceux qui se portent bien, mais Ă  ceux geai sont malades 5. Mais comme ils ne veulent pas le comprendre, on ne saurait trop leur rappeler ces paroles de l'ApĂŽtre saint Jean La charitĂ© de Dieu consiste, pour nous, Ă  accomplir ses prĂ©ceptes, et ses prĂ©ceptes ne sont point lourds et difficiles». Pouvait-il affirmer plus clairement que le commandement de Dieu n'est point lourd Ă  la charitĂ© divine, rĂ©pandue dans nos coeurs par le Saint-Esprit, et non point par le fibre arbitre de la volontĂ© humaine? En 1. Dt 30,9-14 — 2. Mt 11,28-30 — 3. 1Jn 5,3 — 4. Rm 10,3-10 — 5. Mt 9,12voulant accorder trop de puissance Ă  ce libre arbitre, ils prouvent qu'ils ignorent le caractĂšre essentiel de la justice de Dieu; ce caractĂšre, c'est la charitĂ©, lorsqu'elle sera parfaite, lorsque toute crainte du chĂątiment aura 11. TÉMOIGNAGE DE JOB. 23. L'auteur cite ensuite les tĂ©moignages que l'on oppose d'ordinaire aux PĂ©lagiens; au lieu de les rĂ©futer, il se contente d'insister de nouveau sur sa thĂšse et d'obscurcir la question. Voici comment il s'exprime TĂ©moignages de l'Ecriture que l'on doit opposer Ă  ceux qui se flattent de trouver dans les oracles sacrĂ©s les preuves suffisantes pour dĂ©truire le libre arbitre, ou la possibilitĂ© de ne pas pĂ©cher». Ils ont coutume de nous objecter cette parole de Job Qui est exempt de pĂ©chĂ©? Personne, pas mĂȘme l'enfant qui n'est que depuis un jour sur la terre 1». Puis il essaie de rĂ©futer ce passage, par d'autres tirĂ©s du mĂȘme livre, en particulier par ces paroles Quoique juste, et ne mĂ©ritant aucun reproche, je suis devenu un objet de dĂ©rision 2». Il ne veut pas comprendre qu'on peut donner le titre de juste Ă  tout homme qui tend vers la perfection de la justice, de maniĂšre Ă  s'en approcher autant qu'il lui est possible. Or nous ne nions pas que beaucoup ne soient parvenus Ă  cet heureux Ă©tat, dĂšs cette vie, oĂč nous ne vivons encore due de la foi. 24. Ce tĂ©moignage, du reste, ne fait que confirmer ces autres paroles du mĂȘme patriarche Je suis prĂšs de subir mon jugement, et je sais que je serai trouvĂ© juste 3». C'est de ce jugement qu'il est dit ailleurs Il fera Ă©clater votre justice comme la lumiĂšre, il fera briller votre innocence comme le midi 4». Enfin Job ne dit pas Je suis au jugement, mais Je suis prĂšs du jugement». Si donc il entend parler non pas du jugement dĂ©jĂ  portĂ© sur chacune de ses actions, mais de celui qui l'attend aprĂšs la mort, il est bien vrai de dire que dans ce dernier jugement seront proclamĂ©s justes tous ceux qui auront dit dans toute la sincĂ©ritĂ© de leur Ăąme Pardonnez-nous nos offenses, comme nous 1. Jb 14,4 selon les Septante — 2. Jb 12,4 selon les Sept — 13,18 selon les Sept — 4. Ps 36,1232pardonnons Ă  ceux qui nous ont offensĂ©s». C'est prĂ©cisĂ©ment ce pardon qui rend les hommes justes; car ils se trouvent purifiĂ©s de leurs pĂ©chĂ©s aprĂšs les avoir expiĂ©s par l' lĂ  cette parole du Sauveur Faites l'aumĂŽne, et par lĂ  vous expiez vos pĂ©chĂ©s 1». Voici d'ailleurs ce qui sera dit aux justes avant d'entrer dans le royaume qui leur a Ă©tĂ© promis J'ai eu faim, et vous m'avez donnĂ© Ă  manger, etc. 2». Mais autre chose est d'ĂȘtre absolument sans pĂ©chĂ© sur la terre, comme l'a Ă©tĂ© le Fils de Dieu; autre chose est d'ĂȘtre justifiĂ©, comme l'ont Ă©tĂ© beaucoup, de justes dĂšs cette vie. N'y a-t-il pas, mĂȘme en ce monde, un genre de vie si parfait, qu'il ne mĂ©rite rĂ©ellement aucun reproche? Quel reproche adresser Ă ,un homme qui ne veut de mal Ă  personne, qui fait du bien selon son pouvoir, ne nourrit contre personne aucune pensĂ©e de vengeance et peut dire en toute sincĂ©ritĂ© Comme nous pardonnons Ă  ceux qui nous ont offensĂ©s?» Et pourtant, malgrĂ© tout cela, il ne cesse de dire Pardonnez-nous comme nous pardonnons», ce qui prouve qu'il est loin de se regarder comme Ă©tant sans pĂ©chĂ©. 25. De lĂ  ces autres paroles de Job Et cependant mes mains Ă©taient innocentes, et ma priĂšre pure 3». Sa priĂšre Ă©tait pure, parce que lui, qui pardonnait sincĂšrement, se croyait Ă©galement obligĂ© de demander pardon. 26. Job disait en parlant du Seigneur Il a multipliĂ© mes plaies sans que je l'aie mĂ©ritĂ© 4»; il ne dit pas Dieu m'a frappĂ© sans motif, mais Il a multipliĂ© mes plaies sans que je l'aie mĂ©rité». En effet, la multiplicitĂ© de ses plaies Ă©tait pour lui non point le chĂątiment d'une multitude de pĂ©chĂ©s, mais une Ă©preuve Ă  laquelle Dieu soumettait sa patience. Il confesse ailleurs qu'il n'est point sans pĂ©chĂ©, mais il avoue que ses fautes ne sont pas en proportion de ses Ă©preuves 5. 27. Job dit encore J'ai gardĂ© les voies du Seigneur, je ne m'en suis pas dĂ©tournĂ© et je ne m'en dĂ©tournerai pas 6». En effet, que faut-il pour que l'on puisse dire que l'on a gardĂ© les voies du Seigneur? Il suffit de les suivre sans s'Ă©carter de maniĂšre Ă  paraĂźtre les abandonner; quelquefois, sans doute, on se 1. Lc 11,41 — 2. Mt 25,25 — 3. Jb 16,18 — 4. Jb 2,17 — 5. Jb 6,2-3 — 6. Jb 23,11heurte et l'on chancelle, mais c'est toujours avancer que de diminuer le nombre de ses pĂ©chĂ©s, jusqu'Ă  ce que l'on parvienne Ă  ĂȘtre sans pĂ©chĂ©. Marcher vers la perfection, c'est donc garder les voies que le Seigneur nous a tracĂ©es. Quant Ă  sortir des prĂ©ceptes du Seigneur et y renoncer, c'est l'oeuvre propre des apostats, et non pas de celui qui, tout en se rendant coupable de pĂ©chĂ©, ne laisse pas de soutenir le combat contre ce mĂȘme pĂ©chĂ©, jusqu'Ă  ce qu'il parvienne Ă  cet heureux Ă©tat, oĂč la mort vaincue ne pourra plus continuer la ce combat, nous sommes revĂȘtus de bette justice qui nous fait vivre ici-bas delĂ  foi, et qui nous sert en quelque sorte de cuirasse. Nous nous faisons Ă©galement une sorte de jugement anticipĂ©, en nous portant nos propres accusateurs et en nous reprochant Ă  nous-mĂȘmes nos propres pĂ©chĂ©s, selon cette parole des Proverbes Le juste lui-mĂȘme se pose son propre accusateur dĂšs le dĂ©but de son discours 1». De lĂ  aussi cette parole de Job La justice Ă©tait mon vĂȘtement, et je me suis entourĂ© du jugement comme d'un manteau 2». Ce manteau est plutĂŽt un vĂȘte. ment de guerre qu'un vĂȘtement de paix, car nous avons toujours Ă  combattre la concupiscence, et ce n'est qu'aprĂšs la destruction de la mort de notre dernier ennemi, que nous possĂ©derons une justice complĂšte et Ă  l'abri de tout danger. 28. Job a prononcĂ© cette autre parole Mon cƓur ne m'accuse dans aucun jour de ma vie 3». Or, notre cƓur ne nous accuse dans aucun jour de cette vie, oĂč nous vivons de la foi, si cette mĂȘme foi, par laquelle nous croyons de cƓur pour la justice, ne nĂ©glige pas de condamner notre pĂ©chĂ©. De lĂ  cette parole de l'ApĂŽtre Je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je hais;». C'est un bien de ne pas convoiter, et ce bien est voulu par le juste qui vit de la foi 4, et, cependant, il fait ce qu'il hait, puisqu'il convoite, quoiqu'il ne se rende pas l'esclave de ses convoitises 5; il s'en rendrait vĂ©ritablement l'esclave, s'il cĂ©dait, s'il consentait, s'il obĂ©issait au dĂ©sir du pĂ©chĂ©. Son cƓur alors l'accuserait, car c'est lui-mĂȘme qu'il blĂąmerait, et non plus seulement le pĂ©chĂ© qui habite dans ses membres. 1. Pr 18,17 — 2. Jb 29,14 — 3. Jb 27,6 — 4. Rm 7,15 — 5. Ha 2,4 — 6. Si 18,30233Tel homme empĂȘche le pĂ©chĂ© de rĂ©gner dans son corps mortel, il refuse de se rendre l'esclave de ses dĂ©sirs, il ne veut point faire de ses membres des armes d'iniquitĂ© pour le pĂ©chĂ© 1, et, cependant, le pĂ©chĂ© n'en est pas moins dans ses membres; mais il ne rĂšgne pas, parce que ses dĂ©sirs Ă©prouvent de la rĂ©sistance. Dans cet Ă©tat l'homme qui fait ce qu'il ne veut pas, c'est-Ă -dire qui convoite sans vouloir convoiter, se range du cĂŽtĂ© de la loi et reconnaĂźt qu'elle est bonde. En effet, il veut ce que veut la loi, puisqu'il ne veut pas convoiter et que la- loi dit Vous ne convoiterez pas 2». . Il consent donc Ă  la loi, puisqu'il veut ce que veut la loi; toutefois, il convoite encore parce qu'il n'est pas sans pĂ©chĂ©; mais cette convoitise n'est pas son oeuvre propre, elle est l'oeuvre du pĂ©chĂ© qui habite en lui. VoilĂ  pourquoi son coeur ne l'accuse pas dans toute sa vie, c'est-Ă -dire dans sa foi, puisque le juste vit de la foi, et qu'ainsi la foi est bien toute sa vie. Il sait que le bien n'habite pas dans sa chair, et que cette chair est l'habitacle du pĂ©chĂ©, mais en lui refusant son consentement, il vit de la foi, par laquelle il invoque le Seigneur, et lui demande de venir Ă  son aide, dans sa lutte contre le pĂ©chĂ©. Il prouve ainsi qu'il sent parfaitement qu'il lui appartient de vouloir, mais qu'il ne lui appartient pas de rĂ©aliser ce qu'il veut 3.Je dis rĂ©aliser, c'est-Ă -dire arriver Ă  la perfection du bien. Car dĂšs lĂ  qu'il ne consent pas au pĂ©chĂ©, il fait dĂ©jĂ  le bien; en pardonnant Ă  celui qui l'a offensĂ©, il fait Ă©galement le bien; en demandant pour lui-mĂȘme le pardon de ses propres pĂ©chĂ©s, en dĂ©clarant qu'il pardonnĂ© sincĂšrement Ă  ses ennemis, en demandant qu'il ne soit point induit en tentation, et qu'il soit dĂ©livrĂ© du mal"il fait encore le bien, et toutefois il ne peut arriver Ă  la perfection du bien; car cette heureuse perfection ne sera rĂ©alisĂ©e que quand la concupiscence elle-mĂȘme sera dĂ©truite. Ce n'est donc pas l'homme lui-mĂȘme que le coeur accuse, quand il accuse le pĂ©chĂ© qui habite dans ses membres, et qu'il n'a aucune infidĂ©litĂ© Ă  condamnerEn rĂ©sumĂ©, voici l'Ă©tat dans lequel se trouve cet homme juste Son coeur n'accuse pas sa vie, c'est-Ă -dire sa foi, et cependant il n'est nullement convaincu d'ĂȘtre sans pĂ©chĂ©. Tel est 1. Rm 6,12-13 — 2. Ex 20,17 — 3. le tĂ©moignage que Job se rend Ă  lui-mĂȘme Aucun de mes pĂ©chĂ©s n'a pu vous Ă©chapper. Vous avez assemblĂ© nos iniquitĂ©s comme un faisceau, et vous avez observĂ© ce que j'ai fait malgrĂ© moi 1». Tel est donc le sens dans lequel on doit expliquer tous ces passages du livre de Job, citĂ©s par notre auteur, nous croyons l'avoir clairement prouvĂ©. De son cĂŽtĂ©, il n'a pu se dĂ©fendre contre l'Ă©nergie de ces autres paroles tirĂ©es du mĂȘme livre Quel est celui qui est pur de tout pĂ©chĂ©? Personne, pas mĂȘme l'enfant qui n'est que depuis un jour sur la terre».CHAPITRE XII. TOUT HOMME EST MENTEUR. 29. Nos adversaires», dit-il, ont coutume de nous opposer ces paroles Tout homme est menteur 2». Au lieu de s'occuper Ă  rĂ©soudre cette objection qui lui est faite, il rassemble d'autres tĂ©moignages pour les mettre en contradiction les uns avec les autres, et aprĂšs avoir fait sonner bien fort cette contradiction aux oreilles de ceux qui ne comprennent pas les saintes Ecritures, il laisse lĂ  les textes se dĂ©truisant en apparence les uns les autres. Ecoutons-le Nous pouvons», dit-il, rĂ©pondre Ă  nos adversaires par ces paroles du livre des Nombres L'homme est vĂ©ridique 3». Il est Ă©galement Ă©crit de Job lui mĂȘme Un homme habitait la terre de Hus, son nom Ă©tait Job; simple, droit et sans pĂ©chĂ©, il servait Dieu et s'abstenait de toute chose mauvaise 4».Je m'Ă©tonne qu'irait osĂ© rapporter ces paroles Il s'abstenait de toute chose mauvaise». Par lĂ , certainement, il veut entendre le pĂ©chĂ©, bien qu'il ait dit plus haut que le pĂ©chĂ© est un acte et non point une chose 5. Qu'il n'oublie donc pas que, si le pĂ©chĂ© est un acte, on peut dire aussi qu'il est une chose. Or, s'abstenir de toute chose mauvaise, c'est assurĂ©ment s'abstenir du pĂ©chĂ©, et comme le pĂ©chĂ© est toujours en nous, s'abstenir du pĂ©chĂ©, c'est donc lui refuser tout consentement, ou du moins quand le pĂ©chĂ© nous presse, ne pas se laisser opprimer. Tel cet athlĂšte vigoureux qui ne petit empĂȘcher son adversaire de le saisir, mais qui, malgrĂ© ses Ă©treintes, lui fait sentir aussitĂŽt la supĂ©rioritĂ© 1. Jb 14,16-17 — 2. Ps 115,2 — 3. Nb 24 selon les Septante — 4. Jb 1,1 — 5. Chap. 2, ses forces. On a pu Ă©crire de tel homme qu'on ne l'accusait d'aucun crime, qu'on ne lui reprochait aucune faute; mais jamais on n'a dit d'un homme qu'il fut absolument sans pĂ©chĂ©; cette parole ne convient qu'au Fils de l'homme qui est en mĂȘme temps le Fils unique de Dieu. 30. Nous lisons Ă©galement», dit-il, et toujours dans livre de Job . Il a vu le prodige d'un homme vĂ©ridique. Au livre de la Sagesse Les hommes menteurs ne se souviendront pas d'elle, mais les hommes vĂ©ridiques ne la quitteront pas 1. Dans l'Apocalypse Le mensonge n'a pas Ă©tĂ© trouvĂ© sur leur bouche, ils sont sans souillure 2». A cela je rĂ©ponds en montrant que l'homme qui par lui-mĂȘme est menteur, peut devenir vĂ©ridique par la grĂące et par la vĂ©ritĂ© de Dieu. D'un cĂŽtĂ© il est dit Tout homme est menteur», et de l'autre nous lisons Ă  propos de la sagesse Que les hommes vĂ©ridiques ne la quitteront pas»; vĂ©ridiques dans et par la sagesse, ces mĂȘmes hommes par eux-mĂȘmes n'Ă©taient que des menteurs. L'ApĂŽtre ne dit-il pas Autrefois vous avez a Ă©tĂ© tĂ©nĂšbres, et maintenant vous ĂȘtes lumiĂšre dans le Seigneur 3?» A ce mot tĂ©nĂšbres», il n'ajoute pas dans le Seigneur»; mais il l'ajoute au mot lumiĂšre», parce que les hommes par eux-mĂȘmes ne pouvaient pas ĂȘtre lumiĂšre, et parce que celui qui se glorifie ne doit se glorifier que dans le Seigneur 4.Quant Ă  ceux dont il est Ă©crit dans l'Apocalypse Que le mensonge n'a pas Ă©tĂ© trouvĂ© sur leurs lĂšvres», il n'est pas dit qu'ils fussent sans pĂ©chĂ©, car autrement la vĂ©ritĂ© n'eĂ»t pas Ă©tĂ© en eux 5, et ils se seraient trompĂ©s eux-mĂȘmes; or, si la vĂ©ritĂ© n'eĂ»t pas Ă©tĂ© en eux, le mensonge aurait- Ă©tĂ© trouvĂ© sur leurs lĂšvres. D'un autre cĂŽtĂ©, si, par un sentiment de jalousie ou de haine, ils s'Ă©taient dits coupables de pĂ©chĂ©, quand ils Ă©taient,sans pĂ©chĂ©, t'eĂ»t Ă©tĂ© un mensonge de leur part, et ils ne mĂ©riteraient plus cette belle parole Le mensonge n'a pas Ă©tĂ© trouvĂ© sur leurs lĂšvres». Ils sont donc sans souillure, parce que Dieu leur a pardonnĂ© leurs pĂ©chĂ©s, comme ils avaient pardonnĂ© Ă  ceux qui les avaient offensĂ©s. Tel est le sens dans lequel on doit interprĂ©ter tous ces passages que notre 1. Si 15,8 — 2. Ap 14,5 — 3. Ep 5,8 — 4. 1Co 1,31 — 5. 1Jn 1,8auteur revendiquait en faveur de sa cause. Quant Ă  ces- paroles qu'on lui oppose Tout homme est menteur», notre adversaire ne les explique pas, et il ne saurait les expliquer sans renoncer Ă  l'erreur qui lui fait croire que l'homme, sans le secours de la grĂące de Dieu, peut ĂȘtre vĂ©ridique, par les seules forces de sa propre XIII. PERSONNE N'EST PARFAIT. 31. Une autre difficultĂ© se prĂ©sentait Ă  notre auteur; il passe Ă  cĂŽtĂ© sans la rĂ©soudre, ou plutĂŽt il l'augmente encore et la rend plus difficile en rappelant ce passage qui lui est opposĂ© Il n'est personne qui fasse le bien, il n'en est pas un seul 1». AprĂšs avoir citĂ© ce passage, il en oppose d'autres pour prouver qu'il est des hommes qui font le bien. Il le prouve, en effet, mais autre chose est de ne pas faire le bien, autre chose de ne pas ĂȘtre sans pĂ©chĂ©, quoiqu'on fasse peut-ĂȘtre beaucoup de bien. Il suit de lĂ  que les tĂ©moignages citĂ©s par notre auteur ne contredisent nullement ce principe par nous si sou. vent Ă©noncĂ© Sur cette terre il n'est aucun homme sans pĂ©chĂ©. Maintenant c'est Ă  lui de nous dire dans quel sens on peut entendre ces paroles Il n'est personne qui fasse le bien, il n'est pas un seul homme». Il ajoute Le saint roi David s'Ă©crie EspĂ©rez dans le Seigneur et faites le bien 2». C'est lĂ  un prĂ©cepte et non point un fait; or, ce prĂ©cepte Ă©tait dĂ©laissĂ© par ceux dont il est dit . Il n'est personne qui fasse le bien, il n'est pas un seul homme». Il rapporte Ă©galement ces paroles de Tobie Gardez-vous de craindre, ĂŽ mon fils; nous menons une vie pauvre, mais nous possĂ©derons de grands biens si nous craignons Dieu, si nous nous Ă©loignons de tout pĂ©chĂ©, et si nous faisons le bien 3». Il n'est pas douteux, en effet, que l'homme jouira de tous les biens, lorsqu'il sera exempt de tout pĂ©chĂ©. Quand aux maux, il n'en connaĂźtra plus aucun et n'aura plus besoin de dire DĂ©livrez-nous du mal 4».En attendant cet heureux moment, celui qui travaille pieusement Ă  sa perfection commence par s'Ă©loigner du pĂ©chĂ©, et il s'en Ă©loigne d'autant plus qu'il se rapproche 1. Ps 13,1-3 — 2. Ps 36,3 — 3. Tb 4,23 — 4. Mt 6,13235davantage de la plĂ©nitude de la justice et de la perfection. Quant Ă  la concupiscence, si bien appelĂ©e le pĂ©chĂ© qui habite dans notre chair, sans doute elle demeure toujours dans nos membres mortels, et toutefois elle ne cesse pas de s'affaiblir dans ceux qui travaillent Ă  leur perfection. Autre chose est donc de s'Ă©loigner de tout pĂ©chĂ©, ce qui est notre grande prĂ©occupation ici-bas, autre chose est de s'ĂȘtre rĂ©ellement dĂ©pouillĂ© de tout pĂ©chĂ©, ce qui n'aura lieu parfaitement que dans le sĂ©jour mĂȘme de la s'il s'agit de celui qui s'est Ă©loignĂ© de tout pĂ©chĂ© et de celui qui s'en Ă©loigne, n'est-il pas certain que tous deux sont dans la voie du bien? Comment donc le ProphĂšte a-t-il pu dire Il n'est personne qui fasse le bien, il n'en est pas un seul?» Notre auteur a posĂ© la question, mais il ne l'a pas rĂ©solue; peut-ĂȘtre aurait-on le droit de dire que ce psaume incrimine un certain peuple dans les rangs duquel ne se trouvait aucun homme pour faire le bien, tandis que tous voulaient rester enfants des hommes sans ĂȘtre enfants de Dieu, dont la grĂące est absolument nĂ©cessaire Ă  l'homme pour ĂȘtre bon et pour faire le bien. C'est de l'homme de bien que nous devons entendre ces paroles Le Seigneur a regardĂ© du haut du ciel sur les enfants des hommes pour voir s'il en est quelqu'un qui comprenne et qui cherche Dieu 1». Le bien vĂ©ritable consiste donc Ă  chercher Dieu; or personne ne faisait ce bien, absolument personne parmi toute cette race d'hommes prĂ©destinĂ©s Ă  la mort Ă©ternelle. Car Dieu, dans sa prescience infinie, a vu tous ces pĂ©cheurs, et il a portĂ© coutre eux sa redoutable XIV. PERSONNE N'EST BON, SI CE N'EST DIEU. 32. Nos adversaires», dit encore notre auteur, nous objectent ces autres paroles du Sauveur pourquoi m'appelez-vous bon? personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul s». Au lieu de chercher Ă  concilier ce passage avec sa doctrine, il se contente de citer d'autres textes, pour prouver que l'homme est bon. Voici comme il s'exprime Nous devons rĂ©pondre par ces autres paroles du mĂȘme Sauveur L'homme bon tire le bien du bon trĂ©sor de son coeur s; et encore Dieu a fait lever son soleil sur les bons et sur les 1. Ps 13,1-3 —2. Lc 18,19 Mc 10,18 — 3. Mt 12,35mĂ©chants 1; ailleurs Les biens ont Ă©tĂ© créés pour les bons dĂšs le commencement 2, enfin . Ceux qui sont bons seront des habitants de la terre 3».Pour lui rĂ©pondre, il me suffit d'exposer le sens de ces paroles Personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul». D'abord ces paroles peuvent signifier que les crĂ©atures, quoique créées bonnes par Dieu, cessent rĂ©ellement d'ĂȘtre bonnes dĂšs que l'on compare leur bontĂ© Ă  celle de Dieu; comme elles cessent d'avoir l'ĂȘtre dĂšs qu'on les compare Ă  l'ĂȘtre de Dieu, qui s'est dĂ©fini lui-mĂȘme Je suis celui qui suis 4». Il a Ă©tĂ© dit des hommes Aucun n'est bon, si ce n'est Dieu seul», comme il a Ă©tĂ© dit du PrĂ©curseur Il n'Ă©tait pas la lumiĂšre 5». Et cependant le Seigneur dit de ce mĂȘme saint Jean qu'il Ă©tait un flambeau, comme il a dit Ă  ses disciples Vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde, personne n'allume le flambeau pour le placer sous le boisseau 6». Toutefois le PrĂ©curseur cesse d'ĂȘtre la lumiĂšre, si on le compare Ă  cette lumiĂšre qui est la vraie lumiĂšre et qui Ă©claire tout homme venant en ce monde 7.Personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul». Ces paroles peuvent signifier Ă©galement que les enfants de Dieu, quelle que soit leur vertu sur la terre, cessent d'ĂȘtre bons, si l'on compare leur Ă©tat prĂ©sent Ă  celui qui les attend dans la perfection Ă©ternelle. Dire des hommes dont Dieu est le pĂšre, qu'ils sont mauvais, personne ne l'oserait, si le Seigneur lui-mĂȘme n'avait dit Vous qui ĂȘtes mauvais, vous savez faire du bien Ă  vos enfants; combien plus votre PĂšre qui est au ciel ne fera-t-il pas du bien Ă  ceux qui l'invoquent 8?» Ces mots Votre PĂšre» prouvent que les hommes sont les enfants de Dieu, et cependant il ne laisse pas de dire d'eux qu'ils sont mauvais. Quant Ă  notre auteur, il ne nous explique pas comment les hommes sont bons, quoique personne ne a soit bon, si ce n'est Dieu seul». A celui qui demandait ce qu'il levait faire de bien pour aller au ciel, le Sauveur, pour toute rĂ©ponse, lui avait dit de chercher Celui qui a pour essence la bontĂ© mĂȘme, et dont lĂ  grĂące peut seule nous rendre bons; car Dieu est le bien immuable, et il ne saurait ĂȘtre mauvais. 1. Mt 5,45 — 2. Si 39,30 — 3. Pr 2,21 — 4. Ex 3,14 — 5. Jn 1,8 — 6. Mt 5,14-15 — 7. Jn 1,9 — 8. Mt 7,11236CHAPITRE XV. QUI SE GLORIFIERA D'AVOIR LE COEUR CHASTE? 33. On nous oppose», dit l'auteur, ces autres paroles Qui se glorifiera d'avoir le cƓur chaste?» Et Ă  ce texte il en oppose beaucoup d'autres pour prouver que le coeur de l'homme peut ĂȘtre chaste; toutefois, il ne nous dit pas comment on doit interprĂ©ter ces paroles Qui se glorifiera d'avoir le cƓur chaste?» pour Ă©viter de mettre la sainte Ecriture en contradiction avec elle-mĂȘme dans ce passage et dans ceux qu'il y oppose. Pour moi, je lui rĂ©ponds- que cette conclusion Qui donc se glorifiera d'avoir le cƓur chaste?» dĂ©coule naturellement de ce qui prĂ©cĂšde Lorsque le roide justice siĂ©gera sur son trĂŽne». En effet; de quelque justice que l'homme soit douĂ©, il doit se demander s'il n'a- pas en lui quelque chose qu'il ne voit pas, et qui lui sera reprochĂ© par le Ronde justice, siĂ©geant sur son trĂŽne; car il connaĂźt les pĂ©chĂ©s les plus secrets, et ce n'est pas Ă  lui que peut s'adresser cette question Qui connaĂźt les pĂ©chĂ©s ?» Ainsi donc, lorsque le roi de justice siĂ©gera sur son trĂŽne, qui se gloria fiera d'avoir le coeur chaste? ou qui se glorifiera d'ĂȘtre pur de tout pĂ©chĂ© 2?» Il n'y aura que ceux qui veulent se glorifier dans leur propre justice et non pas dans la misĂ©ricorde du souverain Juge. 34. Toutefois je reconnais l'exactitude des citations que l'auteur nous oppose. Les voici le Sauveur dit dans l'Evangile Bienheureux ceux qui ont le coeur pur, parce qu'ils verront Dieu 3». David s'Ă©crie Qui gravira la montagne du Seigneur? ou qui se tiendra; debout sur son lieu saint? Celui qui a les mains innocentes et le coeur pur 4». Et encore BĂ©nissez, Seigneur, ceux qui sont bons et qui ont le coeur droit 5». Salomon dit Ă©galement Les richesses sont bonnes Ă  celui qui n'a pas de pĂ©chĂ© dans la conscience 6». Et encore DĂ©tournez-vous du mal, dirigez vos mains et purifiez votre cƓur de tout pĂ©chĂ© 7». Saint Jean Ă©crivait Si notre cƓur ne nous accuse pas, mettons notre confiance en Dieu, et nous obtiendrons 1. Ps 18,13 — 2. Pr 20,8 — 3. Mt 5,8 — 4. Ps 23,3-4 — 5. Ps 124,4 — 6. Si 13,30 — 7. Si 38,10de lui tout ce que nous lui demanderons 1». Tous ces passages supposent clairement le concours de la volontĂ© pour croire, pour espĂ©rer, pour aimer, pour chĂątier son corps, pour faire des aumĂŽnes, pour pardonner les injures, pour prier avec instance, pour demander le progrĂšs dans la perfection, et enfin pour dire dans toute la sincĂ©ritĂ© de son Ăąme Pardonnez-nous comme nous pardonnons; ne nous laissez pas succomber Ă  la tentation, mais dĂ©livrez-nous du mal 2». Le but Ă  atteindre, c'est de purifier son coeur, de chasser tout pĂ©chĂ© et d'obtenir la rĂ©mission de toutes ces souillures secrĂštes que le Roi de justice pourra trouver en nous lorsqu'il siĂ©gera sur son trĂŽne; alors seulement Dieu nous verra parfaitement guĂ©ris et purifiĂ©s; car un jugement saris misĂ©ricorde attend celui qui n'a pas fait misĂ©ricorde. Or la misĂ©ricorde l'emporte sur le jugement 3». S'il n'en Ă©tait pas ainsi, quelle espĂ©rance nous resterait-il? Car lorsque le roi de justice siĂ©gera sur son trĂŽne, qui se glorifiera d'avoir le cƓur chaste? ou qui se glorifiera d'ĂȘtre pur de tout pĂ©chĂ©?» Tous ceux alors qui par la misĂ©ricorde de Dieu auront Ă©tĂ© pleinement purifiĂ©s et justifiĂ©s brilleront comme le soleil dans le royaume du PĂšre cĂ©leste 4. 35. Alors aussi l'Eglise sera pleinement et parfaitement sans tache, sans ride et sans souillure, parce qu'elle sera vĂ©ritablement glorieuse. L'ApĂŽtre, en parlant de l'Eglise, ne se contente pas de dire que Dieu la fera paraĂźtre sans tache, sans ride ni autre chose semblable, il ajoute qu'elle sera glorieuse 5», nous indiquant ainsi que le moment de la gloire, pour l'Eglise, sera aussi celui oĂč elle sera sans tache et sans souillure. Dans l'Ă©tat prĂ©sent, au milieu de tant de maux et de tant de scandales, formĂ©e du mĂ©lange de tant d'hommes mĂ©chants, et abreuvĂ©e de tant d'opprobres de la part des impies, on ne saurait dire de l'Eglise qu'elle est glorieuse, quoique des rois eux-mĂȘmes s'enrĂŽlent sous sa banniĂšre, ce qui peut-ĂȘtre constitue encore pour elle un pĂ©ril plus grand et une tentation plus sĂ©duisante; elle sera glorieuse quand se rĂ©alisera cette parole de l'ApĂŽtre Lorsque le Christ, notre vie, apparaĂźtra, vous apparaĂźtrez avec lui dans la gloire 6». 1. 1Jn 2,22-23 — 2. Mt 6,12-13 — 3. Jc 2,13 — 4. Mt 13,43 — 5. Ep 5,27 — 6 Col 3,4237Le Sauveur dans sa nature humaine par laquelle il s'est constituĂ© le mĂ©diateur de l'Eglise, n'a Ă©tĂ© glorifiĂ© que par la gloire de la rĂ©surrection; de lĂ  cette parole L'esprit a n'avait pas Ă©tĂ© donnĂ©, parce que JĂ©sus n'Ă©tait pas encore glorifiĂ© 1»; comment donc oserait-on affirmer que l'Eglise peut ĂȘtre glorieuse avant sa propre rĂ©surrection? Sur cette terre, Dieu la purifie dans le bain de l'eau par la parole 2, effaçant ses pĂ©chĂ©s passĂ©s, et la dĂ©livrant de ta domination des mauvais anges; il la guĂ©rit ensuite de toutes ses maladies, et la fait parvenir enfin Ă  cet heureux Ă©tat oĂč elle sera glorieuse, sans tache et sans souillure. En effet, ceux qu'il a prĂ©destinĂ©s, il les a appelĂ©s, et ceux qu'il a appelĂ©s, il les a justifiĂ©s, et ceux qu'il a justifiĂ©s, il les a glorifiĂ©s 3». Je crois que c'est Ă  ce mystĂšre que s'appliquent ces paroles Voici que je chasse les dĂ©mons et j'accomplis la guĂ©rison aujourd'hui et demain, et le troisiĂšme jour je serai consommĂ© 4», c'est-Ă -dire arrivĂ© Ă  la perfection. Le Sauveur parlait Ă©videmment de son corps mystique, qui est l'Église; ces jours qu'il rappelle ne sont que les diffĂ©rents degrĂ©s de la justification dont il emprunte le symbole aux trois jours qui prĂ©cĂ©dĂšrent son triomphe. 36. Je crois qu'il existe une diffĂ©rence entre le cƓur droit et le cƓur pur. Le coeur droit s'Ă©lance vers ce qui est en avant, et oublie ce qui est en arriĂšre, de telle sorte que sans se dĂ©tourner de sa voie, et sans se dĂ©sister de sa premiĂšre intention, il parvient lĂ  oĂč habite Celui qui a le coeur pur 5. Chacun de ces caractĂšres se trouve formulĂ© dans les paroles suivantes Qui montera sur la montagne du Seigneur, ou qui se tiendra debout dans son lieu saint? Celui qui a les mains innocentes et le cƓur pur». Celui qui a les mains innocentes montera, et celui qui a le coeur pur se tiendra debout; le premier aspire au but et le second y est parvenu. C'est lĂ  ce qui nous fait mieux comprendre cette autre parole Les richesses sont bonnes pour celui qui n'a point de pĂ©chĂ© dans sa conscience». Ce sera le moment des vraies richesses, lorsque toute la pauvretĂ© aura disparu, c'est-Ă -dire lorsque toute infirmitĂ© aura Ă©tĂ© la terre l'homme se dĂ©tourne du pĂ©ché» lorsqu'il marche dans le chemin du 1 Jn 7,39 — 2. Ep 5,26 — 3. Rm 8,30 — 4. Lc 13,32 — 5. Ph 3,13-14bien, et se renouvelle de jour en jour, lorsqu'il dirige ses mains» pour accomplir les oeuvres de misĂ©ricorde et qu'il purifie son cƓur de tout pĂ©chĂ©; enfin, lorsqu'il pardonne lui-mĂȘme afin qu'il obtienne le pardon de ses propres fautes n. Dans ce sens, il n'y a plus ni orgueil ni jactance Ă  dire avec saint Jean Si notre cƓur ne nous reproche rien, nous avons confiance en Dieu, qui nous accordera tout ce que nous lui demanderons». L'ApĂŽtre nous invite Ă  agir de telle sorte que notre cƓur ne trouve rien Ă  nous reprocher dans la priĂšre; c'est-Ă -dire, qu'aprĂšs avoir formulĂ© cette demande Pardonnez-nous comme nous pardonnons», nous n'ayons pas la honte de ne pas faire ce que nous disons, ou que, n'osant pas dire ce que nous ne faisons pas, nous ne perdions toute confiance dans nos priĂšres. Augustin, de la perfection de la justice de l'homme. - CHAPITRE X. FACILITÉ D'ACCOMPLIR LES PRÉCEPTES. Notesde lecture ; Dossiers ; Rechercher un livre, un film, un auteur, un rĂ©alisateur, un Ă©diteur Recherche avancĂ©e. Recherche par mots clĂ©s. Titre. Auteur / RĂ©alisateur. Editeur. Collection . Recherche dans. Tous Indisponibles ou Ă©puisĂ©s Disponibles A paraĂźtre Recherche par EAN. EAN. 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RĂ©sumĂ© du livre La maĂźtrise de la persuasion » de Napoleon Hill AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© le parcours des plus grands leaders du monde, Napoleon Hill nous dĂ©voile tout ce qu’il faut savoir sur l’art de vendre et de se vendre ; il nous dĂ©voile les meilleures stratĂ©gies de rĂ©ussite en matiĂšre de persuasion, promotion, nĂ©gociation, influence et nous dĂ©taille les qualitĂ©s personnelles, relationnelles, entrepreneuriales et de leadership incontournables pour rĂ©ussir Ă  convaincre, vendre ou encore obtenir un emploi. Par Napoleon Hill, publiĂ© en 2014, 400 pages Titre original “How to sell your way through life” Chronique et rĂ©sumĂ© de La maĂźtrise de la persuasion » de Napoleon Hill Introduction Dans la prĂ©face de La maĂźtrise de la persuasion », Napoleon Hill revient sur ce que signifie le fait de vendre », terme qui suscite, bien souvent, une certaine mĂ©fiance. Il nous dit Vendre, c’est avant tout communiquer, aider, persuader, rendre service Ă  l’autre et le respecter. » Par ailleurs, Napoleon Hill souligne qu’on parle souvent des techniques de vente, mais beaucoup moins de l’état d’esprit du vendeur, pourtant essentiel. Et c’est ce qu’il veut nous apprendre Ă  travers La maĂźtrise de la persuasion . Il souhaite, en effet, nous rĂ©vĂ©ler quelles sont les clĂ©s de l’attitude d’un vendeur d’exception » qui lui permettront de prendre plaisir Ă  vendre tout en restant alignĂ© avec ses valeurs. Aujourd’hui la performance ne suffit plus, il vous faut rechercher l’excellence, autant dans la maniĂšre de pratiquer son art que dans celle de le vendre. » La maĂźtrise de la persuasion » propose des stratĂ©gies pour exceller dans tous les domaines relatifs Ă  la persuasion, au management, au leadership, Ă  l’entrepreneuriat ou pour gravir les Ă©chelons de son entreprise. Le livre se dĂ©coupe en quatre parties La maĂźtrise de la persuasion, les mĂ©thodes psychologiques et stratĂ©gies de nĂ©gociation dans le domaine spĂ©cifique de la vente. L’art de se vendre soi-mĂȘme dans le domaine des services et de l’emploi. L’analyse de la rĂ©ussite de Henry Ford et les principes de succĂšs qui s’en dĂ©gagent. Une conclusion qui invite Ă  appliquer la fameuse RĂšgle d’or de Napoleon Hill. PremiĂšre partie – Les principes de psychologie utilisĂ©s dans la nĂ©gociation et la vente La premiĂšre partie de La maĂźtrise de la persuasion » est consacrĂ©e Ă  une analyse des principes de psychologie qui permettent de nĂ©gocier sans friction avec les autres. Ces principes Vont nous permettre de nous faire des amis et d’influencer les autres, sans forcĂ©ment les flatter. Ont Ă©tĂ© Ă©tablis par l’auteur Ă  partir de l’expĂ©rience des leaders qu’il a Ă©tudiĂ©s pendant de nombreuses annĂ©es et qui font partie des plus grandes rĂ©ussites dans les affaires, l’industrie, la finance et l’éducation. DĂ©finition de l’art de la vente, selon La maĂźtrise de la persuasion » Qu’est-ce qu’un vendeur d’exception ? Un vendeur d’exception est Un artiste qui est Ă  mĂȘme de dĂ©peindre, dans le cƓur des hommes, des images avec des mots » et de jouer avec les Ă©motions humaines. Un stratĂšge dans l’art de modeler les esprits, d’orienter les pensĂ©es des individus avec habiletĂ©. Un philosophe en mesure d’interprĂ©ter les causes Ă  partir de leurs effets et les effets Ă  partir des causes. Un fin analyste des caractĂšres capable de deviner les pensĂ©es des gens grĂące Ă  l’expression de leur visage, aux mots qu’ils prononcent, Ă  leurs silences et grĂące aux ressentis intĂ©rieurs qu’il Ă©prouve en leur prĂ©sence. Un diseur de bonne aventure pouvant prĂ©dire l’avenir Ă  partir de l’observation du passĂ©. Quatre autres traits majeurs ressortent de la description que nous fait Napoleon Hill du vendeur d’exception dans ce premier chapitre de La maĂźtrise de la persuasion ». Celui-ci Est capable de persuader, non seulement une seule personne, mais aussi un groupe entier d’individus. PossĂšde la facultĂ© d’influencer les gens par l’écrit aussi bien que par la parole. Fonde son succĂšs sur de saines motivations pour le rendre durable. Enfin et surtout Un vendeur d’exception est capable de maĂźtriser les autres parce qu’il est devenu maĂźtre de lui-mĂȘme ! » Nous sommes tous des vendeurs, quelle que soit notre profession ! Pour Napoleon Hill, qui que l’on soi et quel que soit notre niveau de connaissance, on ne peut rĂ©ussir, dans la vie, que si on est un bon vendeur. Par exemple L’homme politique doit se faire Ă©lire par le peuple ; Le salariĂ© doit se faire recruter Ă  son poste de travail puis doit conserver sa position ; Un homme qui recherche un prĂȘt Ă  la banque doit persuader le banquier de le lui accorder ; Le prĂȘtre doit vendre ses sermons, ainsi que lui-mĂȘme auprĂšs de ses paroissiens ; L’avocat doit vendre au juge et au jury les mĂ©rites de son client ; Quand un homme choisit de se marier, il doit se vendre Ă  la femme de son choix ; La scolaritĂ©, les diplĂŽmes, l’intellect, l’aisance ne sont d’aucune utilitĂ© sans la capacitĂ© de susciter la coopĂ©ration des autres pour se crĂ©er des opportunitĂ©s. Bref, toute dĂ©marche qui nous amĂšne Ă  persuader quelqu’un Ă  coopĂ©rer est un acte de vente. L’art de la vente ne s’applique pas seulement Ă  la vente de marchandises ou de services
 Partant du principe de ce qu’on Ă©noncĂ© prĂ©cĂ©demment, on comprend alors que, dans la vie, nous devons tous vendre rĂ©guliĂšrement notre personnalitĂ©, notre savoir, nous vendre en d’autres termes ! DĂšs lors, les stratĂ©gies de vente et la psychologie Ă©noncĂ©es dans ce livre ne servent pas uniquement Ă  vendre des biens ou des services. Elles permettent plutĂŽt d’ĂȘtre persuasifs d’une maniĂšre globale, de dĂ©velopper notre habiletĂ© Ă  inciter les autres Ă  agir sans rĂ©sistance et sans friction. Napoleon Hill dit que Vendre est l’art d’implanter dans l’esprit d’autrui une motivation propre Ă  l’inciter Ă  une action favorable. » Les quatre principes Ă  suivre pour rĂ©ussir sa promotion Personne ne se ruera vers votre Ă©tablissement avant que vous n’en ayez donnĂ© l’adresse et fait une bonne promotion. » Principe n°1 s’entourer d’experts en promotion Si nous voulons aller de l’avant dans ce monde, nous devons trouver des voies et des moyens pour attirer sur nous l’attention des gens qui ont besoin de ce que nous avons Ă  offrir. » La promotion sert Ă  maintenir un individu dans les faveurs du public de maniĂšre continuelle. Pour y parvenir, Napoleon Hill suggĂšre de s’entourer d’experts en promotion expĂ©rimentĂ©s et non pas publicitaires », qui ont une fonction bien diffĂ©rente. En effet, ces experts savent parfaitement ce qu’il faut faire pour faire avancer les intĂ©rĂȘts de leurs clients et les garder constamment et favorablement en vue du public. Selon Napoleon Hill, il ne faut surtout pas attendre d’ĂȘtre dĂ©couvert ». Nous avons, au contraire, le devoir et la responsabilitĂ© de faire appel Ă  toutes les formes de promotion nĂ©cessaires » pour nous aider Ă  atteindre le succĂšs dans notre mĂ©tier. Principe n°2 oublier la flatterie La flatterie, c’est [
] un truc psychologique bon marchĂ© dont se servent quelquefois les charlatans et les malhonnĂȘtes pour amadouer les autres. [C’est] l’outil principal de tous les hommes qui profitent de la confiance d’autrui. » De mĂȘme, demander conseil Ă  nos amis n’est absolument pas conseillĂ©, car la plupart de ces soi-disant amis sont plus flatteurs que francs. Comme ils ne veulent pas nous offenser, leurs opinions n’a pas beaucoup de valeur. Principe n°3 rendre des services utiles Napoleon Hill explique que lorsqu’on rend un service plus important et de meilleure qualitĂ© que celui pour lequel on est payĂ©, on obtient de bien meilleurs rĂ©sultats et bien plus durables, qu’en flattant les gens. Principe n°4 se faire des amis Ce n’est pas en flattant les gens qu’on se fait apprĂ©cier. Pour Napoleon Hill, pour se faire des amis et les conserver, et pour devenir un excellent vendeur, il est indispensable de MaĂźtriser et dĂ©velopper ce que l’auteur appelle les 21 caractĂ©ristiques d’une personnalitĂ© plaisante » Cette liste de caractĂ©ristiques dĂ©crites plus loin dans le livre, a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© par l’auteur en observant les leaders les plus remarquables du monde du commerce et de l’industrie et ceux qui ont mis en place les fondations des États-Unis. Apprendre Ă  attirer et influencer authentiquement les autres en combinant les 9 motivations fondamentales » Quel que soit le domaine professionnel, le succĂšs dĂ©pend largement de notre capacitĂ© Ă  poursuivre notre chemin avec le moins de friction possible dans nos relations avec les autres. Si l’on maĂźtrise les neuf motivations fondamentales dĂ©crites par l’auteur plus loin dans ce livre, nous pouvons rĂ©duire les incomprĂ©hensions et l’opposition de la part des autres. Trois clĂ©s stratĂ©giques pour rĂ©ussir une vente ClĂ© n°1 commencer et finir avec une bonne motivation d’achat ! La motivation est la semence Ă  partir de laquelle une vente peut germer. » Une bonne motivation est la clĂ© de la vente ! Napoleon Hill illustre cette idĂ©e par un exemple rĂ©el celle du prĂ©sident de l’universitĂ© de Chicago, le docteur Harper qui dĂ©sirait construire, sur son campus, un nouveau bĂątiment d’un million de dollars et qui a facilement rĂ©ussi Ă  trouver le financement nĂ©cessaire. En analysant cet exemple, Napoleon Hill nous fait remarquer qu’aucune mĂ©thode de pression n’a Ă©tĂ© utilisĂ©e par le docteur Harper. Il s’est fiĂ© entiĂšrement Ă  la stratĂ©gie de la motivation pour faire basculer les choses en sa faveur. DĂšs lors, pour Napoleon Hill, il est primordial de construire sa prĂ©sentation de vente sur une bonne motivation. On prendra soin d’injecter cette motivation dĂšs le dĂ©but de la vente puis dans sa conclusion. Entre les deux, cela ne produit que peu de diffĂ©rence. ClĂ© n°2 crĂ©er des images dans l’esprit des acheteurs Un excellent vendeur saura dĂ©peindre habilement des images dans l’esprit de l’acheteur et activer plusieurs de ses cinq sens. Pour conduire Ă  l’achat, ces reprĂ©sentations visuelles doivent ĂȘtre claires, distinctes et joliment harmonisĂ©es. On doit aussi y associer plusieurs suggestions de motivation d’achat. Pour cela, le vendeur peut, par exemple, complĂ©ter ses descriptions verbales par des Ă©chantillons ou des photos de ses produits. ClĂ© n° 3 activer les sens de l’acheteur avec une bonne mise en scĂšne Les gens se laissent sĂ©duire par les personnalitĂ©s et les idĂ©es beaucoup plus vite que par les marchandises. C’est pour cette raison que le vendeur qui est un bon metteur en scĂšne rĂ©alise des ventes lĂ  oĂč d’autres vendeurs en sont incapables. » Le vendeur qui a suffisamment d’imagination pour mettre en scĂšne les choses, les personnes et les circonstances est en mesure de crĂ©er des images sĂ©duisantes, des illustrations, des graphiques qui intĂ©ressent et plaisent Ă  ses acheteurs potentiels. La plupart des gens ne sont pas influencĂ©s principalement par la raison ; ils sont mus d’abord par l’émotion ou le sentiment. L’homme qui n’est pas capable de stimuler fortement ses propres Ă©motions ne peut pas attirer les autres en agissant sur leur nature Ă©motive. » Comment ĂȘtre un bon vendeur, selon La maĂźtrise de la persuasion » Les facteurs de rĂ©ussite d’un vendeur et les trois Ă©tapes Ă  suivre De nombreux facteurs entrent en jeu dans la rĂ©ussite d’un vendeur. La plupart de ces facteurs sont de nature personnelle elles sont plus relatives au vendeur lui-mĂȘme qu’aux biens ou services qu’il vend, qu’à l’institution ou organisation qu’il reprĂ©sente. Napoleon Hill nous invite Ă  cultiver ou dĂ©velopper les principes prĂ©sentĂ©s dans ce chapitre de La maĂźtrise de la persuasion ». Pour cela, nous devons suivre trois Ă©tapes dans l’ordre suivant S’analyser personnellement afin de dĂ©terminer si l’on a ou pas les qualitĂ©s indispensables au vendeur dĂ©crites ci-dessous. S’efforcer de les obtenir, notamment en s’engageant envers soi-mĂȘme Ă  les dĂ©velopper dans notre esprit et notre caractĂšre. Faire ce que nous aimons faire on apprendra par l’expĂ©rience. Les 28 qualitĂ©s indispensables au vendeur Les qualitĂ©s pour ĂȘtre un bon vendeur, telles que dĂ©crites dans La maĂźtrise de la persuasion , sont des qualitĂ©s que tout le monde peut acquĂ©rir et exercer. Un vendeur devra possĂ©der des qualitĂ©s professionnelles, relationnelles et personnelles. Sur le plan professionnel, un bon vendeur devra Faire preuve d’un travail acharnĂ© et intelligent son niveau de rĂ©munĂ©ration en sera habituellement proportionnel. ConnaĂźtre ses marchandises aucun vendeur ne peut rĂ©ussir Ă  vendre quelque chose qu’il ne comprend pas lui-mĂȘme. Être convaincu par le produit ou le service qu’il vend s’il ne croit pas en ce qu’il vend, il transmettra son manque de confiance Ă  son acheteur potentiel. Savoir mettre en adĂ©quation la marchandise avec les besoins de son client il sait qu’une mauvaise affaire pour l’acheteur en est une encore plus mauvaise pour le vendeur ! Ne pas essayer d’obtenir plus d’argent de son produit que ce qu’il vaut vraiment il sait que construire une relation de confiance avec son acheteur potentiel vaut bien plus qu’un gros gain sur une seule vente. ConnaĂźtre l’acheteur potentiel il est capable d’identifier les motivations de son acheteur potentiel ou d’en crĂ©er une pour lui et de construire sa prĂ©sentation de vente autour d’elles. Savoir qualifier son acheteur potentiel en s’informant sur Sa capacitĂ© financiĂšre, Son besoin, Sa motivation potentielle pour la rĂ©alisation de cet achat. Être capable de neutraliser l’esprit de l’acheteur, c’est-Ă -dire de rendre le client rĂ©ceptif. Être apte Ă  conclure une vente avec les capacitĂ©s suivantes Se conduire, dans la conversation et dans son attitude gĂ©nĂ©rale, comme si la vente allait se faire. Sentir le moment psychologique oĂč la conclusion est proche. Ne pas terminer une vente tant qu’il n’est pas certain de son succĂšs. Sur le plan relationnel, un bon vendeur devra PossĂ©der une personnalitĂ© plaisante l’acheteur potentiel doit ĂȘtre sĂ©duit par le vendeur autant que par ses marchandises. Appliquer ce que l’auteur appelle la RĂšgle d’or comme fondement de toutes ses transactions commerciales, c’est-Ă -dire qu’il se mettra Ă  la place de son interlocuteur pour voir la situation de son point de vue. Avoir la foi, soit une forme de confiance en soi inĂ©branlable en ce qui concerne Le produit qu’il vend, Lui-mĂȘme, Son acheteur potentiel, Le fait de conclure la vente. Observer il est attentif aux petits dĂ©tails et analyse minutieusement tout ce que l’acheteur potentiel fait ou dit, ou ce qu’il ne fait pas ou ne dit pas. Être tolĂ©rant. Sur le plan personnel, un bon vendeur devra Rendre plus de services que ce qu’on attend de lui en quantitĂ© et qualitĂ© tirant par-lĂ  profit de ce que l’auteur nomme la loi d’amplification des retours » ainsi que de la loi du contraste ». Ne pas avoir d’opinions prĂ©conçues ou dĂ©finitives. PersĂ©vĂ©rer pour le bon vendeur, rien n’est impossible ; il sait que tous les acheteurs font preuve de rĂ©sistance en disant non » de prime abord. Tirer enseignement des Ă©checs et des erreurs il sait que, dans chaque Ă©chec ou erreur, on peut trouver si on l’analyse le germe d’un bĂ©nĂ©fice Ă©quivalent. Appliquer le principe du master mind pour multiplier sa puissance d’accomplissement. DĂ©terminer un but majeur prĂ©cis » et toujours travailler avec ce but prĂ©cis ou quota de vente Ă  l’esprit. Cultiver une bonne condition physique avec de saines habitudes de vie, une alimentation correcte, de l’exercice physique rĂ©gulier et de l’air frais. Faire preuve de courage. DĂ©velopper son imagination pour parvenir Ă  se mettre Ă  la place de l’autre, Ă  comprendre la dĂ©marche, la situation, les besoins et les objectifs de son client. S’exprimer de maniĂšre assurĂ©e une voix ferme, nette, claire, colorĂ©e dĂ©note une personne combative qui a de l’enthousiasme et de l’énergie. Avoir le sens du spectacle théùtraliser sa prĂ©sentation et faire appel Ă  l’imagination du client pour susciter, chez ce dernier, un vif intĂ©rĂȘt. Se contrĂŽler. Avoir l’esprit d’initiative. Faire preuve d’enthousiasme les vibrations de la pensĂ©e qu’il Ă©met par son enthousiasme seront captĂ©es par son acheteur potentiel. L’enthousiasme naĂźt sans doute d’une foi profonde en soi-mĂȘme, d’une mission que l’on mĂšne correctement et du bien que l’on fait dans son travail, plus que d’autre chose. » Les neuf motivations fondamentales Ă  connaĂźtre pour influencer les gens et rĂ©ussir ses ventes PrĂ©cĂ©demment, Napoleon Hill a soulignĂ© l’importance d’une stratĂ©gie de vente autour d’une motivation d’achat adaptĂ©e. Ici, il dĂ©veloppe ce que sont, selon lui, les neuf motivations fondamentales Ă  utiliser comme base de son plan de vente. Les trois catĂ©gories de motivations fondamentales En dehors de celles purement physiques, les motivations se classent, selon La maĂźtrise de la persuasion , en trois catĂ©gories. Il s’agit des appels Ă  L’instinct la nourriture, les vĂȘtements ou un logement. L’émotion les choses dĂ©sirables en raison de leur beautĂ©, l’amour, le mariage, la religion. La raison l’éducation, les biens et services, l’art livres, théùtre, musique, les assurances-vie, la publicitĂ©, les cosmĂ©tiques, les produits de luxe, les jouets, les investissements, l’épargne, les appareils mĂ©caniques, les machines de bureau, les travaux scientifiques
 Les neuf motivations qui influencent les gens dans leurs pensĂ©es et actions Il existe, selon Napoleon Hill, neuf motivations fondamentales auxquelles les gens rĂ©pondent et par lesquelles ils sont influencĂ©s dans quasiment chacune de leurs pensĂ©es et actions. Il s’agit, dans un ordre approximatif d’importance et d’utilitĂ©, de La conservation, Le gain financier, L’amour, Le besoin sexuel, Le dĂ©sir de puissance et de renommĂ©e, La peur, La revanche, La libertĂ© du corps et de l’esprit, Le dĂ©sir de construire et de crĂ©er, en pensĂ©e et matĂ©riellement. Un bon vendeur n’a jamais recours Ă  des mĂ©thodes de pression pour vendre. Il va plutĂŽt chercher Ă  rendre un service utile Ă  l’acheteur. Pour cela, il va RepĂ©rer chez son prospect sa motivation la plus logique parmi ces neuf motivations. S’assurer que sa prĂ©sentation de vente rĂ©ponde bien au plus grand nombre possible de ces neuf motivations. Le trio de principes Ă  combiner pour influencer le subconscient Selon Napoleon Hill, les trois principes ci-dessous constituent le cƓur mĂȘme de l’art de la vente ». Premier principe l’autosuggestion L’autosuggestion est la suggestion Ă  soi-mĂȘme. C’est le principe au travers duquel chacun transmet Ă  son subconscient une idĂ©e, un plan, un concept ou une croyance. Selon La maĂźtrise de la persuasion , pour ĂȘtre un bon vendeur, il faut donc Ă©duquer son subconscient Ă  transmettre la croyance en ce qu’on a Ă  vendre. Ce sont les Ă©motions qui motivent les gens Ă  acheter Le vendeur qui fait appel aux Ă©motions ou aux ressentis de ses acheteurs rĂ©alisera 10 ventes quand le vendeur qui ne fait appel qu’à la raison de ses acheteurs n’en fera qu’une seule. » Le subconscient ne peut ĂȘtre influencĂ© par aucune suggestion si celle-ci n’est pas associĂ©e Ă  des sentiments ou Ă  des Ă©motions. En effet, l’intellect – cette facultĂ© de raisonnement froid – n’a absolument aucune influence sur le subconscient. Le monde est contrĂŽlĂ© par les Ă©motions. C’est pourquoi, il est essentiel, pour ĂȘtre persuasif, de connaĂźtre les Ă©motions majeures des gens. Les sept Ă©motions positives majeures sont provoquĂ©es par Les pulsions sexuelles l’émotion la plus puissante, L’amour, L’espoir, La foi, L’enthousiasme, L’optimisme, La loyautĂ©. Les sept Ă©motions nĂ©gatives majeures sont provoquĂ©es par La colĂšre rapide et transitoire, La peur communicative et manifeste, L’avarice subtile et persistante, La jalousie impulsive et spasmodique, Le souhait d’une vengeance subtile et silencieuse, La haine subtile et persistante, La superstition subtile et lente. L’impact des pensĂ©es du vendeur sur la dĂ©cision de l’acheteur Toute vente commence par le vendeur lui-mĂȘme. Un bon vendeur va d’abord vendre ses produits Ă  lui-mĂȘme avant d’essayer de les vendre Ă  autrui. Le fait de se convaincre lui-mĂȘme, lors du processus de la vente, est la jauge parfaite du degrĂ© de conviction dans l’esprit de l’acheteur. Napoleon Hill nous explique ici que les Ă©motions, les croyances et les pensĂ©es transmises par le vendeur, par le biais de son subconscient, sont bien plus puissants que ses mots l’acheteur voit ses Ă©motions comme Ă©tant les siennes, mais ce sont, en rĂ©alitĂ©, des impulsions de pensĂ©es qu’il a inconsciemment captĂ© Ă  partir des vibrations de pensĂ©es du vendeur. Le problĂšme, c’est que toute suggestion nĂ©gative envoyĂ©e attire des actions et des dĂ©cisions nĂ©gatives. C’est le cas, par exemple, des politiciens qui attaquent leurs opposants, ou d’une entreprise qui critique la concurrence. Par consĂ©quent, il faut absolument Ă©viter, pour devenir un bon vendeur, d’exprimer des pensĂ©es nĂ©gatives. On adoptera, Ă  la place, une attitude positive Il n’y a jamais eu ici-bas une telle abondance d’opportunitĂ©s, pour ceux qui ont la volontĂ© de servir avant de chercher Ă  se servir. » DeuxiĂšme principe le master mind Le principe du master mind donne accĂšs Ă  des ressources de connaissances illimitĂ©es, parce qu’on peut, grĂące Ă  son application, avoir accĂšs Ă  la connaissance dĂ©tenue par autrui, ainsi qu’à toutes celles qui ont Ă©tĂ© accumulĂ©es et enregistrĂ©es dans les livres. » Le terme master mind signifie la coordination de deux esprits ou plus, qui travaillent en harmonie totale, en vue d’un objectif prĂ©cis ». Le concept du master mind comporte deux aspects diffĂ©rents La partie Ă©conomique qui permet d’accĂ©der aux connaissances et Ă  l’expĂ©rience des autres, et de bĂ©nĂ©ficier de leurs efforts dans la coopĂ©ration. La partie psychique spirituelle qui permet de relier son esprit aux forces supĂ©rieures de l’Intelligence infinie. Pour Napoleon Hill, une bonne puissance d’action ne peut s’obtenir que par l’entremise du master mind. TroisiĂšme principe la concentration La concentration est dĂ©finie dans La maĂźtrise de la persuasion » comme L’habitude de s’imprĂ©gner d’un objectif, d’un but ou d’une raison d’agir prĂ©cis, et de les visualiser jusqu’à ce que les mĂ©thodes et les moyens de leur rĂ©alisation soient créés. » Nos actions deviennent puissantes lorsqu’on sait se concentrer et orienter son Ă©nergie efficacement. D’ailleurs, tous ceux et celles qui connaissent une rĂ©ussite hors du commun, dans leur vie, sont des personnes qui focalisent la majeure partie de leurs pensĂ©es et de leurs efforts sur un seul et unique objectif. La concentration DĂ©veloppe la dĂ©termination et aide Ă  maĂźtriser les dĂ©faites temporaires. Est trĂšs complĂ©mentaire avec le principe du but dĂ©terminĂ© avoir Ă  l’esprit un objectif principal prĂ©cis. Force notre esprit Ă  focaliser sur notre sujet et lui donne, Ă  force de temps, cette habitude automatiquement. Produit des rĂ©sultats qui frĂŽlent le miracle » sur l’objet de ses rĂȘves, buts et objectifs lorsqu’elle est associĂ©e Ă  la foi. Comment dĂ©velopper son leadership, selon La maĂźtrise de la persuasion » Les 11 conseils infaillibles de Napoleon Hill pour dĂ©velopper son leadership et son esprit d’initiative Savoir exactement ce que l’on veut. Construire un ou plusieurs plans pratiques pour accomplir ce qu’on souhaite obtenir, en sollicitant conseils et avis de son master mind. S’entourer de personnes ayant l’expĂ©rience et les connaissances nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de notre but. Avoir suffisamment foi en nous-mĂȘme et dans la qualitĂ© de nos projets pour visualiser notre objectif comme une rĂ©alitĂ© accomplie, et ce, avant mĂȘme d’avoir commencĂ© Ă  mettre nos projets en route. Ne pas se dĂ©courager, quels que soient les obstacles rencontrĂ©s si un dispositif ne fonctionne pas, le remplacer par un autre, jusqu’à trouver celui qui fonctionne. S’abstenir de faire des suppositions rechercher plutĂŽt des faits en guise de fondations Ă  tous nos projets. Ne pas se laisser influencer par ceux qui nous poussent Ă  abandonner nos projets ou notre objectif. Se consacrer Ă  sa tĂąche autant d’heures nĂ©cessaires Ă  notre rĂ©ussite, sans se limiter concernant la durĂ©e de notre travail. Focaliser sur une chose Ă  la fois on perd en efficacitĂ© lorsque nos pensĂ©es et notre Ă©nergie se dispersent. DĂ©lĂ©guer la responsabilitĂ© des dĂ©tails dĂšs que cela est possible, tout en continuant de vĂ©rifier que ces tĂąches sont bien rĂ©alisĂ©es. Assumer, Ă  tout moment, la responsabilitĂ© de la rĂ©alisation de tous nos projets. Les facteurs de rĂ©ussite des plus grands leaders Tous les grands leaders sont des vendeurs d’exception ! Et tous les vendeurs d’exception sont de grands leaders. Ils comprennent l’art de la persuasion ; ils comprennent comment mettre en place, dans l’esprit de ceux qui les suivent, les motivations qui induiront une coopĂ©ration bĂ©nĂ©fique et volontaire. » Un leader efficace Fait preuve de persĂ©vĂ©rance. Est capable d’organiser son emploi du temps de façon Ă  pouvoir s’investir personnellement lĂ  oĂč c’est le plus nĂ©cessaire, et ce, avec toute son Ă©nergie et Ă  tout moment. Fait en sorte que les choses soient faites mais ne fait pas, lui-mĂȘme, rĂ©ellement tout le travail. Est un vendeur d’exception, qui sait communiquer son enthousiasme et son optimisme Ă  ceux qui le suivent. Est courageux, juste et Ă©quitable. Assume l’entiĂšre responsabilitĂ© des actes de ses subordonnĂ©s. PossĂšde des compĂ©tences d’enseignant. Prend des dĂ©cisions rapidement et les modifie lentement. Est un homme d’action. A confiance en lui. Choisit avec soin la bonne personne pour effectuer un travail prĂ©cis. PossĂšde une imagination vivante et incite Ă  l’action ceux qui le suivent en faisant appel Ă  leur imagination. Suscite chez ceux qui le suivent la volontĂ© de faire ce qui est le plus avantageux pour lui, en leur prĂ©sentant les bĂ©nĂ©fices qu’ils y trouveront. Utilise la persuasion, pas le pouvoir. Il existe deux types de leaders dans le monde. L’un recourt Ă  la puissance et contrĂŽle ceux qui le suivent par la peur ; les autres recourent Ă  la persuasion et contrĂŽlent ceux qui les suivent par leur habiletĂ© dans l’art d’influencer. Les hommes de ce dernier type sont des vendeurs d’exception, quel que soit leur domaine. » Les trois Ă©tapes du processus de vente, expliquĂ©s dans La maĂźtrise de la persuasion Étape n°1 Ă©tablir le portrait de l’acheteur potentiel Dans le processus de vente dĂ©crit dans La maĂźtrise de la persuasion , la premiĂšre Ă©tape consiste Ă  cerner le profil de l’acheteur potentiel. Pour cela, le vendeur doit vĂ©rifier, avec tact, les renseignements dont il a besoin pour prĂ©senter, ensuite, son plan de vente, Ă  savoir Combien d’argent l’acheteur potentiel est-il prĂȘt Ă  dĂ©penser ? Est-ce que les conditions sont favorables Ă  la conclusion de la vente ? Est-ce que l’acheteur potentiel dĂ©cidera seul ou bien est-ce qu’il va consulter, avant de prendre une dĂ©cision, une autre personne un juriste, un banquier, son Ă©pouse, son mari, des parents, un conseiller
 ? Si l’acheteur potentiel doit consulter une autre personne avant de prendre une dĂ©cision, permettra-t-il au vendeur de participer Ă  cette consultation ? L’acheteur potentiel a-t-il envie de s’exprimer, lors de la conversation ? Si c’est le cas, il doit en avoir la possibilitĂ©. Le mieux est de laisser notre prospect parler librement. Toutefois, s’il n’est pas bien enclin Ă  parler, on peut l’inciter Ă  en dire plus en lui posant les questions. On peut aussi utiliser un questionnaire bien choisir, pour cela, le moment favorable. Étape n°2 prĂ©parer l’esprit d’un acheteur potentiel Les trois prĂ©alables confiance, intĂ©rĂȘt et motif L’idĂ©e, c’est de faire en sorte que l’acheteur considĂšre, lorsque la vente s’est conclue, qu’il vient de rĂ©aliser un achat et non pas qu’on lui a vendu quelque chose. Pour cela, une fois que le vendeur a analysĂ© le profil de notre acheteur potentiel, il est crucial, de susciter, dans l’esprit du prospect La confiance au vendeur et Ă  ses produits L’esprit de l’acheteur doit ĂȘtre dĂ©barrassĂ© de tout prĂ©jugĂ©, doute, ressentiment et autres conditions dĂ©favorables au vendeur. Les vendeurs de talent pistent » souvent leurs acheteurs potentiels pendant des mois, le temps que s’établisse une relation de confiance ; pendant tout ce temps, ceux-ci se refrĂšnent d’une quelconque tentative de vente. L’intĂ©rĂȘt pour le produit proposĂ© Le vendeur devra souvent faire appel Ă  son imagination pour faire naĂźtre le dĂ©sir chez le client. Le motif d’achat L’acheteur doit avoir un motif logique pour rĂ©aliser un achat. C’est pourquoi il est essentiel que le vendeur connaisse les principales motivations de l’acheteur potentiel ainsi que ses principales faiblesses. Et parfois, ce sera au vendeur de construire ce motif. Une fois que le vendeur a mis en place ces trois prĂ©alables que sont la confiance, l’intĂ©rĂȘt et le motif d’achat, il a atteint le point oĂč la vente peut ĂȘtre conclue. » Les 10 principaux facteurs sur lesquels s’établit la confiance La maĂźtrise de la persuasion » nous explique qu’il existe, en rĂ©alitĂ©, dix grands facteurs contribuant au dĂ©veloppement de la confiance Travailler plus et rendre un meilleur service que celui pour lequel on est payĂ©. RĂ©aliser une transaction gagnant-gagnant on n’effectuera aucune vente qui ne bĂ©nĂ©ficie pas Ă  toutes les parties. Ne faire aucune dĂ©claration dont on pourrait douter de la vĂ©racitĂ©. Ressentir sincĂšrement le souhait d’offrir le plus grand service possible au plus grand nombre de personnes. Cultiver une saine admiration pour les gens ; les aimer plus qu’on aime l’argent ! S’efforcer d’ĂȘtre Ă  la hauteur de notre conception des affaires. Ne pas accepter de faveur. Demander quelque chose que si on est convaincu d’ĂȘtre en droit de le demander. Ne pas discutailler » sur des dĂ©tails insignifiants ou non essentiels. Rester de bonne humeur autant que possible. Un bon vendeur [
] ne cherche pas Ă  vendre Ă  son prospect un produit que lui-mĂȘme n’achĂšterait pas s’il se trouvait dans la position de l’acheteur potentiel. » Étape n°3 conclure la vente La vente un art qui ressemble Ă  une piĂšce de théùtre ! Ici, Napoleon Hill compare la psychologie de la vente Ă  celle utilisĂ©e par les acteurs pour plaire Ă  leur public. Ces derniers, pour rĂ©ussir une piĂšce de théùtre, vont mettre en scĂšne Un acte d’ouverture fort, qui capte l’attention du public et suscite son intĂ©rĂȘt. Un moment critique, qui dĂ©veloppe l’intrigue. Une fin puissante qui concrĂ©tise cet objectif il doit ĂȘtre le coup de grĂące. Ainsi, la maĂźtrise de la persuasion ou de la vente se dĂ©cline en trois actes L’intĂ©rĂȘt, suscitĂ© par la prĂ©paration de l’état d’esprit de l’acheteur potentiel et l’instauration de la confiance. Le dĂ©sir, dĂ©veloppĂ© par la prĂ©sentation appropriĂ©e des motifs d’achat. L’action, qui correspond Ă  la conclusion et dĂ©pend uniquement de la bonne prĂ©sentation des deux actes prĂ©cĂ©dents. Neuf suggestions pour conclure une vente avec succĂšs Pour arriver Ă  conclure une vente, Napoleon Hill suggĂšre de prĂ©parer la voie avec soin, en suivant les 9 conseils suivants Ne pas laisser notre prospect nous Ă©loigner de notre plan de vente en argumentant sur des sujets hors contexte ou non essentiels. Devancer notre prospect en anticipant ses questions nĂ©gatives et ses objections, et en y rĂ©pondant nous-mĂȘme. Toujours considĂ©rer que notre prospect va acheter, mĂȘme si son comportement ou ses paroles montrent le contraire ; lui faire savoir, par nos paroles et attitude, qu’on s’attend Ă  ce qu’il achĂšte. Ne jamais renoncer ni manquer de courage. Partir du principe que l’attitude de notre acheteur est juste et qu’il connaĂźt son affaire ; ne pas essayer d’impressionner notre prospect par la supĂ©rioritĂ© de nos connaissances. Indiquer une somme Ă©levĂ©e lorsqu’on informe du montant de l’achat il vaut mieux rĂ©duire le montant par la suite si besoin, plutĂŽt que de donner un montant trop faible et se retrouver sans marge de nĂ©gociation au moment de conclure la vente. Utiliser la mĂ©thode des questions pour amener son prospect Ă  s’engager lui-mĂȘme sur des points essentiels, construire sa prĂ©sentation de vente sur ces points, puis, se rĂ©fĂ©rer Ă  ces points comme Ă©tant ses propres idĂ©es ! Si notre acheteur potentiel dit qu’il souhaite consulter son banquier, son avocat, son Ă©pouse ou une connaissance dont il apprĂ©cie l’opinion, le fĂ©liciter de son bon jugement et de la prudence dont il fait preuve ; puis, avec beaucoup de tact, laisser entendre qu’aucun d’entre eux ne sera susceptible d’en savoir autant que nous sur les produits que nous proposons. Éviter de laisser notre prospect rĂ©flĂ©chir trop longtemps, sauf s’il a une raison parfaitement logique de reporter son achat. Quel est le bon moment pour la conclusion de la vente ? Attention, s’empresser de conclure une vente est gĂ©nĂ©ralement fatal. En rĂ©alitĂ©, le bon moment, selon La maĂźtrise de la persuasion » pour conclure la vente est tout simplement celui oĂč le vendeur sent que son prospect est prĂȘt Ă  conclure. Le vendeur doit alors se montrer sĂ»r de vendre son produit. Le monde entier s’efface devant un homme qui sait exactement ce qu’il veut et qui est dĂ©terminĂ© Ă  l’obtenir. Il suffit qu’un homme hĂ©site et exprime ainsi un manque de confiance, et la foule lui marchera sur les pieds. » Les deux circonstances majeures qui font parler de notre entreprise/service Les gens seront encouragĂ©s Ă  parler d’une entreprise ou d’un service et, par consĂ©quent, Ă  lui faire de la publicitĂ©, favorable ou dĂ©favorable dans deux cas de figure. Lorsqu’ils Pensent qu’ils ont Ă©tĂ© trompĂ©s. Ont Ă©tĂ© mieux traitĂ©s qu’ils ne l’espĂ©raient. C’est ce qu’on appelle la loi du contraste Tout ce qui est inhabituel ou inattendu, qu’il s’agisse de quelque chose de favorable ou de dĂ©favorable, laisse en nous une impression durable. » DeuxiĂšme partie La maĂźtrise de la persuasion pour se vendre et vendre ses services La deuxiĂšme partie du livre La maĂźtrise de la persuasion » est entiĂšrement consacrĂ©e Ă  l’analyse des principes de vente appliquĂ©s Ă  la recherche d’emploi, et donc Ă  l’art de se vendre soi-mĂȘme. Choisir son emploi La maĂźtrise de la persuasion » dĂ©crit trois Ă©tapes Ă  suivre pour bien choisir son emploi. Étape n°1 dĂ©terminer le poste qu’on va rechercher Il nous faudra nous orienter Soit vers un poste qui promet de grandes perspectives d’avenir mais avec un salaire modeste au dĂ©but, Soit vers un poste qui procure un montant de rĂ©munĂ©ration maximum, mais sans promesse d’avenir. Étape n°2 clarifier 5 points Notre domaine d’activitĂ© prĂ©fĂ©rĂ© Ce qui fatigue, ce n’est pas la surcharge de travail, mais le manque d’intĂ©rĂȘt pour l’activitĂ© en question. » Une personne qui s’engage dans un travail qu’il aime connaĂźtra, selon La maĂźtrise de la persuasion , un succĂšs important et durable. Ainsi, pour Napoleon Hill Nul ne devrait choisir dĂ©libĂ©rĂ©ment une activitĂ© oĂč il ne sent pas qu’il pourrait se donner corps et Ăąme. » DĂ©cliner ou se libĂ©rer d’un emploi qui ne nous plaĂźt pas en prĂ©fĂ©rant une autre activitĂ© qu’on aime, c’est refuser fermement de devenir toute sa vie prisonnier d’une cellule que nous aurions nous-mĂȘme Ă©difiĂ©e. Notre type d’employeur prĂ©fĂ©rĂ© L’auteur nous conseille de choisir un employeur en qui on a confiance, se conduisant d’une maniĂšre qui nous soit profitable Ă  la fois par son exemple Ă  suivre que par les connaissances utiles qu’il pourra nous apporter. La somme d’argent qu’on souhaite obtenir grĂące Ă  notre poste DĂ©cider de cette somme pour les cinq premiĂšres annĂ©es ; ensuite, rendre un service qui justifie les montants que nous nous sommes fixĂ©s. Selon Napoleon Hill, nos gains annuels sont l’équivalent de 6 % de notre valeur potentielle ce qui signifie, par exemple, que si notre revenu est de 6 000 $ par an, alors notre potentiel est de 100 000 $. Le niveau de service qu’on a l’intention d’offrir en Ă©change du revenu sollicitĂ© Le dĂ©finir en quantitĂ© et en qualitĂ©, puis fournir ce service au minimum, jamais moins. Les causes d’échec qui nous nuisent le plus Il nous faudra sĂ©lectionner un mĂ©tier qui permette d’éliminer ce handicap. Se fixer un but Ă  long terme Les cinq Ă©tapes fondamentales de la rĂ©ussite sont Choisir un objectif prĂ©cis Ă  atteindre. AcquĂ©rir suffisamment de pouvoir pour atteindre son but. Construire un plan pratique pour atteindre son but. Engranger les connaissances spĂ©cifiques nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de son but. PersĂ©vĂ©rer dans la mise en Ɠuvre de son plan. Travailler en vue d’un seul but bien prĂ©cis possĂšde de multiples avantages. En effet, cela Oblige Ă  la spĂ©cialisation ; or, la spĂ©cialisation conduit Ă  la perfection. DĂ©veloppe la facultĂ© de prendre des dĂ©cisions rapides et fermes. Évite de procrastiner ou d’hĂ©siter entre plusieurs modes d’action possibles ; cela permet donc d’économiser du temps et de l’énergie qui pourrait, sinon, ĂȘtre gaspillĂ©s. Conduit Ă  planifier un itinĂ©raire direct vers le succĂšs. Ancre nos habitudes, qui se trouvent alors assimilĂ©es par notre subconscient et utilisĂ©es comme force de motivation. AccroĂźt la confiance en soi et suscite la confiance des autres personnes. Prendre l’habitude de faire plus que le salaire perçu Il y a de multiples raisons d’accomplir une prestation supĂ©rieure, en quantitĂ© et en qualitĂ©, Ă  ce que l’on attend de nous. Notamment, on S’en trouve favorablement considĂ©rĂ©. Peut tirer profit de la loi du contraste la plupart des gens ayant plutĂŽt l’habitude inverse offrir un service aussi limitĂ© que possible. S’assure un emploi permanent, prĂ©fĂ©rentiel Ă  un salaire prĂ©fĂ©rentiel, car on sera le dernier Ă  ĂȘtre Ă©liminĂ© du personnel si les affaires vont mal et le premier Ă  ĂȘtre repris aprĂšs interruption de travail. DĂ©veloppe une plus grande compĂ©tence, efficacitĂ© et probabilitĂ© de gain. Se rend quasi indispensable pour un employeur et acquiert une certaine prĂ©fĂ©rence par rapport aux autres. Peut choisir le montant de son salaire, car si on ne l’obtient pas auprĂšs d’un employeur, on peut le dĂ©crocher chez son concurrent. PossĂšde un atout dans le cadre de la nĂ©gociation de ses compĂ©tences personnelles et on obtient plus facilement des promotions. Acquiert la rĂ©putation d’une personne reconnue pour son efficacitĂ©. Napoleon Hill insiste aussi sur le fait que notre plus grande opportunitĂ© se trouve parfois lĂ  oĂč nous nous trouvons. DĂšs lors, avant de dĂ©cider de changer d’employeur, il est essentiel de nous assurer que nous avons bien Ă©puisĂ© toutes les possibilitĂ©s d’évolution de notre poste actuel. Nous pouvons Ă©galement capitaliser sur la confiance que nous avons acquis de la part de notre employeur en nous rendant indispensable grĂące au principe de donner avant de chercher Ă  obtenir. Et, trĂšs bientĂŽt, la loi d’amplification des retours va commencer Ă  nous rĂ©compenser. DĂ©velopper une personnalitĂ© plaisante Qu’est-ce qu’une personnalitĂ© plaisante ? Selon La maĂźtrise de la persuasion , quelqu’un avec une personnalitĂ© plaisante » est une personne souple et capable de s’adapter et de s’harmoniser avec n’importe quel environnement. C’est aussi quelqu’un de suffisamment magnĂ©tique » pour pouvoir dominer son environnement avec l’attraction qu’il exerce. En somme, une personnalitĂ© plaisante et un caractĂšre sain nous aide Ă  vendre efficacement nos compĂ©tences et Ă  faire en sorte qu’elles sont toujours apprĂ©ciĂ©es. Les 21 qualitĂ©s d’une personnalitĂ© plaisante, selon La maĂźtrise de la persuasion Une personnalitĂ© plaisante dispose d’une combinaison de nombreuses qualitĂ©s, dont les plus importantes sont Savoir sĂ©duire les foules par une bonne mise en scĂšne ; Être en harmonie avec soi-mĂȘme ; Avoir en tĂȘte un but dĂ©terminĂ© ; Donner une bonne premiĂšre impression en portant des vĂȘtements appropriĂ©s ; PossĂ©der une bonne posture corporelle ; Parler avec une voix agrĂ©able pas haut perchĂ©e par exemple ; Être quelqu’un de sincĂšre ; S’exprimer dans un langage appropriĂ© Ă  sa profession, Ă©viter l’argot et le blasphĂšme ; Adopter une attitude calme ; Avoir le sens de l’humour ; Se montrer altruiste ; Être expressif notamment au niveau du visage ; Penser positif ; Être enthousiaste ; PossĂ©der un corps sain ; Avoir de l’imagination ; Faire preuve de tact ; Être polyvalent et disposer d’une culture gĂ©nĂ©rale connaissance des sujets importants d’intĂ©rĂȘt actuel et des problĂšmes de la vie ; Savoir Ă©couter ; Parler avec vigueur et prononcer des discours dynamiques ; PossĂ©der un certain magnĂ©tisme. En rĂ©alitĂ©, la plupart de ces qualitĂ©s peuvent simplement s’obtenir par la pratique et la forte dĂ©termination de les possĂ©der il faut, pour cela, s’auto-analyser, dĂ©tecter, dans cette liste, les traits dĂ©faillants dans notre personnalitĂ© et commencer un travail sur soi dans le but les amĂ©liorer. Les principales caractĂ©ristiques d’une personnalitĂ© nĂ©gative Voici, selon Napoleon Hill, les aspects nĂ©gatifs de la personnalitĂ© qui causent le plus de dĂ©gĂąts La dĂ©loyautĂ©, La malhonnĂȘtetĂ©, La cupiditĂ©, L’envie et la haine, La jalousie, La colĂšre, La peur, La vengeance, La recherche de dĂ©fauts, Le colportage, L’enthousiasme incontrĂŽlĂ©, La dĂ©rive, Le fait de fuir la responsabilitĂ© des erreurs par des alibis, L’exagĂ©ration, L’égotisme, L’obstination, L’égoĂŻsme. Napoleon Hill nous suggĂšre, pour une dĂ©marche utile, de nous confronter honnĂȘtement et de maniĂšre sĂ©vĂšre et critique Ă  cette liste pour entamer un travail sur soi. CoopĂ©rer Plusieurs idĂ©es sont dĂ©veloppĂ©es ici L’inaptitude Ă  coopĂ©rer fait partie des principales causes d’échec. Un homme qui coopĂšre avec les autres et qui est capable d’inciter d’autres personnes Ă  collaborer avec lui, possĂšde une puissante source de pouvoir. Une coopĂ©ration harmonieuse entre employĂ©s et dirigeants est la clĂ© de la rĂ©ussite des entreprises du futur. Faire preuve d’imagination L’imagination est essentielle Ă  toutes les formes de technique de vente de produits mais aussi de soi. Il existe deux types d’imagination L’imagination synthĂ©tique qui consiste Ă  combiner des idĂ©es, principes, concepts, et Ă  les employer d’une nouvelle façon les inventions par exemple. L’imagination crĂ©ative qui consiste Ă  interprĂ©ter de nouvelles idĂ©es, nouveau concepts sa source se situe hors de nos cinq sens, dans notre facultĂ© crĂ©ative. La clĂ© de voĂ»te de la vente est l’imagination synthĂ©tique. Celle-ci peut se cultiver afin de trouver des idĂ©es nouvelles, uniques et attractives, et les vendre ! Choisir son secteur d’activitĂ© Le choix de notre parcours professionnel est la dĂ©cision la plus importante avec celle de notre partenaire en vue du mariage de notre vie de jeune adulte. Elle va dĂ©terminer notre rĂ©ussite dans la vie, notre potentiel bonheur ou au contraire notre pauvretĂ© et misĂšre. Aussi, pour Napoleon Hill, une formation commerciale est d’une absolue nĂ©cessitĂ© ». Les critĂšres Ă  prendre en compte pour bien choisir son Ă©cole de commerce sont essentiellement son anciennetĂ©, la dĂ©ontologie du directeur de l’école et la compĂ©tence des professeurs. L’auteur prĂ©cise que le fait de devoir travailler pendant ses Ă©tudes pour les financer est certes une difficultĂ©, mais c’est aussi un gage de rĂ©ussite. Dans tous les cas, c’est une occasion de surpasser un revers » qui peut permettre de rebondir encore plus haut et de renforcer ses compĂ©tences. Le succĂšs sans les revers aurait pour consĂ©quence un sentiment de toute-puissance et un ennui certain. Et les revers sans le succĂšs tueraient l’ambition. Soyez prĂȘts Ă  accepter un peu des deux, et ne vous attendez pas Ă  connaĂźtre le succĂšs sans une dĂ©faite temporaire, c’est impossible. » Bien gĂ©rer son emploi du temps L’emploi du temps idĂ©al de Napoleon Hill Vendre ses compĂ©tences nĂ©cessite de savoir organiser son temps. Dans La maĂźtrise de la persuasion , Napoleon Hill nous propose d’appliquer un emploi du temps, selon lui, efficace et facile Ă  suivre, qui rĂ©partit les heures d’une journĂ©e de la maniĂšre suivante Huit heures de sommeil. Huit heures pour une activitĂ©. Quatre heures pour les loisirs et la santĂ©. Deux heures pour l’étude et la rĂ©flexion. Deux heures de bĂ©nĂ©volat et d’aide aux personnes. Notre temps ne devrait jamais ĂȘtre rĂ©guliĂšrement dĂ©pensĂ© en fĂȘtes arrosĂ©es alcool, excĂšs de nourriture, sexe et autres habitudes destructrices ou pertes d’énergie. Notre situation est le rĂ©sultat de ce qu’on fait de notre temps L’auteur nous invite Ă  Nous confronter, avec franchise, Ă  notre emploi du temps personnel, en prenant conscience que notre situation actuelle n’est que le fruit de notre conduite. Observer notre attitude au quotidien celle-ci nous entraĂźne-t-elle vers le bas, l’échec, au contraire le haut ? ReconnaĂźtre nos faiblesses puis adopter des habitudes pour les Ă©liminer ou les diminuer. Huit heures par jour pour changer notre futur ! Selon Napoleon Hill, il est primordial de se focaliser sur la derniĂšre pĂ©riode de l’emploi du temps qu’il propose Cette troisiĂšme pĂ©riode de huit heures est la clĂ© du futur de l’individu et, selon la maniĂšre dont elle est utilisĂ©e, elle affecte pour le meilleur ou pour le pire les deux autres pĂ©riodes de huit heures. » En effet, selon lui La maniĂšre dont sont utilisĂ©es ces huit heures constitue la pierre angulaire de ce qui peut faire basculer une vie, en transformant l’échec en succĂšs, ou le succĂšs en Ă©chec. » Par consĂ©quent, La maĂźtrise de la persuasion » nous encourage Ă  analyser quelles sont nos habitudes durant cette pĂ©riode de huit heures, car ce sont celles-ci qui vont dĂ©terminer notre futur. Cette pĂ©riode est le point de dĂ©part pour quiconque aspire Ă  une position d’indĂ©pendance et de libertĂ©. Agir en suivant un plan de maĂźtre » en vue d’obtenir l’emploi souhaitĂ© Napoleon Hill propose dans cette partie de La maĂźtrise de la persuasion », une mĂ©thode radicale et infaillible grĂące Ă  laquelle n’importe qui peut dĂ©crocher un emploi s’il est qualifiĂ©. » Il dĂ©crit alors cette mĂ©thode, pas-Ă -pas, de maniĂšre trĂšs dĂ©taillĂ©e avec un modĂšle de lettre de candidatures Ă  l’appui. Cette mĂ©thode se rĂ©sume par les Ă©tapes suivantes PremiĂšre Ă©tape trouver le poste que l’on veut occuper et dresser la liste complĂšte de toutes nos qualifications pour ce poste. DeuxiĂšme Ă©tape se noter avec sincĂ©ritĂ© dans chacun des 17 principes de succĂšs listĂ©s ci-dessous Un but principal dĂ©terminĂ© dans sa vie, La confiance en soi, L’esprit d’initiative personnelle, L’habitude d’économiser, L’imagination, L’enthousiasme, Le contrĂŽle de soi, l’autodiscipline, L’habitude de faire plus que le salaire perçu, Une personnalitĂ© plaisante, Une pensĂ©e rigoureuse, La concentration et le sens de l’effort, La coopĂ©ration, le travail d’équipe, Le fait de tirer profit des Ă©checs, erreurs, La tolĂ©rance, L’application de la RĂšgle d’or » se mettre Ă  la place des autres, Le maintien d’une bonne santĂ©, L’application du master mind. TroisiĂšme Ă©tape envoyer sa candidature AprĂšs cette auto-analyse, Napoleon Hill propose d’écrire sa lettre de candidature. Il propose un modĂšle de lettre, aujourd’hui, Ă  mon sens, complĂštement dĂ©suet du fait de l’absence des nouvelles technologies dans le processus de recrutement de l’époque. L’auteur prĂ©cise que l’esprit de notre lettre est bien plus important que le choix des mots. TroisiĂšme partie – Treize points forts Ă  apprendre de la personnalitĂ© et de la rĂ©ussite d’Henry Ford Dans cette partie de La maĂźtrise de la persuasion », Napoleon Hill rĂ©alise une Ă©tude du parcours d’Henry Ford et nous dĂ©voile les principes qui ont conduit ce grand industriel au succĂšs, Ă  la libertĂ© d’esprit et Ă  la libertĂ© Ă©conomique. Napoleon Hill explique qu’Henry Ford a Ă©tĂ© son premier modĂšle » pour bĂątir sa philosophie du succĂšs. C’est, selon lui, un self-made man pionnier d’une industrie qui ne bĂ©nĂ©ficiait pas au dĂ©but de son ascension du soutien de la population, Ford a rĂ©ussi dans la vie avec son seul cerveau et ses seules idĂ©es personnelles, sans pourtant n’avoir fait aucune Ă©tude. Les principes employĂ©s par Ford lors de son ascension vers l’opulence, sont comprĂ©hensibles et Ă  la portĂ©e de quiconque a l’ambition de les adopter. Point fort n°1 le but dĂ©terminĂ© Il s’agit de se choisir un but prĂ©cis en tant qu’objectif principal dans la vie, auquel tous nos autres souhaits et objectifs doivent ĂȘtre subordonnĂ©s. Henry Hill, lui, a travaillĂ© avec une seule idĂ©e en tĂȘte pendant plus de 25 ans celle de fabriquer et vendre une voiture bien conçue, qui soit accessible aussi bien au fermier qu’à l’employĂ© ». Le concept du but dĂ©terminĂ© sous-entend qu’on Se fixe un but prĂ©cis ; Croit en ses capacitĂ©s Ă  atteindre son objectif foi dans le projet ; Entretient ce but en permanence dans son esprit et possĂšde le dĂ©sir intense de le rĂ©aliser Ă©motions. Ce processus va activer le principe d’autosuggestion. GrĂące Ă  l’autosuggestion, notre but est assimilĂ© par le subconscient et utilisĂ© comme un schĂ©ma ou un projet par lequel il se transmute en son Ă©quivalent physique car communiquĂ© Ă  l’Intelligence infinie. Les trois extraits de La maĂźtrise de la persuasion » ci-dessous complĂštent la dĂ©finition du principe du but dĂ©terminĂ© Aucune pensĂ©e [
] ne peut se rĂ©aliser, ou agir sur le subconscient, Ă  moins d’ĂȘtre imprĂ©gnĂ©e par une Ă©motion ou par un ressenti. Les pensĂ©es qui sont produites Ă  travers la raison pure ou la volontĂ© ne sont ni reconnues, ni mises en application par le subconscient. » Aucun homme ne peut atteindre un succĂšs remarquable, dans quelque domaine que ce soit, sans organiser ses efforts, consciemment et inconsciemment, et travailler avec une stratĂ©gie dĂ©finie en vue d’un but prĂ©cis ! » Si vous essayez et Ă©chouez, si vous avez Ă©tabli des stratĂ©gies et vu vos plans Ă©chouer, souvenez-vous simplement que les rĂ©alisations des plus grands hommes de tous les temps sont le fruit du courage, et que le courage naĂźt dans le berceau de l’adversitĂ©. » Point fort n°2 la persĂ©vĂ©rance Il s’agit, ici, de respecter ses plans avec une grande persĂ©vĂ©rance, mĂȘme si, parfois, ces derniers doivent encore ĂȘtre amĂ©liorĂ©s. La persĂ©vĂ©rance nĂ©cessite un certain courage, et particuliĂšrement lors de la mise en place d’une nouvelle idĂ©e. En effet, la plupart des gens qui veulent crĂ©er quelque chose de nouveau se dĂ©couragent face aux critiques et abandonnent avant mĂȘme d’avoir achevĂ© l’élaboration de leurs plans. Un homme tĂȘtu a plus de chance de gagner avec un mauvais plan qu’un homme dotĂ© d’un plan parfait, qui hĂ©site et faiblit lors de sa rĂ©alisation. » Par ailleurs, les personnes qui font preuve de persĂ©vĂ©rance savent gĂ©nĂ©ralement faire la diffĂ©rence entre un revers momentanĂ© et un Ă©chec ils n’abandonnent pas Ă  la premiĂšre menace, car ils savent qu’un revers momentanĂ© peut justement servir de tremplin pour une plus grande rĂ©ussite. Point fort n°3 la foi La foi est la fondation de la persĂ©vĂ©rance. C’est un Ă©tat d’esprit Par lequel on peut visualiser la rĂ©alisation d’un but prĂ©cis, ou ses petits objectifs intermĂ©diaires, avant mĂȘme d’avoir commencĂ© Ă  les poursuivre. DĂ©clenchĂ© et soutenu par le profond dĂ©sir et la suggestion du subconscient d’atteindre ce but. Napoleon Hill dit avoir appris trois choses d’Henry Ford au sujet de la foi Le bon moment pour commencer, c’est maintenant. » Il est opportun d’apprendre Ă  travailler avec les outils que nous avons Ă  notre portĂ©e et ne pas attendre que le moment soit favorable pour commencer Ă  concrĂ©tiser nos dĂ©sirs, car, en rĂ©alitĂ©, le bon moment n’arrive jamais. Si l’on doit attendre que toutes les conditions soient rĂ©unies pour commencer Ă  concrĂ©tiser notre but, nous ne commencerons jamais ! La foi vient Ă  bout de tous les obstacles que l’homme peut rencontrer dans son projet. MalgrĂ© la Grande DĂ©pression et l’affolement de tous, Henry Ford, lui, a continuĂ© de suivre son chemin et de mettre au point de nouveaux projets. En fait, il a su surfer sur les vagues de l’urgence au lieu de se laisser submerger par ces derniĂšres. L’homme ne connaĂźt pas de limites concernant ses facultĂ©s intellectuelles, sauf celles Ă©tablies par son propre esprit. Selon Napoleon Hill, tous les succĂšs sont basĂ©s sur la confiance et la foi. Quand le plan d’un individu ayant la foi Ă©choue, ce n’est, pour lui, que l’échec d’un plan. Il le remplacera alors simplement par un nouveau. Point fort n°4 la dĂ©cision L’indĂ©cision est, selon Napoleon Hill, l’une des causes majeures de la misĂšre. DĂšs lors, nous devons, pour atteindre le succĂšs, savoir prendre des dĂ©cisions rapides et dĂ©finitives. L’acte de prendre une dĂ©cision en appelle au principe de la rĂ©flexion rigoureuse. [
] L’homme qui sait prendre des dĂ©cisions intelligemment est non seulement le maĂźtre de sa propre destinĂ©e, mais il peut Ă©galement contrĂŽler le destin de beaucoup d’autres personnes. » Napoleon Hill a appris d’Henry Ford quatre rĂšgles simples que l’on peut appliquer pour prendre des dĂ©cisions rapidement et de maniĂšre intelligente En pĂ©riode de doute, faire quelque chose, mĂȘme si cela consiste Ă  faire un tour dans le quartier pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’on va faire. Avant de prendre une dĂ©cision, ĂȘtre sĂ»r d’avoir en main tous les faits qui s’y rapportent ou qui peuvent l’affecter. Bien faire la distinction entre les faits et les rumeurs, et entre les faits importants et ceux qui ne le sont pas. Lorsqu’il nous est impossible de rassembler tous les faits dont on a besoin, se servir de nos expĂ©riences passĂ©es et de notre bon sens. Point fort n°5 le fair-play PossĂ©der un bon esprit sportif est essentiel pour rĂ©ussir. Cela signifie notamment Ne pas avoir peur de la critique. Accepter la dĂ©faite avec autant d’aisance qu’on accepte le succĂšs. Ne pas dĂ©velopper d’esprit de vengeance Ă  l’égard de ses ennemis. Ne pas se plaindre. Point fort n°6 la bonne gestion de son temps et de son argent Organiser son temps et ses dĂ©penses apportent de nombreux bĂ©nĂ©fices. Selon La maĂźtrise de la persuasion , cela conduit vĂ©ritablement au bonheur ! Une organisation juste et poussĂ©e de son temps et l’établissement d’un budget s’accomplit avec de l’autodiscipline. Cela permet notamment de Devenir indĂ©pendants financiĂšrement on doit, pour cela, organiser son temps de maniĂšre Ă  ce que celui-ci se transforme en argent. DĂ©gager du temps pour se relaxer Henry Ford avait l’habitude, lui, de se dĂ©tendre en se consacrant Ă  des activitĂ©s qui enrichissent son esprit, sans mettre en danger sa santĂ©. Point fort n°7 l’humilitĂ© Napoleon Hill explique qu’Henry Ford lui a appris l’humilitĂ© du cƓur malgrĂ© son succĂšs, les habitudes, le style de vie et l’attitude envers les autres de Ford sont toujours restĂ©s les mĂȘmes que lorsqu’il vivait dans la pauvretĂ©. En fait, selon l’auteur, les hommes qui ont une parfaite connaissance des lois de la nature sont souvent les plus humbles. Les hommes qui savent, et qui sont conscients du fait qu’ils savent, sont toujours plus humbles que ceux qui n’ont que de vagues notions de connaissance. » Point fort n°8 le kilomĂštre supplĂ©mentaire » Ce kilomĂštre supplĂ©mentaire, c’est le fait de rendre un service de meilleure qualitĂ© et en plus grande quantitĂ© que celui pour lequel on est payĂ© ». Ce principe s’applique aussi bien dans ses relations qu’avec ses clients et ses Ă©quipes. La personne qui agit ainsi finit par ĂȘtre rĂ©compensĂ© en proportion. La politique commerciale de Ford, par exemple, avait comme principe de donner le maximum au client pour un prix minimum. Point fort n°9 la vente d’exception Être un vendeur d’exception consiste, d’un point de vue gĂ©nĂ©ral, Ă  montrer Ă  un client potentiel les avantages rĂ©els du produit ou du service que vous essayez de lui vendre avec talent. » C’est Henry Ford qui a appris Ă  Napoleon Hill les principes incontournables Ă  suivre pour devenir un maĂźtre en matiĂšre de vente. Point fort n°10 L’acquisition du pouvoir Le succĂšs, permettez-moi de le rĂ©pĂ©ter, s’obtient par l’entremise du pouvoir ! Et le pouvoir s’obtient grĂące Ă  une bonne gestion et une exploitation intelligente de la connaissance. Pour bien gĂ©rer la connaissance et l’exploiter avec intelligence, cela nĂ©cessite de coordonner les efforts de deux, voire plusieurs esprits, dans un esprit d’harmonie. » Ce qui faisait de Ford un vendeur hors pair, c’est cette capacitĂ© Ă  coordonner les efforts d’autres hommes dans un esprit d’harmonie. Et Napoleon Hill a compris, Ă  travers les mĂ©thodes de l’industriel, qu’il Ă©tait possible d’acquĂ©rir beaucoup de pouvoir avec le seul principe du master mind. Point fort n°11 Le contrĂŽle de soi GrĂące au calme incroyable d’Henry Ford et ce mĂȘme quand il se trouvait attaquĂ©, Napoleon Hill a appris la valeur du self-control. Chez Ford, ce self-control se caractĂ©risait par La sobriĂ©tĂ© de son style de vie ; La capacitĂ© de prĂ©server son droit de penser par lui-mĂȘme et de vivre sa vie Ă  sa façon ; La maĂźtrise de ses Ă©motions ; La foi intense en lui-mĂȘme, envers les autres hommes et dans l’Intelligence infinie. Point fort n°12 l’effort organisĂ© Bien souvent, les gens qui ne rĂ©ussissent pas sont ceux qui Ă©parpillent leurs efforts, qui essayent d’ĂȘtre touche-Ă -tout. Or, c’est en dirigeant nos efforts sur un seul objectif qu’on parvient au succĂšs. . Point fort n°13 l’esprit d’initiative Henry Ford a consacrĂ© la meilleure partie de sa vie Ă  son objectif principal. Et cette dĂ©marche, il l’a Ă©laborĂ© et mĂ»ri de par sa propre initiative. L’initiative est d’autant plus puissante lorsqu’elle est combinĂ©e Ă  un objectif unique, Ă  la concentration de nos efforts sur cet objectif et Ă  la persĂ©vĂ©rance. Quatre principes Ă  retenir pour conclure sur la rĂ©ussite d’Henry Ford
 Henry Ford est nĂ© dans la pauvretĂ©, l’illettrisme et l’ignorance. Comment cet homme a alors rĂ©ussi Ă  vaincre ces trois obstacles majeurs pour devenir un grand homme d’affaire ? Cela a Ă©tĂ© possible, pour Napoleon Hill, parce que Henry Ford Savait exactement ce qu’il voulait. A Ă©tabli des plans prĂ©cis pour obtenir ce qu’il voulait. S’est obstinĂ© Ă  suivre ces plans, ou les modifications qu’il leur avait apportĂ©es. A concentrĂ© tous ses efforts et ses ressources en vue de son objectif principal particulier. QuatriĂšme partie – La RĂšgle d’or Qu’est-ce que la RĂšgle d’or en action ? Le principe de la RĂšgle d’or est, selon La maĂźtrise de la persuasion , essentiel dans toutes les relations humaines. C’est aussi le plus important des 17 principes fondamentaux du succĂšs qu’il a dĂ©crit dans ses ouvrages les plus cĂ©lĂšbres. Napoleon Hill dĂ©finit la RĂšgle d’or ainsi Cette rĂšgle simple du comportement humain implique que tout ce que nous faisons pour une autre personne, nous le faisons pour nous-mĂȘmes. » Cette loi rappelle notamment celle qui veut que celui qui porte prĂ©judice Ă  son voisin se nuit Ă  lui-mĂȘme par la mĂȘme occasion, Ă  son insu. Les idĂ©es principales au sujet de la RĂšgle d’or Napoleon Hill dĂ©veloppe ici plusieurs idĂ©es relatives Ă  cette RĂšgle d’Or On devrait toujours rendre plus de service et de meilleure qualitĂ© que ce pour quoi l’on est payĂ©, donner le meilleur de ce que nous pouvons offrir. De cette maniĂšre, nous attirons et plaisons aux autres. Il nous est alors plus facile d’obtenir leur coopĂ©ration. Les gens se comportent avec nous en pensĂ©es comme en actes d’une maniĂšre qui correspond Ă  nos pensĂ©es dominantes. Notre attitude et Ă©tat d’esprit devrait toujours ĂȘtre juste c’est cela qui montrera notre valeur aux yeux du monde et nous rendra indispensable auprĂšs de notre employeur ou du public. Lorsque l’on est prĂȘt pour une chose, celle-ci finit toujours par arriver ĂȘtre prĂȘt Ă  recevoir, cela signifie faire place nette dans son esprit et dĂ©velopper l’attitude juste. Chaque revers porte en lui la semence d’un bĂ©nĂ©fice Ă©quivalent. Il n’y a jamais d’exception Ă  cette rĂšgle. C’est pourquoi nombre de prĂ©tendus Ă©checs se rĂ©vĂšlent au contraire ĂȘtre des bienfaits. » Ainsi, tout le monde devrait savoir que chaque effet a une cause et ĂȘtre Ă  mĂȘme de juger les causes par leurs effets. Conclusion de Napoleon Hill le nouveau monde
 Pour terminer son ouvrage La maĂźtrise de persuasion , Napoleon Hill Ă©voque les bouleversements qu’il vit au moment de l’écriture de son livre ou qu’il voudrait voir venir dans le contexte mondial des annĂ©es 1930-50, Ă©poque de la vie de Napoleon Hill. Voici, ci-dessous, quelques extraits tirĂ©s de cette fin d’ouvrage, qui rĂ©sument bien les idĂ©es principales de l’auteur La religion et les affaires sont en train de subir, et doivent continuer de subir, des changements radicaux et des rĂ©formes La vĂ©ritĂ© rend les hommes libres. Nous sommes Ă  un Ăąge d’expĂ©rimentations et de dĂ©couvertes. Le monde est en train d’apprendre Ă  couper les entraves de l’ignorance et de la superstition, qui ont maintenu l’humanitĂ© dans la crainte tout au long des Ăąges. [
] Nous sommes Ă  un Ăąge de dĂ©ploiement de l’esprit humain et, au fur Ă  mesure que s’installe une meilleure comprĂ©hension de la vie, vont apparaĂźtre des leaders capables de nous Ă©lever Ă  des hauteurs toujours plus Ă©levĂ©es de sagesse et de comprĂ©hension. » La peur est le pire ennemi de l’homme La peur de la pauvretĂ© et la peur de la critique sont deux des plus grands ennemis de l’homme. Elles privent les hommes de leur initiative. Elles retiennent la main et l’esprit du gĂ©nie qui pourrait faire avancer la civilisation d’un millier d’annĂ©es en une seule gĂ©nĂ©ration. » Le futur a besoin de rĂȘveurs tĂ©mĂ©raires Le monde entier a besoin aujourd’hui – et il les rĂ©clame – de nouveaux pionniers qui aient la capacitĂ© de concevoir de nouveaux plans, de nouvelles idĂ©es, de nouvelles inventions ; des hommes et des femmes qui aient aussi le courage et l’initiative d’ouvrir de nouvelles voies dans tous les domaines. Les plus grandes rĂ©alisations ont toutes Ă©tĂ© un rĂȘve, au dĂ©but, pendant quelque temps ! » Rien ne procure un bonheur plus durable que celui d’apporter du bonheur aux autres et que celui d’ĂȘtre libre Les dĂ©sirs humains ne peuvent pas se satisfaire seulement de biens matĂ©riels. Le bonheur n’est pas possible sans la libertĂ© du corps et de l’esprit. La libertĂ© est un but pour lequel chaque ĂȘtre humain lutte, que ce fait soit reconnu ou non. » Nous sommes tous capitaine de notre Ăąme » Vous ĂȘtes dĂ©finitivement seul maĂźtre de votre destin, le capitaine de votre Ăąme, parce que si vous ĂȘtes ce que vous ĂȘtes, c’est le rĂ©sultat de vos propres habitudes de pensĂ©e. » Enfin, Napoleon Hill propose de rĂ©sumer le contenu son livre La maĂźtrise de la persuasion » avec la phrase suivante Vous avez un esprit que vous pouvez contrĂŽler et, dans la mesure oĂč cet esprit peut pĂ©nĂ©trer l’Intelligence infinie, vous possĂ©dez Ă  volontĂ© la rĂ©ponse Ă  tous vos problĂšmes et le moyen par lequel vous pouvez acquĂ©rir tous les biens matĂ©riels dont vous avez besoin. » Conclusion de La maĂźtrise de la persuasion » de Napoleon Hill La maĂźtrise de la persuasion » ne s’adresse pas exclusivement aux vendeurs ou futurs vendeurs, mais est Ă©galement trĂšs utile Ă  tous ceux qui souhaitent dĂ©velopper des capacitĂ©s de persuasion pour un tout autre domaine que la vente ou pour rĂ©ussir dans la vie d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Riche de son travail d’analyse qui a durĂ© de nombreuses annĂ©es, Napoleon Hill nous propose un livre dense, dĂ©taillĂ©, complet et concret. Celui-ci s’articule autant sur des aspects techniques que sur des points de dĂ©veloppement personnel notre attitude, notre Ă©tat d’esprit sont, en effet, dĂ©cisifs pour convaincre et influencer, de maniĂšre authentique et Ă©thique. Certains exemples ou parties pratiques de l’ouvrage sont dĂ©passĂ©s et ne sont ni pertinents ni parlants dans notre contexte actuel la maniĂšre de s’y prendre pour dĂ©crocher un emploi par exemple. Il n’en reste pas moins que les concepts, stratĂ©gies et idĂ©es proposĂ©es par ailleurs, restent complĂštement intemporels, trĂšs accessibles et font de La maĂźtrise de la persuasion » une lecture trĂšs enrichissante ! Points forts de La maĂźtrise de la persuasion La facultĂ© de l’auteur Ă  nous faire rĂ©flĂ©chir Ă  des axes d’amĂ©lioration concrets et pratiques ; Les fameux principes de Napoleon Hill Ă  appliquer dans l’acte de vendre et de se vendre ; Les stratĂ©gies de persuasion largement dĂ©taillĂ©es, qu’il s’agisse de techniques de vente ou du mindset Ă  dĂ©velopper pour rĂ©ussir. Points faibles de La maĂźtrise de la persuasion Le livre a un peu vieilli, notamment en ce qui concerne le contexte de l’emploi modĂšle de lettre de candidature par exemple ; Le livre rĂ©pĂšte toujours souvent les mĂȘmes idĂ©es. Ma note Avez-vous lu “La maĂźtrise de la persuasion » ? Combien le notez-vous ? 4 votes, moyenne 3,25 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre La maĂźtrise de la persuasion Visitez Amazon et achetez le livre » La maĂźtrise de la persuasion » Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article La maĂźtrise de la persuasion, La maitrise de la persuasion votre attitude vaut des millions resumĂ©, lart de vendre ses produits et services maitre de la persuation napoleon, Le pouvoir de la persuasion Napoleon Hill pdf, Le pouvoir de la persuation resume
Lavision rĂ©formiste manque d’allure, et de flamme car elle n’esquisse aucun horizon utopique parce qu’elle ne dĂ©crit pas la vie sociale comme un mĂ©canisme de domination absolue. Pourtant, c’est ainsi que nous pouvions faire la sociĂ©tĂ© par le coter gauche, celui de la W ou le Souvenir d’enfance est un ouvrage de Georges Perec publiĂ© en 1975 et qu’il aurait entamĂ© Ă  13 ans. Ce projet fut amorcĂ© par un feuilleton paru dans le magazine La Quinzaine littĂ©raire quelques annĂ©es plus tĂŽt et a pris une forme dĂ©finitive dans cette Ɠuvre qui apporte de l’innovation Ă  l’écriture autobiographique. Cet article se propose de fournir des informations succinctes sur W ou le souvenir d’enfance de l’auteur Georges Perec. Il s’agit de fournir aux lecteurs tous les Ă©lĂ©ments pour connaĂźtre et comprendre la profondeur de cette oeuvre extraordinaire. Sommaire1 RĂ©sumĂ© de l’ Autobiographie 
 Fiction 
 
 Ou les deux ?2 Étude des personnages principaux3 Structure inhabituelle de l’ W et les camps de concentration Une pudeur dans le retrait des affects RĂ©sumĂ© de l’oeuvre Autobiographie 
 On dĂ©couvre comment Georges Peretz, nĂ© en 1936, a vĂ©cu une partie de sa vie auprĂšs de ses parents, Icek et Cyrla, tous deux juifs polonais venus Ă  Paris au lendemain de la guerre de 1914, dans le quartier de Belleville. Il devient orphelin de pĂšre en 1940 lorsque Icek Peretz, engagĂ© dans l’armĂ©e, rend l’ñme sur le champ de bataille. Suite Ă  ce coup dur, sa mĂšre le fait partir l’annĂ©e qui suit Ă  Villard-de-Lans afin de le sauver des nazis, oĂč il est baptisĂ© par ses sauveteurs qui ont francisĂ© son patronyme il n’est plus Peretz, mais Perec dĂ©sormais. Sa mĂšre Ă  son tour est dĂ©portĂ©e Ă  Auschwitz en 1943 d’oĂč elle n’est plus jamais revenue. En 1945, il vivra auprĂšs d’une tante paternelle et son mari, Esther et David Bienenfeld. Il passe les annĂ©es de guerre dans le Vercors oĂč de nombreux petits Parisiens, malades ou non, juifs ou non, sont envoyĂ©s loin de la capitale occupĂ©e. L’auteur recourt Ă  des photographies, qui ne figurent toutefois pas dans le livre, et il les dĂ©crit avec un grand souci de rĂ©alisme. Fiction 
 Le rĂ©cit fictif commence lorsque le hĂ©ros, un certain Gaspard Winckler reçoit une lettre dont l’auteur lui est inconnu, lui donnant rendez-vous. Le mystĂšre cachĂ© dans la lettre le fait se rendre sur le lieu, oĂč il rencontre Otto Apfelstahl. Ce dernier fait comprendre Ă  Gaspard qu’il vit avec une fausse identitĂ©, et qu’il se doit d’enquĂȘter sur la disparition du vĂ©ritable Gaspard Winckler, quelque part du cĂŽtĂ© de la Terre de Feu. Le rĂ©el Gaspard Winckler serait un petit garçon sourd-muet et autiste. Sa mĂšre, cĂ©lĂšbre cantatrice, avait affrĂ©tĂ© le yacht Le Sylvandre pour un tour du monde susceptible de sortir son fils de son handicap. Le yacht a malheureusement chavirĂ© aux abords de la Terre de Feu, sur l’üle W. Le faux Gaspard se rend donc Ă  l’aventure, mais on n’en sait pas plus puisque le rĂ©cit est coupĂ© et laisse plutĂŽt apparaĂźtre l’üle W dans toute sa splendeur
 et dans toute sa lugubritĂ©. En effet, W apparaĂźt Ă  premiĂšre vue comme la sociĂ©tĂ© parfaite, oĂč vivent des individus rĂ©gis par un idĂ©al sportif. Ses 4 villes sont disposĂ©es en carrĂ©, avec une organisation interne impeccable. Cependant, l’idĂ©al olympique se dĂ©sagrĂšge on sĂ©lectionne les athlĂštes pour leur capacitĂ© Ă  la victoire sur des critĂšres morphologiques. Les Ă©preuves particuliĂšrement cruelles le pentathlon et le dĂ©cathlon et les Atlantiades, compĂ©titions sexuelles, divertissent la population malgrĂ© les humiliations qu’elles lui causent. Mais aveuglĂ©s par leur maxime “Fortius, Altius, Citius” Plus fort, plus haut, plus vite, ils se laissent aller Ă  la dĂ©rive le paradis de Perec devient un univers cruel, inhumain. 
 Ou les deux ? Cette oeuvre comporte en son sein deux rĂ©cits, chacun avec sa particularitĂ©, quoique ne formant qu’un seul corps. Ils sont alternĂ©s et diffĂ©rents d’apparence la partie fictive apparaĂźt en italique, tandis que l’autre garde des caractĂšres droits. Cette oeuvre Ă  la fois fictive et autobiographique renferme de nombreux secrets, de nombreuses peines, de nombreux ressentis enfouis dans le coeur d’un enfant Ă  qui la barbarie de certains hommes a arrachĂ© les principaux repĂšres. Étude des personnages principaux Les principaux personnages du livre sont Gaspard Winckler HĂ©ros et narrateur de l’histoire en italique de la premiĂšre partie les chapitres impairs, dont les donnĂ©es de naissance sont trĂšs floues. Son histoire est liĂ©e Ă  celle du petit Gaspard Winckler dont il a frauduleusement hĂ©ritĂ© l’identitĂ©, un enfant malingre, rachitique et sourd-muet Ă  la suite d’un traumatisme enfantin. On pense que ces deux personnages ne sont qu’une seule et mĂȘme personne Georges Perec. Le petit reprĂ©sente son passĂ©, et le fraudeur son prĂ©sent. On le renvoie donc chercher son enfance dans les mĂ©andres de sa mĂ©moire tantĂŽt sĂ©lective, tantĂŽt trompeuse, tantĂŽt floue. Remarquons Ă©galement que l’initiale de son prĂ©nom g correspond Ă  celle du prĂ©nom de Perec alors que l’initiale de son nom renvoie Ă  l’üle W. Georges Perec HĂ©ros de ce chef-d’Ɠuvre, les informations qu’il nous donne de lui-mĂȘme sont diffĂ©rentes de celles fournies par Gaspard, notamment sur les plans identitaires, temporaires et spatiaux. Il raconte ses souvenirs d’enfance avec la premiĂšre personne du singulier “je”, et la troisiĂšme personne du singulier quand il est question de W. Ce trait est comprĂ©hensible quand il dit avoir imaginĂ© cette histoire. On assiste donc Ă  un dĂ©doublement le jeune Perec de 12 ou 13 ans d’une part, et Perec adultes, en la personne du faux Gaspard Winckler, qui ressasse et rassemble ses souvenirs. Caecilia Winckler mĂšre du petit Gaspard. Cantatrice autrichienne mondialement connue, elle fournit de faux papiers aux fuyards. Son prĂ©nom fait Ă©cho Ă  celui de la mĂšre de Georges Perec, Cyrla Szulewicz, appelĂ©e communĂ©ment CĂ©cile. Il y a donc un lien entre le personnage de fiction et la femme dĂ©portĂ©e Ă  Auschwitz Caecilia sauve Gaspard Winckler en lui donnant l’identitĂ© de son propre fils, parallĂšlement Ă  Cyrla qui elle, sauve la vie de son fils en l’envoyant loin. Esther Bienenfeld La sƓur du pĂšre de Georges Perec. Elle et son mari David seront d’un grand secours Ă  Georges, qui sera recueilli auprĂšs d’eux et grandira plus sereinement entourĂ© de membres de sa famille, bien que les liens familiaux secondaires lui semblent dĂ©risoires. Structure inhabituelle de l’oeuvre La structure de ce livre est inhabituelle. Il est composĂ© de deux histoires imbriquĂ©es et superposĂ©es Plusieurs renvois mutuels entre les deux histoires offrent un aspect miroir le personnage de Gaspard Winckler, ses handicaps et les camps de concentration illustrent cet Ă©change. Le basculement de la premiĂšre Ă  la deuxiĂšme partie se manifeste par un nouveau signe typographique une page blanche avec au centre des points de suspension entre parenthĂšses. Cette rupture renvoie Ă  la fois Ă  la sĂ©paration de Georges et de sa maman, et au dĂ©but du pĂ©riple de Gaspard Winckler pour W. Ce motif de la rupture revient Ă  de nombreuses reprises dans le souvenir de Perec la fracture physique fait donc Ă©cho Ă  une premiĂšre cassure beaucoup plus profonde. La dĂ©dicace, pour E», peut donner lieu Ă  plusieurs interprĂ©tations il peut s’agir d’Esther, la tante adoptive de Perec. Si on lit pour eux», cette dĂ©dicace peut faire rĂ©fĂ©rence aux parents de Georges. Cependant, rien ne permet de trancher dĂ©finitivement sur cette dĂ©dicace pas commune. W et les camps de concentration nazis Au-delĂ  de ce qui a Ă©tĂ© dĂ©crit, on peut facilement transposer l’image de W Ă  celle des camps de concentration nazis. Cette exaltation de la virilitĂ©, la supĂ©rioritĂ© de la race aryenne sur toutes les autres, la cĂ©lĂ©bration des forts sont tout ce qu’offre l’idĂ©ologie nazie dans les camps de concentration. Tous les Ă©trangers sont brimĂ©s, tuĂ©s parce qu’ils ne sont pas blonds de race, comme les athlĂštes se retrouvent tuĂ©s de maniĂšre atroce et lugubres par cet idĂ©al. Finalement, W ne forme que1 avec les camps de concentration l’humiliation, l’inhumanitĂ©, la mort, sans aucun Ă©tat d’ñme. Une pudeur dans le retrait des affects Personne n’a jamais eu le courage de clairement faire comprendre Ă  Perec que ses parents Ă©taient morts. Au contraire, c’était un sujet tabou qui ne circulait que dans les chuchotements. Dans tout son livre, il n’exprime jamais clairement qu’il a mal, que cette situation le perturbe, mais justement cet effacement dit tout. Ce retrait tient sans doute Ă  une dĂ©fense inconsciente contre les Ă©motions et ce qu’elles pourraient laisser affluer. De plus, cette pudeur qui transpire de ses Ă©crits n’est pas pas sexuelle. Mais ses ressentis profonds, il les garde en lui mĂȘme parce que les laisser transparaĂźtre ou les dĂ©voiler serait presque Ă©gal que dĂ©voiler son intimitĂ©.
\n \n\n aucun de nous ne reviendra résume par chapitre
Aucunde nous ne reviendra Charlotte Delbo. Résumé : Plus qu'un récit ce livre est plutÎt une suite de moments restitués. Moments insoutenables d'Auschwitz qui se détachent sur le fond d'une réalité impossible à imaginer et à admettre pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Par des moyens d'une étonnante simplicité, l'auteur évoque les

Buste d’Epicure Comme Epicure le rappelle au dĂ©but de la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e, l’objectif principal de la philosophie est de se dĂ©barrasser des troubles de l’ñme. Pour cela, le philosophe propose un remĂšde efficace en vue d’évacuer la crainte des dieux et la peur de la mort la connaissance de la nature des dieux et de la nature humaine. Comme nous l’avons vu dans le premier billet de cette sĂ©rie consacrĂ©e Ă  l’éthique Ă©picurienne, les deux premiers Ă©lĂ©ments du quadruple remĂšde permettent au philosophe dĂ©butant de se rapprocher, peu Ă  peu, de l’ataraxie, cette absence de troubles liĂ©e au bonheur, finalitĂ© de l’éthique Ă©picurienne. Mais l’absence de trouble psychique ne suffit pas, pour Epicure, Ă  garantir le bonheur. Qu’en est-il, en effet, de la douleur physique ? Autrement dit, quelle est la place du corps et du plaisir associĂ© Ă  lincarnation de l’ñme dans l’éthique Ă©picurienne ? Pour Epicure, plus encore que pour les stoĂŻciens, la place et le rĂŽle du corps dans la maniĂšre de vivre Ă©picurienne est centrale, et ne peut ĂȘtre dĂ©tachĂ©e de la recherche du bonheur de l’ñme, comme le montre la deuxiĂšme partie de la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e, que nous allons parcourir ensemble dans ce billet. Pour Epicure en effet, le trouble de l’ñme peut ĂȘtre liĂ© Ă  la douleur ressentie par le corps, dĂšs lors que la douleur corporelle est Ă©galement ressentie par l’ñme. L’éthique Ă©picurienne exige donc une maĂźtrise du corps et de ses affections. De ce fait, la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e propose une vĂ©ritable thĂ©rapie de l’ñme et du corps, qui passe notamment par l’ascĂšse ou le contrĂŽle des dĂ©sirs, Ă  la recherche d’un plaisir stable apportant le bonheur. L’ascĂšse des dĂ©sirs et la santĂ© du corps Le contrĂŽle des dĂ©sirs associĂ© Ă  l’éthique Ă©picurienne et la santĂ© du corps qui accompagne ce contrĂŽle sont Ă©troitement liĂ©s Ă  la classification des dĂ©sirs proposĂ©e par Epicure dans la deuxiĂšme partie de la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e[1]. Le philosophe y prĂ©sente en dĂ©tail les diffĂ©rents types de dĂ©sirs Ă©prouvĂ©s par l’ĂȘtre humain et justifie par la mĂȘme occasion le contrĂŽle des dĂ©sirs, puisqu’il permet de conserver la santĂ© de l’ñme et du corps, sous la double forme de l’ataraxie et de l’absence de douleurs physiques aponie Et il faut voir [
] que parmi les dĂ©sirs, certains sont naturels, d’autres vides, et que parmi les dĂ©sirs naturels, certains sont nĂ©cessaires, d’autres seulement naturels ; et parmi les dĂ©sirs nĂ©cessaires, certains sont nĂ©cessaires au bonheur, d’autres Ă  l’absence de perturbations du corps, d’autres Ă  la vie mĂȘme. En effet, une observation sans dĂ©tour de ces distinctions sait rapporter tout choix et tout refus Ă  la santĂ© du corps et Ă  l’ataraxie, puisque telle est la fin de la vie bienheureuse[2]. Ce passage distingue clairement les diffĂ©rents types de dĂ©sirs que l’ĂȘtre humain Ă©prouve, et met en avant l’importance des dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires pour atteindre le bonheur, dĂ©fini par Epicure comme absence de troubles psychiques, ou ataraxie. Mais ces dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires permettent Ă©galement l’absence de douleurs physiques, ou aponie. SantĂ© de l’ñme et du corps sont ainsi liĂ©es Ă  la rĂ©alisation de ce type de dĂ©sirs. En outre, les dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires sont essentiels pour le maintien en vie de tout ĂȘtre humain. Passons maintenant en revue les trois types de dĂ©sirs dĂ©crits par Epicure, en mettant l’accent sur ceux qu’il convient de suivre ou de rejeter en vue du bonheur 1- les dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires Les dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires sont indispensables Ă  la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l’ataraxie, l’absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. DĂ©sirer boire et manger lorsque l’on a faim et soif est un dĂ©sir naturel et nĂ©cessaire, par exemple. Nous reviendrons plus bas sur l’importance de ces dĂ©sirs dans la dĂ©finition Ă©picurienne de la vie bienheureuse. 2- les dĂ©sirs naturels et non nĂ©cessaires Les dĂ©sirs naturels et non nĂ©cessaires, quant Ă  eux, ne sont pas mauvais, car naturels, mais ne mĂ©ritent pas d’ĂȘtre poursuivis de maniĂšre inconditionnelle ou excessive. Ainsi, dĂ©sirer bien manger et boire de dĂ©licats breuvages est naturel, certes, mais non nĂ©cessaire. Les dĂ©sirs naturels et non nĂ©cessaires correspondent ainsi Ă  des fonctions naturelles, et peuvent ĂȘtre satisfaits sans que leur non satisfaction soit dangereuse on pourrait s’en passer, comme on peut se passer de boire lorsqu’on n’a pas soif. NĂ©anmoins, ces dĂ©sirs naturels et non nĂ©cessaires deviennent vides par excĂšs et dĂ©rĂšglement. Comme pour Aristote, et loin de l’image ordinaire que l’on se fait de l’épicurien, c’est la juste mesure qui l’emporte dans l’usage de ce type de dĂ©sirs Parmi les dĂ©sirs naturels qui ne reconduisent pas Ă  la souffrance s’ils ne sont pas rĂ©alisĂ©s, ceux oĂč l’ardeur est intense sont les dĂ©sirs qui naissent d’une opinion vide, et ils ne se dissipent pas, non pas en raison de leur propre nature, mais en raison de la vide opinion de l’homme[3] ». On voit lĂ  le danger que reprĂ©sentent pour l’homme les dĂ©sirs naturels et non nĂ©cessaires la non-satisfaction de ces dĂ©sirs, et la souffrance associĂ©e au manque que nous pouvons Ă©prouver, quand bien mĂȘme il s’agit de biens non nĂ©cessaires. Si je prends l’habitude de mets dĂ©licats, je risque de ressentir un certain manque et de souffrir lorsque, pour une raison ou une autre, les circonstances de la vie font que je dois me contenter d’une nourriture plus simple et moins appĂ©tissante. De mĂȘme, si je suis attachĂ© Ă  boire quotidiennement un verre de vin pour accompagner mon repas, il y a de fortes chances que je sois bien en peine de ne pas ĂȘtre affectĂ© par le verre d’eau dont je dois dĂ©sormais me contenter. Si ce type de dĂ©sirs naturels ne sont pas nĂ©cessaires, et doivent ĂȘtre abordĂ©s avec prudence, ils sont importants nĂ©anmoins, dans le sens oĂč ils permettent une variation des plaisirs, comme nous le verrons plus loin. En effet, boire sans avoir soif, c’est boire pour le plaisir. Et la variation des plaisirs qu’une bonne glace peut apporter, par exemple, est essentiel Ă  l’effacement des douleurs physiques et psychiques auxquelles nous sommes confrontĂ©s Ă  un moment donnĂ© dans notre vie. 3- les dĂ©sirs non naturels et non nĂ©cessaires Les dĂ©sirs non naturels et non nĂ©cessaires sont Ă  Ă©viter absolument. Ce sont des dĂ©sirs vides qui naissent d’opinions vides c’est par exemple le dĂ©sir d’ĂȘtre immortel. Inutile d’expliquer en quoi ces dĂ©sirs ne peuvent engendrer que la souffrance, Ă©tant donnĂ© l’impossibilitĂ© de leur rĂ©alisation. Revenons plutĂŽt sur la premiĂšre catĂ©gorie de dĂ©sirs, indispensables, pour Epicure, Ă  la vie bienheureuse, afin de comprendre en quoi ce type de dĂ©sirs apporte au philosophe la paix de l’ñme et du corps. Le bonheur Ă  la recherche d’un plaisir stable La classification des dĂ©sirs opĂ©rĂ©e par Epicure met clairement en avant les dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires. En effet, ce sont ceux qui contribuent au bonheur et Ă  la paix du corps, mais aussi Ă  la vie. Pour Epicure, la paix du corps et la vie ne sont pas des fins en soi, mais sont les conditions prĂ©alables au bonheur, qui lui est une fin en soi. Epicure propose en effet une dĂ©finition nĂ©gative du bonheur comme un Ă©tat dans lequel on n’éprouve aucune affection douloureuse venant du corps ou de l’ñme. Mais le bonheur ne se rĂ©duit pas Ă  la paix du corps, que permet la satisfaction des dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires. Certes, la paix du corps ou l’absence de douleur physique est un Ă©lĂ©ment important de la vie bienheureuse, mais elle n’a de valeur qu’en vue de la paix de l’ñme. En d’autres termes, le bonheur est un Ă©tat de paix qui rĂ©alise une certaine plĂ©nitude de l’ñme et du corps, plĂ©nitude qui se caractĂ©rise avant tout par une absence de troubles Car ce pour quoi nous faisons toutes choses, c’est ne pas souffrir et ne pas ĂȘtre dans l’effroi ; et une fois que cela se rĂ©alise en nous, se dissipe toute la tempĂȘte de l’ñme, puisque le vivant n’a pas Ă  se diriger vers quelque chose comme si cela lui manquait, Ă  la recherche de ce qui permettrait au bien de l’ñme et Ă  celui du corps d’atteindre leur plĂ©nitude[4]. Rien ne manque Ă  celui qui est heureux, nous dit Epicure. Et en effet, le bonheur dĂ©fini comme absence de douleur physique et psychique, plĂ©nitude du corps et de l’ñme, est incompatible avec toute idĂ©e de manque. La plĂ©nitude du sage Ă©picurien Cette dĂ©finition nĂ©gative du bonheur, cette absence de troubles qui caractĂ©rise la vie bienheureuse, conduit le philosophe Ă©picurien Ă  une certaine ascĂšse des dĂ©sirs car nul plaisir n’est nĂ©cessaire si le plaisir procurĂ© par l’ataraxie, cette plĂ©nitude du corps et de l’ñme, est prĂ©sent. Il s’agit seulement, lorsque cela est nĂ©cessaire, d’opposer le plaisir d’un bon verre de vin, ou d’une discussion entre amis Ă  la douleur actuelle physique ou psychique. Et une fois la douleur supprimĂ©e par le plaisir associĂ© Ă  la rĂ©alisation de dĂ©sirs naturels et non nĂ©cessaires ou au souvenir de sa rĂ©alisation, la recherche du plaisir n’est plus une prioritĂ©. Un plaisir stable et profond est dĂ©jĂ  prĂ©sent, en effet, lorsque le philosophe atteint la plĂ©nitude du corps et de l’ñme que l’on nomme ataraxie. Cette absence de douleur physique et psychique est bien, pour Epicure, le plus grand des plaisirs En effet, c’est Ă  ce moment que nous avons besoin d’un plaisir, lorsque nous souffrons par suite de l’absence du plaisir ; mais lorsque nous ne souffrons pas, nous n’avons plus besoin du plaisir. Et c’est pour cette raison que nous disons que le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse[5]. Il s’agit donc en dĂ©finitive de ne pas souffrir et ne pas ĂȘtre dans l’effroi, en s’aidant pour cela de certains plaisirs, mais dans le seul but de faire cesser la douleur et d’atteindre l’ataraxie. De cette dĂ©finition du bonheur va dĂ©couler, pour Epicure, une rĂ©flexion approfondie sur le plaisir, principe et fin de la vie bienheureuse. Nous verrons dans le prochain billet quels sont les diffĂ©rents types de plaisir, et en quoi le calcul des plaisirs permet au philosophe Ă©picurien de conserver la paix de l’ñme et du corps essentielle au bonheur. [1] Classification dĂ©jĂ  esquissĂ©e par Platon dans la RĂ©publique 558d. [2] Epicure, Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e, 127-128, trad. BalaudĂ©. [3] Epicure, Maximes capitales, XXX. [4] Epicure, Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e, 128. [5] Idem CrĂ©dits photo Epicurus, par franzconde, Licence CC BY ; Treat at HĂ€agen-Dazs, par Jean-Christophe, Licence CC BY-NC-SA; Etang en plĂ©nitude, par marief este, Licence CC BY-NC-SA. Citer ce billet MaĂ«l Goarzin, "Epicure et le bonheur de l’ascĂšse des dĂ©sirs Ă  la recherche d’un plaisir stable". PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien? le 20 septembre 2018. ConsultĂ© le 18 aoĂ»t 2022. Lien

Ildilapide sa fortune, trahit ses amis, et saborde ses relations amoureuses. Le titre du roman, L’Éducation sentimentale, a sans doute une portĂ©e ironique : FrĂ©dĂ©ric ne fait aucun progrĂšs, et ses histoires d’amour ne connaissent aucun vĂ©ritable aboutissement.

26 janvier 2014 Histoire Aucun de nous ne reviendra
 Le titre est plutĂŽt Ă©nonciateur, mais quand celui-ci est Ă©crit par Charlotte Delbo la suite ne laisse prĂ©sager rien de joyeux. 1942, Charlotte Delbo, adhĂ©rente aux Jeunesses communistes, est arrĂȘtĂ©e,avec son mari, par les Brigades SpĂ©ciales, aprĂšs s’ĂȘtre jointe au mouvement intellectuel clandestin, le Parti communiste Français. AprĂšs avoir sĂ©journĂ©e au camp de CompiĂšgne, Charlotte et 230 femmes seront dĂ©portĂ©es Ă  Auschwitz. Le Convoi du 24 Janvier. Aucun de nous ne reviendra est un rĂ©cit, un mĂ©morial, de ce que les dĂ©portĂ©s ont vĂ©cu pendant leur rapide passage Ă  Auschwitz. À travers la plume de l’auteur se dĂ©tache et sue une rĂ©alitĂ© face Ă  laquelle il est impossible de ne pas ĂȘtre horrifiĂ©. Forte des dĂ©tails sanglants et des anecdotes nocives, Charlotte Delbo Ă©voque les souffrances subies d’une maniĂšre si intense que la lecture s’entre-coupe de petites pauses afin de s’accorder un moment de rĂ©pit. La force du rĂ©cit, la puissance des mots, accordĂ©s avec juste mesure, les dĂ©tails volontairement narrĂ©s et les descriptions d’horreur vous feront dĂ©couvrir le quotidien atroce que subissaient les dĂ©tenus d’Auschwitz. Attention toutefois, la lecture peut s’avĂ©rer trĂšs compliquĂ©e. La mort est marquĂ©e Ă  la peau collĂ©e aux pommettes, Ă  la peau collĂ©e aux orbites, Ă  la peau collĂ©e aux maxillaires. Et nous savons qu’il ne servirait de rien Ă  prĂ©sent d’évoquer leur maison ou leur fils ou leur mĂšre. Il est trop tard. Nous ne pouvons plus rien pour elles». 182 Pages Les Éditions de Minuit Ludo Vous aimerez aussi Elene Usdin – RenĂ©e aux bois dormants Errant entre une mĂšre trĂšs distante et des camarades qui le briment, RenĂ© vit dans 


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